Relativement simples à définir - nous doter du meilleur projet politique possible et porter notre leader à l'Elysée, ces objectifs sont en revanche plus difficiles à atteindre. Il y faudra du travail, de la discipline et de la cohérence. Tout ce qui nous fait précisément défaut aujourd'hui.
Voyons d'abord la question du périmètre. Elle donne lieu aujourd'hui à des débats sans fin qui rappellent les années 60 et la controverse sur la petite ou la grande fédération. La réponse est pourtant évidente : les électeurs, en avril dernier, ont
massivement plaidé pour l'émergence d'une grande force politique représentative de toute la Gauche. Chercher à la construire en traitant avec des appareils usés, voire déconsidérés, ou des états-majors manifestement déboussolés ne servirait de rien. Reconstruire la Gauche plurielle relèverait de l'utopie. Mieux vaut prendre acte de la mort clinique du Parti communiste comme de l'épuisement (déjà) des Verts et du désarroi de leurs adhérents comme de leurs électeurs. Aussi est-ce à ceux-ci qu'il nous faut d'abord nous adresser comme à celles et ceux qui sont allé chercher vers un centre problématique la réponse à des attentes cent fois déçues d'une politique, à défaut d'une Gauche, meilleure. Ouvrons plutôt la perspective, au lendemain de notre congrès, d'Assises de l'Alternative s'adressant d'abord et prioritairement aux citoyens, comme aussi aux réseaux associatifs et syndical, pour tirer le rideau sur des formes d'organisation dépassées. Forgeons sur cette base un grand parti moderne, démocratique et populaire allant de la Gauche au centre-gauche.
Réglons ensuite le problème du fonctionnement de ce nouveau mouvement. Partons d'abord de ce constat : la proportionnelle ne sert plus aujourd'hui qu'à garantir des rentes de situation. Elle n'est plus une pépinière de sensibilités mais un outil de la guerre des chefs et nous plonge dans la polémique permanente là où il faudrait de la continuité et de la clarté.
Si nous voulons tirer toutes les leçons de la Vème République et du quinquennat, notre ambition doit être de nous doter d'un véritable leader qui gagnera sa crédibilité comme chef de l'opposition et pourra s'appuyer sur les adhérents de ce grand parti pour assurer son autorité. Ce sont eux qui doivent l'élire, le plus tôt possible, y compris pour prévenir le risque inévitable de conflit de légitimité que le recours à des primaires ne manquerait pas de susciter, entre un chef de parti réduit alors aux questions d'appareil et un chef de guerre tirant son pouvoir d'un corps électoral sans rapport avec celui du parti.
C'est la raison pour laquelle je ne cesserai de préconiser un modèle reposant sur le scrutin majoritaire pour le choix de nos dirigeants (président du Parti, membres du Bureau national) et pour le choix des orientations politiques, qu'une Conférence nationale annuelle, composée d'un délégué élu par section, devrait avoir pour rôle de fixer. En revanche, pourquoi ne pas conserver une sorte de Parlement du Parti, élu à l'occasion du congrès, pour 5 ans, à partir de textes traduisant une ligne politique et dont la fonction ne serait pas d'arrêter au jour le jour la position du Parti mais de l'alimenter en permanence par ses débats et de préparer ses votes.
On me pardonnera d'insister à ce point sur la discipline nécessaire, sur le souci que j'ai, en conséquence, de garantir à notre leader les moyens de son autorité politique. Mais il s'agit d'abord d'une question de responsabilité : la proportionnelle préserve les chefs de clans des conséquences des choix qu'ils font puisqu'elle leur garanti, qu'ils gagnent ou qu'ils perdent les congrès, de continuer à siéger dans les instances exécutives. C'est aussi une question d'efficacité : la cacophonie qui émane du PS en permanence affaiblit à chaque fois notre crédibilité. Nos concitoyens ne savent jamais, devant la diversité des déclarations, ce qu'est réellement la position du Parti. Ils en retirent surtout le sentiment que les socialistes ne se parlent d'abord qu'à eux-mêmes plutôt que de s'adresser au pays, nourrissant le sentiment que seuls les enjeux de pouvoir les mobilisent véritablement.
Cette question sera évidemment difficile à trancher. Tout dépendra des priorités que l'on se donne : régler nos problèmes internes de façon acceptable par tous ou se fixer comme objectif la reconquête et la victoire ? Cette dernière ambition me paraît suffisamment forte et, au regard des élections récentes, suffisamment nouvelle pour que nous y consacrions d'abord nos efforts ...
bonjour,
comme beaucoup de Vauzeliens, nous souhaitons une liste socialiste pleine et entière (voir une ouverture vers le Modem)pour les prochaines élections municipales.Il faut absolument en finir avec ces gens qui nous dirigent et qui représentent 1% de la population Francaise.Que se passe-t-il à Vauzelles?
