A la demande de son auteur, qui, au lendemain du 49-3, a quitté Solférino pour trouver refuge au Palais du Luxembourg, j'ai accepté d'accueillir sur mon fil la déclaration suivante :
Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos idées, a choisi de cesser le combat.
Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force idéologique, médiatique et institutionnelle, de nos adversaires.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les concessions que nous leur avons faites qui nous font reculer. Ce sont les improvisations et les trahisons auxquelles se sont livrés nos chefs qui ont amené ceux-ci à leur impopularité d'aujourd'hui.
Mais le dernier mot pour 2017 est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la Gauche. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car celles et ceux qui continuent de croire en la force de l'idée socialiste ne sont pas seuls ! Ils ne sont pas seuls ! Ils ne sont pas seuls ! Ils ont un grand peuple derrière eux ! Ils peuvent faire bloc avec les forces sociales, associatives, citoyennes qui veulent continuer la lutte. Ils peuvent sans limite utiliser l'immense potentiel d'idées, de jeunesse et d'initiatives qui sourd de la vraie gauche, de la seule gauche : la gauche populaire !
Ce combat n'est pas limité au malheureux parti qu'est celui des socialistes. Son issue n'est pas tranchée par les dernières batailles électorales. Ce combat est un combat d'avenir. Toutes les pressions venant de l'Union, toutes les peurs nées de la mondialisation, toutes les trahisons n'empêchent pas qu'il y a, dans ce pays, les ressources nécessaires pour écraser un jour les partisans de la résignation. Foudroyés aujourd'hui par la force idéologique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force idéologique supérieure. Le destin de la gauche est là.
Moi, Général de Gauche, j'invite les parlementaires et les élus locaux qui désespèrent ou viendraient à désespérer, j'invite les citoyens et les militants qui se désespèrent ou qui viendraient à désespérer, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la flamme de la gauche française, celle de la justice et de la fraternité, ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai sur les réseaux sociaux."
PS : l'urgence m'a conduit à devancer l'appel en le prononçant un mois plutôt que normalement prévu. C'est qu'il s'agit de prévenir une débâcle...
PPS : Merci à mon ancien camarade Bernard Bragard détenteur de la marque "Général de Gauche" de m'autoriser à l'utiliser.
J'avais avancé l'idée il y a 1 an ou plus d'un référendum qui aurait porté sur une dizaine de problèmes de notre société ,le leader de FO demande qu'un référendum soit organisé sur la loi travail: chiche , pour l'instant 62 pour cent des Français sont opposés à cette loi.
Que les"démocrates" qui nous gouvernent osent et le problème sera réglé!
Le coût serait bien moindre que ce que l'on voit .
La presse étrangère juge Hollande finit, je le pense aussi, l'entêtement de Valls va nous coûter bien cher, quel gâchis !
girard
Rédigé par : girard | 27 mai 2016 à 14:10
7 MAI 2017 le châtiment
Toi qui me suis partout, que jamais je ne vois,
Qui donc est tu ?Je suis ton crime, dit la voix
Et Hollande déchu,comme un homme qu'on broie,
Leva sa face pâle et lu : quarante neuf trois.
Grand merci au grand HUGO
girard
Rédigé par : girard | 23 mai 2016 à 21:17
Fort heureusement l'histoire ne se répète jamais complètement et je me garderais bien d'associer à des personnages compromettants des acteurs politiques d'aujourd'hui. Les contextes sont différents, la taille des acteurs aussi.
Quant à l'esprit de Résistance, celui qu'il faut opposer à cet envahisseur qu'est la finance mondiale, dénoncée au Bourget par un nouveau Sarrault ( s'écriant au lendemain de l'occupation de la Rhur qu'il " ne laisserait pas Strasbourg à portée des canons allemands" puis partit déjeuner ) , il doit surtout nous aider à retrouver le goût d'une gauche combattante. Contre les spéculateurs de tous bords et autres traders, qui ont leurs alliés dans la place, nous n'avons perdu qu'une bataille. Contre tous les cynismes ayant le front de retrouver notre panache !
Rédigé par : GAETAN GORCE | 20 mai 2016 à 10:28
Monsieur le Sénateur,
Cher Gaëtan,
Au delà de ce superbe trait d'esprit français et d'un humour tout britannique, plusieurs questions se posent pour bien contextualiser cet appel :
Qui est le nouvel Hitler ? A-t-il un nouveau Mussolini comme comparse ? Quel Maréchal (ou quelle M. Maréchal) a profité de la débâcle ? Quel Churchill t'accueille actuellement en exil pour préparer la libération et quelles sont ses arrières pensées ? Existe-t-il un Félix Eboué pour apporter du crédit à cette entreprise ? Surtout, combien de temps le nouveau Roosevelt va-t-il attendre avant d'entrer dans le jeu et essaiera-t-il de caser un Général Giraud à ta place ? Enfin, qui siègera dans le futur CFLN ?
Autant de questions importantes que je me pose avant de trouver un esquif pour traverser la Manche !
Rédigé par : Benoît Bezon | 19 mai 2016 à 18:51