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Vous rendez-vous bien compte que notre parti est en train de se « SFIOïser » ? Puisque nous ne sommes plus capables de nous entendre sur rien d’important, que les alliances municipales vont se faire au gré des humeurs, qu'une question aussi « secondaire » que l'avenir de l'Europe nous divise. Que reste t-il de notre Parti ? Je comprends la question du référendum : elle est légitime. Nous nous y étions engagés. Mais elle ne peut justifier l'affrontement entre nous.
Un sursaut est donc nécessaire : il passe par le choix de l'unité OU par celui de la clarté , mais il ne peut se faire au détriment de l'une ET de l'autre.
Le choix de l'unité, c'est
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Mais si nous ne sommes pas capables de trouver un compromis la clarté s’impose. Si ceux qui refusent le traité de Lisbonne refusent aussi le compromis qui leur est proposé, c'est la loi de la majorité qui doit s'imposer. Il serait en effet un peu extraordinaire que ce soit la minorité qui finisse par imposer sa volonté. Dans l’hypothèse où un accord n’est pas trouvé sur l’abstention, alors c’est la loi de la majorité qui doit s’appliquer, qui doit nous conduire à aller à Versailles, voter la révision et approuver le traité quelle que soit l’issue de notre motion référendaire. Et ce choix de la clarté doit s’accompagner de celui de l’exigence d’une discipline forte. Si ceux qui refusent le Traité refusent aussi le compromis, alors ils doivent se soumettre à la loi du Parti. Le contraire serait un déni de démocratie. Ce serait également un signe supplémentaire de l'affaiblissement de notre Parti.
c’est celui naturellement que je privilégie, mais dans ce cas là, il doit s’appliquer à l’ensemble du processus. Puisque nous ne sommes pas d’accord sur le fond, s’agissant de l’approbation du traité, la seule solution qui convienne à tous est celle de l’abstention. Elle doit s'appliquer à tous et valoir alors aussi bien pour la révision constitutionnelle que pour le vote sur le traité lui-même, si notre motion référendaire était rejetée. Elle doit être appliquée par tous, c'est-à-dire que chacun doit accepter de s’y soumettre. Sinon une telle option n'aurait aucun sens : l'abstention ne peut servir qu'à dépasser nos désaccords, pas à les faire ressortir. Ce serait le comble de l'absurde.
Personnellement, je souhaite que nous fassions le choix de l’unité. Je pense en effet à nos militants et à nos électeurs. Je pense aussi au devoir qui est le notre pour les prochaines années. Et je suis prêt, bien qu'il m'en coûte, mais c'est le prix à payer, à accepter l’abstention. Mais si elle n’est pas acceptée par tous alors je veux la clarté, quoi qu’il en coûte également. Cela a assez duré. Et ceux qui se présentent aujourd’hui comme des leaders ou des candidats potentiels à la Présidentielle ou au poste de Premier secrétaire, ou le Premier secrétaire lui-même doivent montrer qu’ils n’ont pas seulement l’ambition de l’être mais qu’ils en ont aussi le caractère et la stature !
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Bonjour,
je lis avec intérêt vos points de vue sur la situation dans votre parti. Je crois que les appareils en général, en particulier le PS, le Mouvement démocrate et les Verts traversent une crise structurelle, chacun pour des raisons différentes, mais dans le contexte d'une crise politique sans précédent. Aurons nous la force, l'énergie, la créativité d'inventer d'autres alternatives politiques ? Nous allons vivre une recomposition de l'échiquier, les clivages d'hier ne sont plus pertinents, les formes d'engagement non plus.
Bon courage à tous, chacun dans sa structure, pour ces moments difficiles, et regardons vers l'avenir !
Quitterie Delmas
Rédigé par : Quitterie Delmas | 17 janvier 2008 à 11:39
Bonjour Gaetan
Il y a eu un référendum à la base, les Français ont dit non. L'Omniprésident ne veut pas de nouveau référendum, ce n'est pas normal. Quid de la souveraineté du peuple, peuple qui vous élit députés ?
Je constate que le débat au sein du groupe ps est une denrée rare, je voudrais qu'on m'explique comment une décision soit disant collégiale et annoncée par le président de groupe peut être contestée et prise à rebrousse poil dans la minute...N'avez vous pas l'habitude de vous causer avant entre députés ou les fractures du TCE sont elle encore trop à vif pour arriver à un compromis sur ce sujet ?
Le manque de clarté confine au ridicule. C'est cacophonique.
Il parait que toutefois si deux parlementaires sur 5 votent non, cela obligerait Sarkozy à faire machine arrière et peut être repasser par un autre mode de ratification. Donc, voter non c'est un vrai acte d'opposition, plus parlant que l'abstention...Mais bon faut pas rêver ! La discipline et l'unité, dans le ps actuel, ça tient du fantasme !
