Peu nombreux sont ceux, parmi les responsables politiques qui ont
construit leur destin sur les marges; qui ont pris tant à cœur le
service de l'intérêt public qu'ils n'ont jamais hésité à rompre, si
nécessaire avec leur parti ; dont la liberté de parole était commandée
par la force des convictions et le sens de l'État : Philippe Séguin
était de ceux-là. L'intransigeance, qui, pour l'homme politique,
pouvait apparaître comme un défaut, révélait en lui l'homme d'Etat.
Peu fait pour les seconds rôles, il n'aura jamais tenu le premier sans doute par cette faiblesse de caractère qui est celle des hommes forts : dédaigner les facilités du pouvoir au point de refuser de les prendre quand elles sont à portée ; croire en la force du témoignage autant - voire plus - qu'en celle de l'action. A ce titre, Philippe Séguin restera une référence : celle du dernier homme libre en politique... ou peut être l'un des derniers...
Peu fait pour les seconds rôles, il n'aura jamais tenu le premier sans doute par cette faiblesse de caractère qui est celle des hommes forts : dédaigner les facilités du pouvoir au point de refuser de les prendre quand elles sont à portée ; croire en la force du témoignage autant - voire plus - qu'en celle de l'action. A ce titre, Philippe Séguin restera une référence : celle du dernier homme libre en politique... ou peut être l'un des derniers...
c'est un homme droit que Gaetan Gorce ..Ces interventions sont interessantes ..Esperons que Lionel Jospin sera aussi libre et desinteressé .
Rédigé par : eliane drut | 10 janvier 2010 à 21:44
M. Gorce,
vous faîtes partie, quoique dans une famille politique différente, de la lignée des grands hommes politiques tels M. P. Séguin.
Meilleures salutations.
André Guidi
Rédigé par : André Guidi | 08 janvier 2010 à 14:13