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29 septembre 2009

Commentaires

AJ77

Bonjour,
La social-démocratie a-t-elle un avenir ?
Résoudre la question de la viabilité de la philosophie social-démocrate est plus que jamais une nécessité.
D’ailleurs prendre comme point de départ de cette analyse la chute du mur de Berlin est tout à fait logique puisque ce fut la période où fut généralisée la dérégulation totale des systèmes financiers à l’assaut du monde. En effet dès ce moment là les néolibéraux, adeptes du marché autorégulé, soit, mais qui imposèrent leur propre "exception pour confirmer la règle", leur régulation pour un rendement accru des institutions financières et des entreprises dominant la sous-traitance. Le capital financier prit donc le pas sur les investissements en capital productif matériel ou humain : les intérêts non financiers seront alors systématiquement sacrifiés si bien que cette idéologie a mené le monde vers l’explosion systémique de la finance.
Cette faillite ultralibérale doit maintenant ouvrir à la social-démocratie, à un socialisme du 21ème siècle, la voie qui est la sienne : le capital humain doit primer sur le capital financier dans l’ordre des priorités. La faille du libéralisme est notre point d’ancrage, cela a été par trop oublié chez nous. Pour ce faire, nous devons nous émanciper de la chape de plomb que constitue l’hégémonie accumulatrice des fournisseurs financiers à l’idéologie fourbe.
Donc la social-démocratie doit assujettir la finance au service du social et non pas admettre l’inverse. Mais il lui revient aussi d’élaborer sa contrepartie : la mise sur pied d’un système de grands équilibres socio économiques pour ne pas retomber dans les affres des gestions dispendieuses du passé.
Parmi les pistes offertes au rétablissement idéologique le développement durable est une voie socio-économique prometteuse qui permettrait de préserver l’espoir de l’humanité en son avenir orienté dorénavant vers la recherche du progrès qualitatif. Le bénéfice en reviendra à notre planète et à ses occupants et surement pas à des joueurs de casino, des malades atteints de la lubie du profit éternel prêts à nous faire tous sauter.
Amicalement.

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