Je vous invite à télécharger le petit document de présentation du dispositif Coup de Pouce Clé, que nous expérimentons à La Charité depuis 6 ans, afin d'accompagner les enfants de CP fragiles en lecture dans leurs apprentissages fondamentaux.
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Je vous invite à télécharger le petit document de présentation du dispositif Coup de Pouce Clé, que nous expérimentons à La Charité depuis 6 ans, afin d'accompagner les enfants de CP fragiles en lecture dans leurs apprentissages fondamentaux.
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Je vous invite à lire le blog de Vincent Hugueux, journaliste au service Monde de l'Express, suite au courrier du ministre tchadien de la Justice que nous avons reçu :
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Si vous souhaitez écouter ou réécouter l'émission d'hier soir, "Le débat du jour", sur RFI, dans laquelle je débattais avec Tugdual Derville, vous pouvez le faire à cette adresse :
http://www.rfi.fr/emission/20120307-euthanasie-active-faut-il-legaliser
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Chers amis,
Je serai ce soir l'invité de l'émission "Le débat du jour" sur Radio France Internationale de 19h10 à 19h30. Je débattrai avec M. Tugdual Derville, sur le thème "Euthanasie active, faut-il légaliser" ?
Vous pouvez écouter l'émission sur 89.0 FM, ou sur le site de la radio : http://www.rfi.fr/
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Gaëtan Gorce vient d’interpeler le Garde des Sceaux, ce soir au Sénat, sur le courrier qui lui a été directement adressé, ainsi qu’à Jean-Pierre Sueur, Président de la Commission des Lois, par le Ministre de la Justice tchadien à propos de l’affaire Ibni Oumar Mahamat Saleh.
Voici 4 ans que les deux parlementaires se battent pour obtenir la vérité sur les conditions de la disparition et de la mort probable de ce défenseur des droits de l’homme qui était le premier opposant au Président Déby, dont on n’a plus de nouvelles depuis le 3 février 2008.
Au mépris des engagements pris par le gouvernement tchadien auprès de la Communauté Internationale (en particulier auprès de l’Union Européenne et de l’Organisation Internationale de la Francophonie), le Ministre de la Justice du Tchad accuse les deux parlementaires de chercher à intimider les juges tchadiens et les invite à cesser « toute interférence ». Ce type d’intervention directe, d’un gouvernement étranger, auprès de parlementaires d’un autre État pour les empêcher d’accomplir leur mission, est à la fois inédit et inacceptable. Il convient en effet de souligner que la disparition d’Ibni avait fait, voici deux ans, l’objet d’un vote à l’unanimité de l’Assemblée Nationale, exigeant la poursuite et l’approfondissement de l’enquête. La démarche tchadienne est manifestement motivée par le souci de détourner l’attention de l’inertie dont fait preuve la Justice tchadienne qui n’a pas progressé d’un pouce dans ce dossier depuis l’été 2008, conduisant la famille à déposer plainte auprès du Parquet de Paris au chef de torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.
L’interpellation de Gaëtan Gorce visait également à placer le gouvernement français devant ses responsabilités. Il lui paraît en effet opportun que le chef de l’Etat, qui a malheureusement souhaité accueillir le Président tchadien à Marseille lundi prochain, et qui s’était engagé à obtenir le règlement de cette affaire, profite de cette occasion pour rappeler à Idriss Déby Itno ses obligations au regard de la Communauté internationale.
Communiqué de Gaëtean Gorce - Sénateur de la Nièvre
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Monsieur le Président, Monsieur le Ministre, Messsieurs les Présidents de Commissions,Mes Chers Collègues,
La proposition de règlement qui est l’objet de nos discussions de ce soir arrive au bon moment ! Il est regrettable en revanche qu’elle n’apporte pas plus de bonnes réponses… Comment en effet ne pas se réjouir d’un débat qui se fait l’écho des préoccupations croissantes de nos concitoyens ? Une prise de conscience est en train de s’opérer, je crois, non plus seulement quant aux opportunités que représente le Net, mais aussi quant aux risques qu’il peut, faute de précautions, faire peser sur nos libertés.
