Comme beaucoup d’entre vous, je me suis installé devant mon poste de télévision jeudi soir, un peu contrit, un peu contraint sans être sûr de faire le bon choix. Pour autant, au fur et à mesure du débat, je me suis, j’imagine comme chacun des téléspectateurs qui souhaitent la victoire de la gauche, un peu détendu. Au regard de ce que nous avions l’habitude d’entendre, le débat était plutôt de bonne tenue.
Chaque candidat a soigneusement évité d’attaquer son voisin, même si l’on a senti que certains pouvaient parfois être tentés de sortir les griffes. Mais les socialistes ne doivent pas avoir honte de disposer ainsi d’une collection de talents qui n’ont pas ignoré les vrais sujets, à commencer par la situation économique. C’est parce qu’il était vide de promesses que ce tour de table en est riche ! Il a discuté du fond sans jamais le toucher parce que l’on en manque… Les socialistes, sous l’impulsion en particulier de François Hollande et de Manuel Valls doivent bien admettre que la situation économique et financière laissera peu de marge de manœuvre et que la remise en ordre des comptes publics sera un préalable indispensable avant toute action de réforme d’envergure. Je me suis réjoui de voir Manuel Valls faire preuve de force de conviction et d’exprimer ainsi à l’écran une volonté, une détermination dont la sincérité ne semble faire aucun doute.
Au total les socialistes n’ont pas à regretter d’avoir engagé un tel processus, il est novateur. Il est sans doute, comme le fait remarquer Rémi Lefebvre dans un de ses derniers ouvrages, la marque d’un échec, celui du parti à se rénover de l’extérieur. Mais il faut espérer après un débat de cette qualité, qu’une mobilisation des électeurs puisse intervenir qui permette alors sa rénovation par l’extérieur… c’est le sens même du pari des primaires !
Conscient de la morosité que peux engendrer la situation économique , mais aussi les affaires j'ai retrouvé une chanson d'après guerre qui peut contribuer à rendre le morale à la classe politique en ne changeant rien aux paroles ou si peu:
Oû vas- tu Bazire
sur ton cheval perché ?
je vais à la ville
le vendre au marché
ton cheval claudique-mais vois tu pour t'obliger-contre une vache magnifique -je peux l'échanger
stop: "je vous demande de vous arrêter"
girard
Rédigé par : girard rene | 22 septembre 2011 à 13:16
L'heureuse surprise est elle à monsieur Gorce ce que la divine surprise était à Maurras j'espère que la similitude s'arrête au titre .
Je pense aussi qu'il est bien que le débat ait eu une bonne tenue, car si parmi les candidats beaucoup seront appelés et peu seront élus il faut savoir qu'ils ne seront pas de trop pour servir le moment venu .
Il sera peut être bon d'exiger le voeux de pauvreté de la part des futurs ministres car quand on voit la tournure que prennent les affaires on est jamais trop prudent, sans exiger qu'ils aillent nu pied comme les carmes déchaussés ou se déplace sur un âne en signe d'humilité.
Redresser la situation sera plus que difficile mais comme disait Guillaume D'Orange: "il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre , ni de réussir pour persévérer "il ne faudra donc pas de tièdes mais des gens déterminés avec la foi qui fait bouger les montagnes,le parti socialiste est je pense assez riche pour trouver ceux là dans son sein. girard
Rédigé par : girard rene | 21 septembre 2011 à 20:27
Et s'il il fallait une réforme fiscale d'envergure pour remettre sur la voie de l'ordre, les finances publiques!c'est exactement le contraire que tu préconises !Si c'est pour ne toucher à rien sous prétexte qu'il n' y aura peu de marge de manoeuvre je vous l'ai déjà dis :rester chez vous.
Manuel walls a la plupart du temps les conceptions les plus à droite dans votre parti qu'il fasse preuve de conviction me parait de très mauvais augure pour la suite...
Rédigé par : girard rene | 19 septembre 2011 à 20:55
Bien sur vu la situation économique même les croyants ne s'attendent pas à des miracles, alors vous pensez bien les athées!
Mais l'on peut se dire que si l'on fait un préalable de la remise en ordre des comptes publics , alors la moindre réforme sera remise aux calendes grecques,par contre si l'on se donne les moyens de faire rendre gorge à ceux vers qui le pouvoir a fait couler le Pactole les choses deviennent différentes,encore faut il avoir cette volonté politique sans qui rien n'est possible.
Certes il est bien de ne pas faire de promesses quand on sait que l'on ne pourra pas les tenir mais surtout ne faites pas la politique de Tardieu "il faut faire payer les pauvres, ils sont moins riches que les riches, mais ils sont plus nombreux"nous avons déjà donné.
Quant au processus concernant les primaires cela va faire des émules dans quelques années même la droite, UMP,PMU , le centre etc s'y mettrons,j'imagine déjà le spectacle ! girard
Rédigé par : girard rene | 19 septembre 2011 à 17:25