Les évènements qui se déroulent en Grèce sont le résultat de la double humiliation dont le peuple grec est aujourd’hui victime :
Humiliation infligée par ses propres Gouvernements qui ont masqué la réalité des comptes et placé le pays dans une situation impossible au sein de la zone euro.
Humiliation, aussi, infligée par les dirigeants de la zone euro qui n’ont pas su réagir à temps et qui, surtout, n’ont pas su le faire dans un véritable esprit de solidarité.
Il aura fallu attendre en effet plusieurs mois avant que l’Union européenne ne se saisisse du dossier ; les solutions qui ont été arrêtées lors des différents sommets ont été imposées à la Grèce sans qu’elle soit directement associée ; celle-ci a été immédiatement désignée à la vindicte de l’opinion et des marchés ; enfin, un plan d'austérité lui a été imposé qui va bien au-delà de ce qui peut être raisonnablement respecté.
Dans toute cette affaire, comment ne pas dénoncer la défaillance du leadership européen ? Le Président de l’Eurogroupe comme celui de la Commission européenne ont été totalement absents, abandonnant le terrain aux États qui ont fait passer la solidarité après leurs intérêts politiques internes.
Il est temps que l’Europe se ressaisisse et se dote d’une véritable gouvernance. A défaut, c’est toute la zone euro qui sera menacée par contagion, faute d’un véritable et incontestable dispositif de solidarité.
Gaëtan Gorce
j'ai voté oui à l'Europe, à "une certaine idée européenne" en rêvant d'une entité où la solidarité entre les pays ne serait pas qu'un voeux pieux et hypocrite devant les micros des médias, où un ciment social commun permettrait aux plus modestes d'être tirés par le haut et non pas le contraire. Je rêve encore de cette Europe des peuples "de l'Atlantique à l' Oural". Malgré les désastres affichés, l'indécence du système bancaire, des spéculateurs de toutes sortes cautionnés par des Sarko et Cie, la mollesse, l'inconsistance des pays moteurs de cette europe face aux problèmes grecques dont ils devaient bien avoir connaissance, je donnerais encore ma voix à cette Europe des peuples. Mais pour y parvenir, faut-il une révolution européenne ? Encore faudrait-il, que,déjà, en France, nos syndicats cessent de manger la soupe du gouvernement et soient un plus combatifs et efficaces
Rédigé par : danièle lenoir | 16 mai 2010 à 18:49
Et maintenant, Mr le Député?
Encore faire chorus avec l'Elysée, l'UMP, le FN....pour un "Haro" sur les dirigeants européens qui proposent une discipline budgétaire commune?
Après que la France ait bien profité de l'Europe, et marché sur les critères de convergence de l'euro, notamment le plafond de 3 % de déficit public..?
Ah! la belle souveraineté, pour faire du déficit public. Au profit de qui?
Puis le récupérer, à charge de qui?
Mais tiens!? je vois que le Portugal parle d'une hausse des impôts. Proportionnelle au revenu, donc.
Vrai que la révolution des oeillets, c'est plus récent que 1789...
Je sais, Barroso aussi est portugais; il commence peut-être à réfléchir?
Rédigé par : alphonse | 13 mai 2010 à 15:02
aux dernieres nouvelles le gouvernement socialiste de madrid baisse de 5 pour cent le traitement dans la fonction public , bloque les retraites , ca ne fait que commencer , les chefs font payer leurs erreurs au petit peuple conme je le disais il y a quelques jours, voila ce qu il ne faudra pas faire en france
a moins de vouloir degouter les francais de croire a la vertu des politiques
girard rene
Rédigé par : GIRARD RENE | 12 mai 2010 à 18:24
Le constat est bon, la solution de la gouvernance économique européenne est évidente et souhaitable... Ms ne va-t-elle pas arriver trop tard, les instances europeennes restent assez muettes face aux états...
Je pense que nous sommes rentrés dans une phase critique, on enterre la Grèce (c'est évident qu'elle ne pourra pas assumer le plan de rigueur qu'on lui impose), on s'inquiète pour le Portugal ou l'Espagne, et l'Irlande ne se porte guère mieux...( c'est la contagion de la spéculation ???....)
En clair , je pense que nous sommes à une nouvelle période charnière de l'histoire... et même ma nature optimiste ne m'augure rien de bon...
La troisième guerre mondiale sera-t'elle purement économiquue et encore plus devastatrice que les deux autres....
Rédigé par : Jérôme | 08 mai 2010 à 08:56
Oui, Monsieur Gorce...mais vous êtes député...PS...du groupe SRC...
Pourquoi y avait-il besoin que vous cautionniez l'UMP pour ce "collectif budgétaire"..?
Et laisser la direction du PS charger le brave député du 54 pour déclarer ses "regrets"
d'avoir eu à le faire..?
http://christianeckert.over-blog.com/article-les-banques-ont-encore-gagne-49836700.html
C'est dramatique. Voire bientôt tragique!
Ce sont les marchés qui font la politique...
Rédigé par : alphonse | 06 mai 2010 à 11:09
oui bien sur apres la grece la zone euro sera menacee par contagion, et ceux qui nous ont conduit ou nous sommes sauront s exonerer des reparations qui vont encore etre supportes par le petit peuple, cela en periode de paix!
nous ne nous dirigeons pas vers le pays ou coule le lait et le miel, nous allons nous retrouve seulement pauvre comme job!
girard rene
Rédigé par : GIRARD RENE | 05 mai 2010 à 22:28
on commence par le voir , mais l europe n aura ete que l europe des banquiers et des marchands, pas celui des peuples que l on a amalgame souvent malgre eux a l aide d une intense propagande peu digne de pays se qualifiant de democratique
je l ai dit souvent et au risque de rabacher : l europe des peuples reste a faire avec un ciment social commun, mais qui fera cela pas les banquiers pas les marchands, les chiens ne font pas des chats
il faut un minimum de points communs pour se sentir solidaire les banquiers et marchands s en fichent je les entends dire cause toujours!
girard rene
Rédigé par : GIRARD RENE | 05 mai 2010 à 21:44