Le temps ne s’est arrêté qu’entre Noël et le jour de l’an, et encore à la condition de vivre en Europe et, sur notre continent, ni en Grèce, en Espagne ou… en Hongrie pour ne prendre que ces « exemples ».
A vous toutes et tous qui me faites l’amitié de me lire régulièrement, permettez-moi de vous adresser tous mes vœux. J’illustrerai ceux-ci par des exemples tirés de l’actualité dès les prochains jours. Mais pour aujourd’hui, je m’en tiendrai à des préoccupations non pas personnelles, mais singulières.
Vous connaissez tout d’abord mon attachement à la Birmanie : que le processus de changement se confirme lors des élections partielles d’avril est le moindre des souhaits que nous puissions former. Le courage dont fait preuve Aung San Suu Kyi, n’hésitant pas à prendre le risque de compromettre son crédit en donnant sa chance à un processus de démocratisation dont l’aboutissement n’est pas garanti, justifie une nouvelle fois son prix Nobel. Elle, qui veut démontrer que la non-violence peut ouvrir des chemins, peut-être plus tardivement, mais plus sûrement que la force…
Je garderai aussi l’œil tourné vers le Tchad. La vérité sur le sort d’Ibni Oumar Mahamat Saleh gît toujours au fond du puits dans lequel l’a jeté un régime qui compte en tout cas sur la lassitude de la famille et de tous ceux qui la soutiennent. Formons le vœu que le Gouvernement français intervienne plus fermement qu’il ne l’a fait jusqu’alors. Ce serait son honneur. A défaut, nous serons là pour le lui rappeler. Mais nous n’abandonnerons pas. Pour Saleh et sa famille ! Mais aussi parce qu’il est un symbole de ce que nous ne devons plus laisser la France accepter en Afrique : des soudards formés par nos soins qui s’autorisent tout y compris à l’encontre de leur propre peuple.
Je n’oublierai pas enfin le Turkménistan : nouvel eldorado du gaz, où croupissent dans des geôles immondes deux hommes que France Télévision a pratiquement abandonné à leur sort après qu’ils aient collaboré à un reportage sur un pays verrouillé comme un coffre-fort, dont seule la coterie au pouvoir détient la clef.
Bien d’autres sujets nous attendent sur lesquels réagir et plus encore agir. Mon vœu le plus cher sera de le faire avec vous, votre approbation, vos commentaires et, mieux encore, votre participation.
PS : dois-je préciser que je forme aussi des vœux pour la victoire de François Hollande ? Mais en la matière « Deserve victory », comme le disait le grand Churchill.
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