Dans le prolongement de mon travail sur l'exception d'euthanasie, j'ai déposé, le 22 décembre, une question écrite à la ministre de la Santé.
M. Gaëtan Gorce attire l'attention de Mme la ministre de la santé et
des sports sur la question de la qualité de transport des personnes
particulièrement vulnérables (malades en fin de vie, personnes
dépendantes ou handicapées), qui est appelé à se développer fortement
ces prochaines années compte tenu du vieillissement de la population.
Hormis les situations d'urgence gérées par le SAMU, ce type de
transport est assuré par des sociétés privées d'ambulances qui ne
disposent pas toujours des moyens et des véhicules adaptés et/ou de
personnels préparés à la prise en compte des situations les plus
délicates. Il souhaite savoir si elle est disposée à se saisir de ce
problème et à ouvrir une réflexion avec la profession pour parvenir à
une amélioration du confort des véhicules et, plus globalement, des
conditions même de transport des personnes les plus fragiles. Il
souhaiterait savoir si elle est favorable à la reconnaissance d'un
véritable "droit à la mobilité" pour ces catégories de patients, qui
pourrait se traduire par une certification des transporteurs.
Voici un nouveau communiqué sur ce sujet
Suite à la parution ce matin dans Le Parisien, d'un dossier sur le transport des personnes vulnérables, je me félicite que ce débat soit désormais public. Il ne s'agit pas de montrer du doigt une profession dans son ensemble mais d'insister sur la nécessité d'adapter les transports des malades à l'ensemble de notre société. De très nombreux efforts sont accomplis depuis des années pour faciliter le maintien à domicile de personnes atteintes de maladies graves ou handicapantes; de la même manière, dans un souci d'humanité, une loi est en cours d'adoption au Parlement visant à favoriser le retour des malades en fin de vie à leur domicile grâce à l'instauration d'un congé d'accompagnement.
La mobilité des malades particulièrement vulnérables est donc en train de devenir une question centrale. Or elle ne fait l'objet, aujourd'hui, de la part des pouvoirs publics d'aucune attention particulière. Voilà pourquoi il est urgent de se saisir de cette question afin d'engager une concertation avec les professionnels de santé comme de transports. Celle-ci pourrait déboucher sur un système de certification qui garantirait que les chauffeurs appelés à transporter des malades vulnérables aient reçu une formation appropriée et que les véhicules eux-mêmes soient adaptés afin d'éviter en particulier au maximum les secousses.
J'en appelle donc à la ministre de la Santé pour que, dans le prolongement de ma question écrite enregistrée le 22 décembre 2009, elle veuille bien traiter ce dossier en priorité.
Gaëtan Gorce, député de la Nièvre
Bonjour à tous,
Souffrance pour les malades dans les transports et souffrance au travail, les liens bel et bien présents. Je voulais réagir à l'article et le débat sur la souffrance au travail car j'ai l'exemple d'une société spécialisée dans le routage. Les femmes et hommes qui y travaillent sont facilement atteints à partir de 30 ou 40 ans de "maladies professionnelles" ne figurant pas forcément au tableau. Le routage entraîne beaucoup de gestes répétitifs, et aussi le port de charges de documents publicitaires. Poignets, coudes, articulations de l'épaule, le dos ... Plusieurs personnes de cette société ont des arrêts maladies, des opérations. L'une des personnes ne peut plus reprendre une activité professionnelle et aurait besoin d'un poste aménagé, on cherche à la faire partir. Cette société se porte mal financièrement. L'inspection du travail est déjà venue, la Cramif aussi, des sondages ont été faits par rapport au bruit alors que le véritable problème est dans la répétition des gestes et le port. Aucun poste n'est aménagé. Ce sont de vrais dégâts sur la santé des salariés qui ne s'en remettront jamais physiquement. Il y a des délégués du personnel mais pas syndiqués et dont le pouvoir est muselé semble-t-il. Malheureusemeny cette société "STAMP" est en région parisienne et donc ne se trouve pas dans la région de Ségolène. Peut-être aurait-elle incité cette société à réaménager tous ces postes de travail et à rendre viable cette société pour les salariés tout en permettant à l'entreprise de continuer à exercer son activité.
Dans ces conditions les transports en commun sont aussi éprouvants pour eux. J'avais déjà interpellé la région Ile de France au sujet des bus dont le confort laisse à désirer concernant le système de freinage (quand on est handicapté, âgé, on a beaucoup de mal à garder son équilibre et ces personnes prennent rarement le bus car elles ont peur de tomber.
Rédigé par : Françoise CLAIREAUX | 12 février 2010 à 01:05
Mr le Député,
je suis un petit ambulancier rural qui vient d'obtenir aujourd'hui ma validité pour la 3ieme année consécutive pour ma certification ISO 9001.
Je vous invite à visiter mon site internet www.ambulances-monge.com, afin de vous rendre compte que les cas, sités dans la presse, sont les faits d'ambulanciers très peu recommandables qui representes une minorité dans notre profession.
N'hésitez pas à discuter avec Mr Maurice LEROY député de ma circonscription du Loir et Cher.
Je reste à votre disposition pour en discuter.
Sincères salutations
Rédigé par : MONGE Sébastien | 05 février 2010 à 18:28