La seule ambition qui doit animer les socialistes doit être de réussir notre congrès pour en faire le point de départ de la reconquête politique et électorale. Notre rendez-vous ne doit donc servir de prétexte à différer les décisions ou empêcher l’émergence des solutions.
Le résultat obtenu par la motion de Ségolène Royal constitue une réalité politique qui s’impose désormais à tous puisque aucune alternative n’a été depuis une semaine en mesure de se constituer.
La raison en est simple : les différences de fond qui séparent les motions A,C et D sont telles qu’elles ne pourraient s’entendre que pour s’opposer à la démarche de Ségolène Royal mais non pour proposer un option positive pour l’avenir de notre parti.
Dans ces conditions et si l’on veut éviter l’impasse, chacun doit prendre ses responsabilités et favoriser un rassemblement qui ne peut s’effectuer qu’autour de Ségolène Royal et de l’ambition de construire un parti neuf qui retrouve son dynamisme, sa vitalité démocratique et le goût des idées.
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