Chers amis,
Je ne pourrai malheureusement pas me rendre à Toulouse pour la conférence que je devais donner à Supaéro.
Une nouvelle date sera bientôt définie, que je vous communiquerai au plus vite.
« La politique semble de plus en plus éloignée des préoccupations des gens. Pire, elle semble ne même plus s’inspirer des idées qui sont à l’origine des clivages partisans. Peut-on agir sans penser ? Et la politique peut-elle garder un sens si elle n’est plus reliée à une histoire et à une philosophie ? Ces questions seront abordées à partir de l’exemple (bon ou mauvais ?) du mouvement socialiste. »
Au seuil de l’importante année électorale que nous allons vivre, ces quelques lignes écrites, à ma demande, par un élu qui ne sépare pas son action d’une réflexion historique et philosophique sur l’engagement citoyen me paraissent poser les bases d’un dialogue à plusieurs voix – et quelles que soient, bien sûr, nos propres opinions et/ou orientations personnelles – sur la situation actuelle du politique dans la situation de crise que connaît notre pays.
Je suis donc particulièrement reconnaissant au Sénateur Gorce d’avoir accepté mon invitation à ouvrir, cette année, le cycle de nos conférences en « arts & cultures » à l’ISAE. L’enthousiaste réponse des anciens comme des élèves en formation à SUPAERO pour animer cette soirée me paraît confirmer l’urgence et l’intérêt d’un tel débat sur les enjeux et le sens de la politique aujourd’hui. Yves Charnet, 9 janvier 2012
Commentaires