Je viens de quitter l'hémicycle au beau milieu de la séance des questions. Effaré, écœuré, comme, je voudrais l'espérer, tous ceux qui ont assisté à cet insupportable déballage.
Voilà trop longtemps que cela dure! Depuis quinze jours, les mises en cause à l'égard d'Eric Woerth n'ont cessé. Elles s'appuient sur des interrogations légitimes. Elles justifient des questions, mais aussi des réponses qui ne viennent jamais. Mais elles s'inscrivent aussi dans un contexte général qui, de cigares en cumul de rémunérations publiques, est devenu totalement délétère.
Lorsque l'opposition n'a d'autre choix que d'attaquer sans cesse pour tenter d'obtenir la vérité au risque, à tout moment possible, de passer les limites ; lorsque le gouvernement et sa majorité font le pauvre choix de contre-attaquer en mettant en cause une candidate à la Présidence de la République et un ancien Chef de l'Etat, au risque de semer partout les ferments d'un large sentiment de dégoût, l'on est en droit de s'inquiéter pour notre République.
Je ne peux sans souffrir, moi qui suis attaché à cette Assemblée, assister à cette sorte de descente aux enfers dont sourient et se repaissent les extrêmes. Que peuvent penser nos concitoyens en observant de tels agissements? Que peut leur inspirer le sourire sarcastique d'un ministre mis en cause et qui ne semble nullement troublé par la lutte qui s'engage autour de lui? Que peut leur inspirer l'attitude d'un Premier ministre qui s'efforce de transformer une question d'éthique et de droit en affrontement partisan? La vérité ne serait-elle pas le moindre des respects à leur égard?
Parce qu'enfin les seules question auxquelles il convient de répondre sont bien celles de savoir si oui ou non, le ministre du Budget a plus ou moins confondu ses intérêts, ceux de son parti et ceux de l'Etat. En mettant tout en œuvre pour y échapper, non seulement le gouvernement conforte la suspicion, mais empêche cette affaire ravageuse pour l'esprit public de trouver sa conclusion.
Voilà trop longtemps que cela dure! Depuis quinze jours, les mises en cause à l'égard d'Eric Woerth n'ont cessé. Elles s'appuient sur des interrogations légitimes. Elles justifient des questions, mais aussi des réponses qui ne viennent jamais. Mais elles s'inscrivent aussi dans un contexte général qui, de cigares en cumul de rémunérations publiques, est devenu totalement délétère.
Lorsque l'opposition n'a d'autre choix que d'attaquer sans cesse pour tenter d'obtenir la vérité au risque, à tout moment possible, de passer les limites ; lorsque le gouvernement et sa majorité font le pauvre choix de contre-attaquer en mettant en cause une candidate à la Présidence de la République et un ancien Chef de l'Etat, au risque de semer partout les ferments d'un large sentiment de dégoût, l'on est en droit de s'inquiéter pour notre République.
Je ne peux sans souffrir, moi qui suis attaché à cette Assemblée, assister à cette sorte de descente aux enfers dont sourient et se repaissent les extrêmes. Que peuvent penser nos concitoyens en observant de tels agissements? Que peut leur inspirer le sourire sarcastique d'un ministre mis en cause et qui ne semble nullement troublé par la lutte qui s'engage autour de lui? Que peut leur inspirer l'attitude d'un Premier ministre qui s'efforce de transformer une question d'éthique et de droit en affrontement partisan? La vérité ne serait-elle pas le moindre des respects à leur égard?
Parce qu'enfin les seules question auxquelles il convient de répondre sont bien celles de savoir si oui ou non, le ministre du Budget a plus ou moins confondu ses intérêts, ceux de son parti et ceux de l'Etat. En mettant tout en œuvre pour y échapper, non seulement le gouvernement conforte la suspicion, mais empêche cette affaire ravageuse pour l'esprit public de trouver sa conclusion.
M. Woerth doit partir (pour revenir si la Justice lui donne raison), sinon, avec l'esprit de la République, ce sont les citoyens qui s'en iront. Pour quelques uns, vers l'opposition, pour la plupart, vers la colère ou la résignation...
Gaëtan Gorce
Monsieur Gorce,
Question retraite : important
Handicapée taux 50/79 % (mdph) pour maladie rare -fibromyalgie poly handicap- personne ne quotise pour moi (il faut 80%)
Je ne peux travailler.
J'ai élevé 4 enfants et travaillé les 3o premières années de ma vie.
J'ai 57 ANS aujourd'hui 22 JUILLET 2010
Je vie seule (divorcée)
Je vous contacte au nom d'autres personnes dans le même cas que moi et qui ne touchent que l'AAH, pas droit à l'invalidité sécu pour raison administratives
C'est une catastrophe ce projet de loi pour nous femmes handicapées et seules!!!
Battez vous svp
et faites suivre ce message à toutes et tous :
J'ai 590 euros d'AAH par mois : prélever le moindre centime pour une retraite m'est impossible! trop de soins restent à notre charge déjà.
Battez-vous pour nous toutes! j'ai essaye de vous twitter mais ne j'y arrive pas.
Merci
Anne Nymette.
