Au vu de l’enjeu, on comprend que chacun puisse ressentir à 48 heures du vote de dimanche, un sentiment de responsabilité. Par ailleurs, les équipes et leur entourage ne peuvent qu’avoir tendance à dramatiser l’importance d’une décision qui va commander l’avenir de la gauche pour les prochains mois et, nous l’espérons, pour les prochaines années.
Pour autant, le seul mot d’ordre à cette heure, ne peut être que de dé-dra-ma-ti-ser ! Pourquoi ? Parce que le débat de mercredi soir l’a bien montré, les divergences entre Martine Aubry et François Hollande sont limitées. Elles tiennent plus à des différences de caractère ou de tempérament qu’à des orientations radicalement opposées. Tout laisse à penser, à quelques nuances près, que la politique qu’ils conduiront sera la même. D’une certaine façon, ce sont les circonstances qui l’imposent. Leur volonté de réformer est authentique. Leur envie de renouveler peut être variable selon les situations, mais fera partie inéluctablement de leur projet. Dans ces conditions, chacun d’entre nous doit se sentir totalement libre de son choix sans mêler à son appréciation des critères inventés parfois pour créer des oppositions factices. Celles-ci qui peuvent en effet susciter des controverses durables et affaiblir la candidature de celui ou de celle qui sera finalement choisi. Aucun des deux candidats n’est plus à gauche que l’autre, n’a plus de fermeté, de souplesse ou de pragmatisme. Tous ces éléments doivent être écartés.
Pour autant, le choix politique ne saurait se résumer à une préférence liée à la manière dont l’une au l’autre s’exprimerait, clignerait de l’œil ou simplement saurait énoncer son programme avec plus ou moins de talent. Pour y parvenir, il me semble qu’il existe un principe simple : quel est le choix qui servira le mieux la gauche pour l’élection présidentielle à suivre ? A cet égard, il m’apparaît que la proposition faite par Ségolène Royal consistant à dire qu’il fallait renforcer encore la position du candidat sorti en tête au soir du premier tour, me semble la seule possible. Dans la mesure d’abord où l’écart entre les candidats ne doit pouvoir souffrir aucune contestation. Dans la mesure, ensuite, où il s’agit d’impulser une dynamique à partir de laquelle, demain, battre la droite et Nicolas Sarkozy.
C’est la raison pour laquelle, quelle que soit l’estime que je porte à Martine Aubry avec laquelle j’ai eu plaisir à travailler, je voterai à titre personnel pour François Hollande. Les électeurs lui ont donné l’avantage au soir du 9 octobre. Toutes les querelles, les préjugés, les contentieux doivent s’effacer derrière cette réalité.
je suis d'accord,j'espère qu'il aura une équipe de qualité et j'espère que tu en feras parti tu mérites largement cette place..........
amitiés
jean claude
Rédigé par : curez jean claude | 15 octobre 2011 à 13:39
GAETANT bonjour et tout d'abord toutes nos félicitations nous sommes très heureux de t'avoir comme sénateur.Tes dévoués CHRISTIANE et Gérard BOCQUET.pour en revenir aux primaires je suis un peu désolée d'un vote qui se veut utile FRANCOIS incarnant pour moi la gauche molle dans sa politique mais pas dans son caractère j'espère qu'il tiendra compte du désir de gauche,gauche , que l'avenir puisse nous le dire.Amitiés Christiane.
Rédigé par : christiane BOCQUET Varzy | 15 octobre 2011 à 11:12
Nous pouvons tous constater -- et cela a été souligné par beaucoup, y compris parmi ceux qui l'ont impitoyablement combattue -- que Ségolène ROYAL a pris une décision des plus responsables, après une cruelle défaite, et cela dans la perspective du combat très rude qui s'annonce en 2012 : donner au candidat désigné le maximum de légitimité pour affronter Sarkozy (très mauvais président, mais candidat redoutable).
Même si nous sommes très critiques vis-à-vis des sondages, même si le résultat final ne correspondra pas exactement aux comptes arithmétiques, le candidat François HOLLANDE apparaît en situation de l'emporter dans de bonnes conditions.
Ségolène a pu prendre sur elle-même, et agir avec bien plus de sens politique que ses camarades lors de l'élection de 2008 au secrétariat du PS, alors qu'elle était arrivée en tête au 1er tour. Je n'insiste pas.
L'argument de la légitimité maximale au soir du 16 octobre est donc solide, et chacun doit maintenant se déterminer personnellement en fonction de cet impératif.
Je me permettrai toutefois d'ajouter une remarque : après le dernier débat télévisé, la reprise des propositions de Ségolène ne m'est pas apparue évidente (interdiction des licenciements boursiers, non cumul des mandats, notamment) . Nous verrons si cela s'éclaircit. Aussi est-ce une raison pour continuer à promouvoir ces propositions, pour qu'elles soient effectivement reprises dans le projet présidentiel, et qu'elles soient mises en application par la suite.
Je pense donc que notre travail est loin d'être terminé !
Toutes mes amitiés.
Rédigé par : Daniel Cordiez | 15 octobre 2011 à 10:43
Je partage cette analyse: c'est bonnet blanc blanc bonnet mais ça n'a rien de péjoratif de dire cela !Je crois les deux honnêtes ce qui est assez rare de nos jours et je souhaite que le moment venu Martine Aubry qui ne gagnera pas ces primaires ait sa place au gouvernement car les Français se rendent bien compte de ses réelles capacités qu'il serait inconscient de ne pas employer.
Donc dès lundi vous serez en ordre de bataille et les Français auront le temps avant les élections d'assister encore a quelques turpitudes des banques qu'il faudra plus que "encadrer"
mais mettre hors d'état de nuire question de survie.
girard
Rédigé par : girard rene | 14 octobre 2011 à 19:57