Ou en est-on?
merci de me renseigner si possible.
Rédigé par : RAQUIN RENE | 27 décembre 2007 à 12:11
Cher Robert,
Je flippais avec raisons.
Participation = 30%. Je ne vois pas où je l'on peut se réjouir, franchement ?
mais ouf, la folle n'a pas réussi....mais de si peu, c'est cela qu'il faut aznalyser avec courage.
Car F.Pupponi avec son équipe Municipale à Sarcelles, a une côte non négligeable.
Il faut avoir le courage Robert, de se poser des questions sur ce score :
54% de 30% = 16,2% ! te rends-tu compte ?
Quand DSK fut parachuté là, la gauche dépassait très largement les 60% avec une mobilisation des électeurs réelle.
F.Pupponi avait en face de lui un âne bâté!
et il ne réussit malgré ses jolies qualités et son travail reconnu, qu'à recueillir 16% des inscrits...
J'insiste, DSK faillit le faire perdre. Tu as des yeux pour voir, et des neurones en bon état ! ?
Mais il paraît que lui tout particulièrement à Sarcelles, comme quelques autres qui traînent leurs méphistos depuis tant d'années dans ce PS, n'y est pour rien de rien.
Rédigé par : Hélène | 18 décembre 2007 à 13:50
LETTRE A HELENE...
Tu vois Hélène ,suite au résultat de Sarcelle qui voit la belle victoire de Fançois PUPPONI dont tu doutées,celà me réconforte dans mes convictions :gauche unie = victoire.Pourquoi critiques-tu DSK ? Quant tu vois dans quel état comateux est notre Parti Socialiste l'heure n'est-elle pas (comme dirait SEGOLENE) de nous aimer les uns les autres !Quant à faire un deal ROYAL-GORCE faudrai peut-être l'accord de François...BAYROU !
Rédigé par : ROBERT | 17 décembre 2007 à 15:38
Robert,
Pour le Parti Comm:uniste :
Que voilà 2 exemples bien atypiques que vous nous donnez !
Ils n'ont pas force de démonstration, pour contrer l'assertion de Gaëtan.
1) l'Allier, département, où le PC a toujours eu une véritable audience.
Combien de députés PC proviennent ce l'Allier durant le XX ième siècle ? Même le mou Dédé ....(André Lajoinie)
2) et Sarcelles, où le PC bénéficie de façon exceptionnelle de voix PS, à cause de DSK !
Son comportement lors des Primaires au sein du PS, comme des Présidentielles, a laissé des traces indélébiles dans ce secteur :
Vous connaissez les conseils que donnait DSK pour voter au premier tour et au second tour "dans sa bonne ville" (où il ne résidait pas, préférant la promiscuité avec Sarkozy, à Neuilly) ?
C'est bien mieux je vous le garantis, que Sarkozy lui ait trouvé une planque...On n'en remerciera jamais assez le lexomilé à l'insu de son plein gré !
Le malheur dans cette partielle, est que ce soit Pupponi qui a de belles qualités, ainsi que les militants PS locaux, qui en fassent les frais....
*
Par ailleurs :
Ecoutez Mamère lui-même, David, qui analyse de façon cruelle certes mais lucide, l'espérance de vie des Verts.
Rédigé par : Hélène | 16 décembre 2007 à 11:23
Alors là je suis entièrement d'accord et je pense même que Gaêtan Gorce et Ségolène Royal pourraient faire un bon deal pour l'avenir du Parti.
amitiés ségolenistes et socialistes
Rédigé par : etelvina | 14 décembre 2007 à 17:48
Gaetan nous dit que le PC et les VERTS ,dans une certaine mesure,sont cliniquement morts !!Je ne suis pas totalement d'accord avec cette affirmation car voilà juste 15 jours , le conseil général de L'ALLIER ,qui etait de droite est passé à GAUCHE grace à une élèction partielle d'un candidat communiste !! Dimanche dernier,également,à SARCELLE,le candidat PC a doublé ses voix,et je suis sûr que le maire actuel PS de SARCELLE,pour sa réelection ,sera bien content d'avoir les voix d'un candidat cliniquement mort!Un cliniquement mort peut-il sauver un comateux?
Rédigé par : ROBERT | 14 décembre 2007 à 15:45