Jean-François Lamour, rapporteur du projet de loi à l'Assemblée, a récemment émis de sérieux doutes quant à l'entrée en vigueur de la loi prévoyant l'ouverture de la concurrence des jeux en ligne avant la Coupe du monde de football en juin prochain. François Trucy, son homologue au Sénat, a pour sa part déclaré que cette échéance ne pourrait être respectée, à moins de trouver une « solution miracle ». Tous les acteurs de l'ouverture de la concurrence des paris hippiques, sportifs et du poker en ligne ont fait état jeudi dernier à Paris du même scepticisme.
Ces déclarations soulignent le caractère totalement irréaliste du calendrier adopté par la majorité. Le Groupe socialiste, radical et citoyen à l'Assemblée nationale demande au gouvernement de bien vouloir accéder à sa demande, réitérée plusieurs fois, notamment lors de l'examen du texte à l'Assemblée, de lancement d'une étude d'impact de la loi. Celle-ci aura pour mission d'évaluer les conséquences en matière de prélèvements fiscaux, de financement de la filière sportive et du monde hippique, de prise en charge des joueurs pathologiques et de protection des mineurs.
Le Groupe socialiste rappelle que cette demande intervient dans un contexte entaché de multiples scandales de matchs de football truqués. Cette actualité vient nous rappeler l'emprise néfaste du crime organisé sur les paris sportifs en ligne. Le groupe SRC demande donc au gouvernement de reprendre le temps de la réflexion pour éviter que la France ne mette le doigt dans un engrenage particulièrement dangereux, alors que, depuis l'arrêt de la Cour de Justice des communautés européennes, plus rien ne justifie une telle ouverture.
Gaëtan Gorce, député de la Nièvre
Ces déclarations soulignent le caractère totalement irréaliste du calendrier adopté par la majorité. Le Groupe socialiste, radical et citoyen à l'Assemblée nationale demande au gouvernement de bien vouloir accéder à sa demande, réitérée plusieurs fois, notamment lors de l'examen du texte à l'Assemblée, de lancement d'une étude d'impact de la loi. Celle-ci aura pour mission d'évaluer les conséquences en matière de prélèvements fiscaux, de financement de la filière sportive et du monde hippique, de prise en charge des joueurs pathologiques et de protection des mineurs.
Le Groupe socialiste rappelle que cette demande intervient dans un contexte entaché de multiples scandales de matchs de football truqués. Cette actualité vient nous rappeler l'emprise néfaste du crime organisé sur les paris sportifs en ligne. Le groupe SRC demande donc au gouvernement de reprendre le temps de la réflexion pour éviter que la France ne mette le doigt dans un engrenage particulièrement dangereux, alors que, depuis l'arrêt de la Cour de Justice des communautés européennes, plus rien ne justifie une telle ouverture.
Gaëtan Gorce, député de la Nièvre
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