Le 3 mai dernier, le CSA annonçait qu'il allait, pour des raisons de santé publique et à la manière de ce qui se fait en Grande-Bretagne, interdire la publicité pour les jeux en ligne entre 5h du matin et 22h30.
Face aux très fortes pressions des grands groupes de multimédia, appâtés par les 750 millions d'euros qui, selon les estimations, devraient être dépensés en publicité dans les trois prochaines années, le CSA a prestement battu en retraite.
Et le 19 mai, il annonçait qu'il n'interdisait la publicité qu'une demie heure avant et une autre demie heure après les émissions destinées aux mineurs.
Au moment où la Cour de Justice de l'Union européenne vient de rappeler que les monopoles d'Etat sur les jeux d'argent en ligne se justifient pour lutter contre la dépendance au jeu et contre la criminalité, il est plus que regrettable que le premier rempart censé protéger le téléspectateur et l'usager, à savoir le CSA, ait déjà cédé.
Gaëtan Gorce
c est bien la preuve que nous sommes en ploutocratie et non en democratie ,l argent et la propagande mais ne sommes nous pas heureux d voir en plus les jeux du cirque , combien de pauvres diables qui devraient s interesser a leur retraite vont regarder les grands pretres du dieu foutix retribues a plusieurs centaines de milliers d euros par mois , la betise n a malheuresement pas de limite et dans le fond on a ce que l on merite , et encore ces comediens du foot se plaignent ils du fisc ils cherchent des cieux meilleurs! comme quoi le bouclier fiscal n est pas suffisant , plus qu un bouclier il est necessaire de leur procurer une tortue romaine , c est peut etre une idee a creuser!
girard rene
Rédigé par : ,GIRARD | 14 juin 2010 à 20:26