Passage dans l'émission la Séance continue

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[Rédigé par : T.M.]

Bonjour,
je constate avec effroi la méconnaissance de nos parlementaires sur l'impact désastreux du mélange des genres entre militaire et humanitaire. Mettre en avant la construction de route et d'école pour justifier une présence militaire d'un pays qui prend part à un conflit dans un pays en guerre est le comble, où de la malhonnêteté intellectuelle, ou de la méconnaissance des effets pervers. Effets pervers pour les militaires eux mêmes qui ne peuvent être qu'en danger ayant un jour des armes en main et l'autre jour la main semble t-il tendue envers la même population. Comment penser que la population Afghane s'y retrouve ?
Danger aussi pour les (vrais) humanitaires, notamment français, qui courent le risque de se voir assimilés à la force armée de la même nationalité qu'eux. Cette confusion militaro humanitaire entretenue est de + en + utilisé comme argument de façade dans de nombreux contextes de conflit. C'est oublier combien celà dessert l'ensemble des partis prenantes et ne sert en rien l'intérêt des populations. Armée et ONG n'ont ni le même mandat, ni les mêmes modalités d'intervention, ni le même agenda politique. Il serait bon que les parlementaires français en prennent conscience.