Rédigé par : flodechambe | 16 janvier 2008 à 17:24
Bonjour Gaëtan Gorce,
Amis et camarades,
Je partage entièrement la conclusion du message précédent de notre Député:
" Fort heureusement, la force des idées reste intacte et c'est sur son mouvement qu’il faut compter. Le pessimisme sur les hommes doit laisser place à un activisme de la reconstruction. Plutôt la décomposition s’achèvera, plutôt la renaissance pourra s’accomplir. Il est évident que beaucoup travaille à la première, espérons que nous serons nombreux à agir pour la seconde."
Je pose simplement la question:
Quelle Europe voulons-nous? Et si nous commencions par là? La réponse nous conduira à mesurer le chemin à parcourir ensemble!
Mais aujourd'hui, il s'agit de vouloir que le Peuple puisse se prononcer sur le Traité de Lisbonne, si peu modifié par rapport au TCE rejeté magistralement le 29 mai 2005. Et je reprécise: Le NON au TCE n'était pas un NON à l'Europe, mais à cette Europe-là! Le temps presse.
Les militants que nous sommes ont encore deux options à utiliser:
- Interpeller les Parlementaires par le site:
- Saisir la Cour Européenne des Droits de l'Homme via:
Je souhaite, comme Gaëtan Gorce et beaucoup d'autres, la Renaissance de notre Parti Socialiste, avec conviction.
Bien amicalement,
Gilbert de Pertuis en Luberon.
Rédigé par : Gilbert SOULET | 16 janvier 2008 à 17:05
Bonjour et merci pour ce texte dont l'évidence est telle que l'on se demande pourquoi nos camarades d'en haut n'y ont pas pnsé plus tot. Il semble que malheureusement nous avons à faire d'un cote à une valse hésitation de l'autre à un sarkozysme de gauche, "j'occupe un maximum d'espace méditatique pour me faire voir"...oui nous pouvons être inquiets pour notre Parti, ils sont en train de l'étouffer lentement mais surement...
Rédigé par : JJA | 16 janvier 2008 à 08:10
à l'issue du BN du 6 novembre, je faisais OUF ! nous n'allions peut-être pas à nouveau nous déchirer sur le sujet ! et bien non, une fois de plus les talents des éternels diviseurs se sont à nouveau exprimés. Il ne fait pas bon dire que l'on est socialiste en cette période !
Rédigé par : PARIS GUY à AUXERRE | 15 janvier 2008 à 21:40
@jmfayard
L'Europe est une famille. On dit la même chose du PS. Or, en famille, les décisions se prennent-elles à la majorité?
G. Gorce a tout à fait raison, pour sa part, de distinguer l'impératif de la clarté et celui de l'unité. Mais il ne voit pas que le choix de la clarté, en la circonstance, c'est l'exigence d'un référendum et donc le vote contre la réforme constitutionnelle. L'exigence de clarté implique aussi une opposition frontale à NS. On en est très loin, malheureusement.
Rédigé par : chatel | 15 janvier 2008 à 20:58
Je souahite que des voix comme la tienne s'élevent pour demander, voire exiger, l'unité et la solidarité dans le discours et dans l'action. Assez des aigris, des ambitions personnelles et des règlements de comptes!
Amitiés socialistes.
Rédigé par : Ketty Mendez | 15 janvier 2008 à 20:47
Bien dit !
L'Union européenne et le parti socialiste, deux créations fort utiles, sont en train de mourir à petit feu pour la même raison : l'obligation d'unanimité qui est le contraire de la démocratie qui suppose la discipline majoritaire.
Guérissons l'une et l'autre d'un coup d'un seul en faisant le choix de la clarté en ratifiant le traité de Lisbonne !
Rédigé par : jmfayard | 15 janvier 2008 à 20:00
Voilà ce qu'il faut dire. Un peu de discipline collective et de respect entre socialistes s'imposent. Merci. En route pour reconstruire le PS et la gauche avec Ségolène Royal !
Rédigé par : Etienne Roche | 15 janvier 2008 à 19:29
Et que Rocard et tout les pollueurs de débats constructifs rendent leur carte du PS, il y en a marre de leurs phrases assassines, vraiment marre.
Avec elle jusqu'au bout !!!!
Amitiés
Eddy
Rédigé par : benflasherbe | 15 janvier 2008 à 19:24
Bravo pour ta clareté qui constraste avec la cacophonie ambiante. Heureusement qu'avec S. Royal, il y aura des gens comme toi ou JL BIanco pour re-construire notre parti.
Rédigé par : FP NICOLAS | 15 janvier 2008 à 18:39