Le Festival, c'est un peu Le Jardin Extraordinaire de Trenet : il en pousse tant et plus au coin des rues, de ces mots de toujours, de ces mots d'ici ou de nulle part, de ces mots chuchotés qui s'envolent en silence alors que les cris restent
« Je vous les jette en touffe sans les mettre en bouquet » : Cyrano à Roxane, à la fin de cet envoi, nous touche.
Par le pouvoir d'un mot
car au fond, peut-être est-ce l'humanité tout entière que le mot met ainsi en bouteille : il glisse, griffe, caresse, émeut, indigne ! Sur toute sa gamme, il chante notre bonheur. Celle de dire, de chanter en vers ou contre tout !
Ville du Mot, La Charité s'expose à faire parler d'elle et s'en loue ! Tant de bons esprits se sont penchés sur son berceau qu'on s'y livre toute l'année à l'adoration des pages, après avoir suivi les étoiles que le Festival, chaque année, réunit.
Festival ouvert sur la Ville entière, et bientôt sur le Pays : collégiens, personnes âgées, associations, centre social, tous s'y donnent rendez-vous comme demain dans la Cité du Mot dont le projet progresse et que nous pourrons, je l'espère, inaugurer l'an prochain.
Le mot ? C'est sans fin. S'il n'en reste qu'un, il sera le dernier. Mais nous serons à ses côtés !
Gaëtan Gorce
Doit on redouter les années avec 13 lunaisons selon la croyance populaire et les années avec 2 festivals de cannes .
bravo pour votre festival de La Charité je lui souhaite longue vie.
girard
Rédigé par : [email protected] | 18 mai 2011 à 20:04