Rédigé par : Nymette | 22 juillet 2010 à 14:26
je pense que GAVORY a raison et qu il est bon de lire autre chose que le bla bla habituel, une seule chose ou je pense qu il se trompe c est quand il pense que nous sommes en democratie , en theorie oui dans les faits non , meme au moment du vote car il a ete precede d un tir de barrage de toute l artillerie lourde d un etat , je veux dire que la propagande est intense a dose journaliere et que l on en sort pas frais comme un gardon le jour des elections
Gaetan Gorce a evoque un jour la grandeur vers qui nous devrions tendre, il n y a pas a chercher loin: faire de la France une veritable democratie ce serait deja pas mal non?
girard rene
Rédigé par : ,GIRARD | 01 juillet 2010 à 19:27
A ce titre vous me disiez que la seule faute qui puisse destituer un président de la république est la traitrise. Un traitre à la nation es un représentant de la nation qui agit contre l'intérêt de sa nation. Sarkozy n'agit pas comme il l'avait dit et agit meme contre les intérêts des français. mais La nation c'est le PEUPLE, pas son gouvernement!!!
Rédigé par : gavory | 01 juillet 2010 à 13:53
Les citoyens pensent Qu'on leur demande sans cesse de l'honnêteté, du respect et de la solidarité et que ceux qui sont censés représenter ces valeurs se baignent dans la fange de la corruption, des privilèges. Il me gêne particulièrement que le mot "élite" soit utilisé de façon réccurente en parlant d'hommes politiques. Nous sommes dans une démocratie (pouvoir du peuple), un système de gouvernance du peuple par la peuple. Elite sous entend les privilèges, une position exceptionnelle, une valeur humaine non commune. Un gouvernement est élu par le peuple pour défendre ses intérêts. Aujourd'hui nous sommes une démocratie qui n'en n'a plus que le nom où le gouvernement tente de sauver une France qui n'est pas celle de son peuple mais une image de la France. Mais sans les français, la France n'est plus. Ce n'est pas l'élite politique qui a fait la France, c'est une élite culturelle, scientifique, une histoire. Un gouvernement n'a jamais fait la grandeur d'un pays. La nouvelle majorité est parvenue au moins à une chose: opposer le peuple au pouvoir ouvertement aux yeux de tous. C'est un choix. Mais le peuple français a toujours su rappeler à ses différents pouvoirs que lorsqu'il refuse de suivre le pouvoir, c'est le pouvoir qui tombre, jamais le peuple! Les abus successifs du gouvernement sont dangereux. 3 millions de chomeurs. Des élus (et non pas élites!!!) plus préoccupés par leur image que par la vie des gens. Un président impulsif (franchement qu'en avons nous à faire que l'Equipe de France ait perdu? ils ont ridiculisé la France d'accord, amis notre Président avait très largement pris les devants! et ce ne sont pas ces bouffons avec leur ballon et leur jogging, payés 900 fois le salaire d'un smicard qui représentent la France! J'espère!!).
CE qui peut etre calme le peuple actuellement c'est la conviction qu'il n'y en a plus que pour un an et demi. 2012 sera une grande date. Une grande date de l'histoire des peuples si Sarko est réélu, une grande date de l'Histoire si la gauche est élue, avec un grand handicap: un droit à l'erreur inexistant!!!
Rédigé par : gavory | 01 juillet 2010 à 13:48
CERTES C EST BIEN UNE DESCENTE AUX ENFERS,DANTE QUI ETAIT AUSSI UN POLITIQUE CONNAISSAIT BIEN LE PROBLEME:PAS DE PRECIPITATION IL Y A DE LA PLACE POUR TOUS
APRES AVOIR FRANCHI LE VESTIBULE DES LACHES,CHAQUE CERCLE AURA LES SIENS,MALGRE TOUT EN CE MOMENT C EST LE HUITIEME CERCLE QUI POSE PROBLEME CELUI DES FRAUDEURS,MAIS IL RESTE DE LA PLACE DANS LE NEUVIEME CELUI DES TRAITES J EN VOIS 2 OU 3 VENANT DE L OPPOSITION QUI S Y TROUVENT, ILS FERONT BIEN UNE PETITE PLACE N ETANT PAS DIFFICILE SUR LE CHOIX DE LEURS VOISINS
GIRARD
Rédigé par : ,GIRARD | 30 juin 2010 à 20:19
LES GENS AU POUVOIR GERE LA FRANCE COMME UNE ENTREPRISE ILS SE COMPORTENT AVEC L OPPOSITION COMME AVEC LEUR PERSONNEL ,VOUS N ETES A LEURS YEUX GUERE MIEUX QUE LES RESSOURCES HUMAINES D UNE GRANDE ENTREPRISE,TU AS PARLE UN JOUR DE GRANDEUR,NE SERAIT CE PAS FAIRE QUELQUE CHOSE DE GRAND QUE DE RENDRE AUX FRANCAIS LEUR DIGNITE QU ILS DOIVENT METTRE DE COTE EN RENTRANT A L USINE OU AU BUREAU
NON UN PAYS NE SE CONDUIT PAS COMME UNE ENTREPRISE OU ALORS C EST UNE FORME DE DICTATURE UN CITOYENS DOIT POUVOIR L ETRE 24 HEURES SUR 24
GIRARD
Rédigé par : ,GIRARD | 30 juin 2010 à 17:16