Par un curieux retournement des choses, l'idée d'un gouvernement économique est en train de passer de la gauche à la droite européenne.
Alors qu'il s'agissait à l'origine de coordonner les politiques budgétaires et fiscales pour soutenir la croissance, il n'est question désormais que de limiter les dépenses et de réduire les déficits. D'un outil mis au service du développement, le gouvernement économique se mue progressivement en instrument de la rigueur généralisée. Il serait temps que le PSE en prenne conscience sauf à se retrouver demain gros-jean comme devant !
Si nul ne peut être hostile à une remise en ordre des comptes publics, encore faut-il que cette ambition ne devienne pas une fin en soi ! Menée trop vite et surtout trop tôt, elle risque d'empêcher toute véritable sortie de crise. Conduite sans considération des inégalités qui affectent la zone euro, elle pourrait renforcer les plus riches ou les plus opportunistes au détriment des autres.
La crise interne à la zone euro est certes liée à l'impéritie de certaines gestions. Mais elle trouve surtout son origine dans les écarts de développement et de productivité qui séparent l'Allemagne de la France et plus encore des pays du sud de l'Union. Y répondre suppose donc d'obtenir non seulement plus de rigueur mais une réorientation des politiques nationales vers le progrès technique, l'innovation et la recherche. Cela veut dire un renforcement du budget européen rendu plus redistributif. Cela veut dire une attention accrue aux déficits extérieurs au moins autant sinon plus qu'aux déficits domestiques.
Voilà un programme pour la gauche qui doit cesser de voter des aides aux plans de rigueur en la dénonçant en France et qui devrait pouvoir expliquer en quoi sa vision de l'ordre financier est inséparable d’une ambition économique et sociale.
Alors qu'il s'agissait à l'origine de coordonner les politiques budgétaires et fiscales pour soutenir la croissance, il n'est question désormais que de limiter les dépenses et de réduire les déficits. D'un outil mis au service du développement, le gouvernement économique se mue progressivement en instrument de la rigueur généralisée. Il serait temps que le PSE en prenne conscience sauf à se retrouver demain gros-jean comme devant !
Si nul ne peut être hostile à une remise en ordre des comptes publics, encore faut-il que cette ambition ne devienne pas une fin en soi ! Menée trop vite et surtout trop tôt, elle risque d'empêcher toute véritable sortie de crise. Conduite sans considération des inégalités qui affectent la zone euro, elle pourrait renforcer les plus riches ou les plus opportunistes au détriment des autres.
La crise interne à la zone euro est certes liée à l'impéritie de certaines gestions. Mais elle trouve surtout son origine dans les écarts de développement et de productivité qui séparent l'Allemagne de la France et plus encore des pays du sud de l'Union. Y répondre suppose donc d'obtenir non seulement plus de rigueur mais une réorientation des politiques nationales vers le progrès technique, l'innovation et la recherche. Cela veut dire un renforcement du budget européen rendu plus redistributif. Cela veut dire une attention accrue aux déficits extérieurs au moins autant sinon plus qu'aux déficits domestiques.
Voilà un programme pour la gauche qui doit cesser de voter des aides aux plans de rigueur en la dénonçant en France et qui devrait pouvoir expliquer en quoi sa vision de l'ordre financier est inséparable d’une ambition économique et sociale.
Gaëtan Gorce
Il me semble que le seul discourt qui vaille aujourd'hui concerne l'économie et la finance. Le social est devenu la constante d'ajustement pour plaire au système financier.
Je ne sais si l'on mesure à sa juste valeur les conséquences de la casse sociale, la possible réaction de peuples acculés à la paupérisation.
Comment comprendre que au 21ème siècle on revienne sur des acquis sociaux alors que le monde de la finance, utilise les fruits du travail non partagés pour la spéculation.
Peut être que les politiques, avant de rechercher des solutions à tous, devraient faire une analyse profonde.
J'ai la sensation que nos politiques sont dans la position du surfeur qui ne maitrise plus sa vague.
Vu d'Afrique; svp évitez le copier coller.
Rédigé par : christian PRIOUX OUAGADOUGOU BURKINA FASO | 28 mai 2010 à 20:47
quand une idee qui etait de gauche est adoptee par la droite , mefiance, c est pour soutirer de l argent car quoi de plus etranger a la droite qu un gouvernement economique , on voudrai reglementer la politique du renard dans le poulailler!
la droite qui voit qu au niveau finance ca va continuer a aller tres mal et pour longtemps souhaite trouver des associes pour pouvoir diluer ses responsabilites!
que l on y prenne garde et qu on se souvienne de la reflexion de jean jaures:
quand la droite m applaudit je m interroge
girard rene
Rédigé par : GIRARD RENE | 25 mai 2010 à 21:25