L’actualité de ces derniers jours nous a une fois de plus démontré que la protection de nos données personnelles n’est pas encore garantie, et ce d’autant plus que la quantité et la diversité des informations que l’on recense comme des « données personnelles » ne cessent de s’accroître : des données biométriques comme l’empreinte digitale ou la couleur des yeux, la localisation géographique à un instant T, ou encore l’adresse IP de son ordinateur, sont autant d’informations recensées et conservées par de nombreux acteurs, parfois sans nous en informer. Ainsi de cet artisan du Maine et Loire, qui vient d’assigner Google en référé pour l’avoir photographié à son insu dans son jardin, et avoir diffusé ce cliché sur internet pour son service Street-View. Je pourrais tout aussi bien prendre l’exemple des nouvelles règles de confidentialité de Google, que l’entreprise a imposées aux utilisateurs français, malgré l’avis défavorable de la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL), qui estime que ces règles ne respectent pas les exigences de la directive européenne en vigueur en matière de protection des données personnelles. Google qui, depuis le 1er mars, peut ainsi croiser des informations recueillies par ses différents services concernant un même utilisateur, et utiliser des données recueillies sur son téléphone Google pour lui proposer, lors de son prochain passage sur Internet depuis son ordinateur, une publicité en conséquence.
Cette prise de conscience est d’autant plus fondamentale qu’elle touche au cœur de l’une des luttes centrales que devra mener la démocratie ces prochaines décennies, à savoir comment protéger les individus tels que définis par le libéralisme politique depuis près de deux siècles, de la menace que représentent le poids massif, l’opacité, le pouvoir tentaculaire de grandes organisations.
La difficulté est encore accrue par le fait que l’enjeu de sécurité semble désormais primer sur celui de la liberté. Pour assurer son confort ou sa tranquillité à l’égard de menaces potentielles, l’individu et même le législateur (on vient de le voir à propos du fichier biométrique) ne sont-ils pas prêts, pour se prémunir d’une menace virtuelle, à ignorer la menace bien réelle, orwellienne et concrète, d’organisations publiques ou privées capables de stocker et d’exploiter toutes les données possibles sur toutes les personnes possibles ?
Aussi, s’il faut se réjouir que la Commission européenne ait choisi de faire progresser certains droits, comme celui à l’oubli numérique ou le droit au consentement, on ne peut néanmoins que regretter qu’elle soit restée à mi-chemin, comme partagée entre son souci de protéger les personnes contre différentes formes d’intrusion, et son obsession de simplifier la tâche des entreprises.
Il était donc important que notre Commission des Lois se saisisse de la proposition de règlement européen relatif à la protection des données personnelles qui aura des incidences directes sur notre usage quotidien des outils numériques et sur nos droits. Les réformes proposées par la Commissaire européenne Mme Reding présentent en l’état actuel des choses autant de points faibles que d’avancées. En retenant le « critère du principal établissement », elle va éloigner les citoyens des autorités administratives en charge de la protection de leurs données personnelles. En privilégiant un contrôle a posteriori, on livre le citoyen à des pratiques qui ne cesseront que pour autant qu’elles soient découvertes ou révélées. En confiant à la Commission un large pouvoir d’exécution, on alourdit un processus législatif et réglementaire pourtant déjà opérationnel dans plusieurs pays, à commencer par le nôtre.
Mais le véritable débat va plus loin : il est de savoir si nous sommes encore capables, comme l’étaient nos prédécesseurs voici plus de deux siècles, de réaffirmer les droits inaliénables de l’Homme, face aux intérêts politiques et sécuritaires mais aussi économiques et technologiques diffus, dont la nature est de chercher à échapper à tout contrôle. Le libéralisme économique est sa propre négation s’il oublie que son fondement se trouve dans la sûreté garantie à chaque membre du corps social. Que la menace vienne de l’État ou d’intérêts particuliers. Aussi faut-il souhaiter que ce débat (dont il faut remercier les Présidents des Commissions des lois et des affaires européennes d’avoir pris l’initiative) ne soit que le début d’une réflexion collective plus large et plus approfondie. Le Président Obama a évoqué une possible Charte des droits de l’Homme sur Internet.
