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« Les trois rénovations | Accueil | Amis Socialistes, un peu de sang froid, que diable ! »

23 juin 2009

Commentaires

Michèle  PAYS

Gouverner en dévoyant les idéologies, les personnes, les institutions ,les syndicats tout y passe : La confiance sera durablement absente de la politique. Le PS n'échappe pas , loin de là,à cette spirale très dangereuse pour la république. Il va falloir restaurer une "morale" politique , pas moins , le chemin sera long et difficile ! La démocratie a perdu de sa superbe : lui redonner de l'éclat doit être l'impératif de la campagne de 2012...

Fabien Moreau

Pertinent, mais attention à ne pas tirer comme conclusion qu'il faudrait revenir aux bonnes vieilles pratiques d'antan.
L'exercice du pouvoir a changé et devra changer dans ses formes, c'est évident, car le rôle du président comme arbitre est devenu caduc. L'autisme de l'éxécutif est aujourd'hui encore une réalité, malgré les semblants de dialogue social, et il est remarquable de constater à quel point les conséquences en sont grandes. L'exemple de la réforme de la formation des enseignants ainsi que du statut des enseignants-chercheurs est éloquent: faute de dialogue, une réforme qui aurait pû être bonne nous a plongé, dans mon université, dans quatre mois de blocage.
Pour ce qui est de la division que provoquerait Sarkozy au sein du PS, ce n'est qu'à moitié vrai. Il ne fait, en réalité, que provoquer la démonstration de ce que l'on sait. Faute de réflexion de fond, enfermé dans la recherche de solutions pratiques et non de réponses éthiques, idéologiques, faute d'accepter de tirer les leçons de ses échecs, le PS est devenu un parti gestionnaire sans réelle unité philosophique, comme le prouvent les départs de Bockel ou Besson, ou encore le caractère inaudible du discours socialiste.

Dans une France qui se cherche, et qui cherche avant tout du sens, une France qui regarde "Bienvenue chez les chtis" et "Home", une France qui préfère le hérault de la joie de vivre Cohn-Bendit et la stature morale d'Eva Joly à l'excellente gestionnaire Martine Aubry, le PS parle encore d'emplois aidés et d'aides publiques.

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