Pourquoi notre Parlement ne prendrait-il pas l’initiative d’une convention parlementaire mondiale, destinée à concrétiser cette idée pour, 223 ans plus tard, adopter une nouvelle déclaration tout aussi nécessaire et universelle que la précédente, visant à protéger les droits de l’homme contre les menaces nouvelles qui pèsent sur sa sécurité, son intimité, sa mobilité, sa liberté d’expression et d’opinion ?
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D'où nous vient ce sentiment bizarre qu’une seule des importantes compétitions en cours semble s'inspirer un peu de ce mot si français sur lequel meurt Cyrano : du panache ?
À regarder courir sur toutes les largeurs des terrains Gallois bondissants, vaillants Écossais, batailleurs Irlandais, solides Anglais et moelleux Français, nul doute que ce noble sport de Rugby n'en est pas dépourvu ! Mais à suivre tous nos candidats à la présidentielle, y compris celui que je soutiens, l'altier François Hollande, et celui que je combats, l’inénarrable Nicolas, je reste sur ma faim. Foin de ces attaques de trois quarts qui font se lever un stade, de ces généreuses envolées venues de l’arrière, de ces conquêtes en touche où il faut bondir plus haut que quiconque. Mais plutôt des rucks confus où s’endort le ballon, des placages un peu haut à la limite de la faute, et un jeu au pied qui donne le sentiment de vouloir se débarrasser du cuir plus que de le faire courir... Le panache, me direz-vous, a disparu avec les dernières charges de cavalerie et seuls les nostalgiques de ce (faux) conservateur de John Ford peuvent y trouver à redire. Et ce n'est pas sans peine que l’on trouvera des exemples de panache en politique : Mendès démissionnant du gouvernement de Gaulle à la Libération, faute que sa politique de redressement ait été choisie ; le Général, justement, quittant volontairement le pouvoir en 1969 ; et peut-être même Jospin au soir du 21 avril, si l’on veut bien oublier son incompréhensible tentative de retour 4 ans plus tard. Mais les plus attentifs auront remarqué qu'il ne s'agit là que d'exemples en négatif. Y a-t-il donc encore place pour celui qui pensait au moment de mourir, à la fin du dernier acte, que "c'est bien plus beau lorsque c'est inutile" ?
Infatigable adepte de la méthode Coué, je veux croire que répondre par l'affirmative, c'est déjà changer la donne. Ainsi dans son Journal l'injustement oublié Henri Thomas ne concluait-il pas que "l'on renonce d'abord à l'impossible...et tout le reste vient ensuite". Aussi bien le panache aujourd'hui serait seul à pouvoir réveiller notre peuple assoupi, rongé par ses angoisses. Panache que de dire la vérité mais toute la vérité sur la situation financière du pays qui appelle à un effort de 100 milliards d'euros, excusez du peu. Panache que d’en appeler au courage de nos concitoyens, au sursaut d'un peuple confronté au défi de la sauvegarde de son modèle de société comme de sa place dans le monde. Panache en effet que de lui dire (lui avouer ?) que là se trouve l'enjeu d'un scrutin ! Panache que d'évoquer la politique internationale enfouie pour l'instant sous les débats intérieurs, alors qu'elle commande notre destin. Panache que de proposer une union franco-allemande pour rouvrir la voie à l'espoir qu'a longtemps représenté l'horizon européen. Panache qui conduirait à jouer le scrutin sur l'essentiel plutôt que de le réduire au cynisme pour l'un, à une très intelligente habilité pour l’autre !
Ah, certes Cyrano meurt presque seul, estourbi d’un coup de gourdin par un laquais. Mais, le rideau tombant, tous l'aiment et le pleurent, regrettant que la nature l'ayant dans le nez, il n’ait pu être le véritable amant de la belle Roxane ! À tout prendre, son destin vaut bien celui du fade mais heureux Christian !
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