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22 août 2013

Commentaires

Gérard Lenne

Un dernier sondage, réalisé pour Ouest France, présente des chiffres à méditer plus encore que les petites guerres internes de notre mouvement !
Seulement 30% des français pensent que François Hollande est proche de leurs préoccupations, et le même chiffre pour le PS. 
Dans ce même sondage seulement 44 % des Français considèrent que le Parti Socialiste soutient suffisamment le gouvernement.
Cela est-il étonnant, que les français considèrent que François Hollande ne soit pas proche de leurs préoccupations ?
Quand, suites aux hésitations, aux reniements du gouvernement par rapport aux annonces fortes du discours du Bourget, qui avait créé une telle effervescence dans la campagne du candidat du PS, un doute s'est installé même dans l'esprit de nombre de militants qui ne viennent plus les réunions de notre parti. Même si ces derniers n'ont pas médiatisé leurs désillusions, ils ne sont pas restés muets après leur éloignement. Les Off ou même les réactions officielles de certains caciques, relayés par la presse, contre des décisions gouvernementales participent aussi à la cacophonie.
La population ressent bien évidemment le malaise, qui agite notre mouvement.
Ceci peut sans doute expliquer l'opinion par laquelle les français jugent que le PS ne soutient pas assez le gouvernement.
Par ailleurs, il est visible que beaucoup de français sont persuadés que le gouvernement s'éloigne de leurs préoccupations. Et comme il est majoritairement composé de membres du parti, il est naturellement vu par l'opinion publique comme étant porteur des convictions du PS. Donc, il est logique que le parti soit vu s'éloignant également des préoccupations des français, ce que regrette un nombre important de militants.
Dans ce même sondage on signale que pour les sympathisants les pourcentages seraient meilleurs, il est à remarquer que cette dénomination de sympathisant est déclarative et ne tient pas en compte le nombre de ces derniers. Ils sont solidaires, mais combien sont-ils parmi le panel et leur nombre est-il stable par rapport au dernier sondage.

Mouloud Rezouali

Valls s'est déconsidéré seul aux yeux de ceux qui lui ont fait confiance sur la base des valeurs de gauche que nous défendons. Quid de la politique sociale qu'il est nécessaire de mettre en place pour éviter le désœuvrement de tout un pan de la société française. Qui est responsable? Les victimes, devenus bourreau au quotidien, ne voient rien venir sinon la sévérité d'une mère patrie "folcochienne".
Valls l'immigré espagnol a oublié les bras de celle qui l'a accueilli, fait grandir et permis de parler en son nom.
Non rien n'excuse de tels propos, ni de tels actes et attitudes.
Monsieur le sénateur vous dites qu'il est "gauche" moi je vous répond qu'il n'est plus à gauche. Quand on a l'ambition de briguer la plus haute fonction de l'état on est responsable de ses dires.

Vincent Carlotti

C'est hélas la triste vérité: Harlem Désir pense sans doute se trouver à l'époque ou il animait "touche pas à mon pote" ! Aujourd'hui c'est sans état d'âme que les électeurs se lancent à corps perdu dans l'aventure que représente bien entendu le FN: les partis de gouvernement, à commencer par celui auquel j'appartiens comme Gaëtan Gorse ne les ont pas déçus, il les ont proprement écœurés: l'aveuglement et l'autisme de leurs dirigeants, l'arrogance des nouveaux satrapes qui règnent sur nos départements et nos régions les mettent dans cette rage qu'engendre le désespoir. C'est en tout cas ce que je vois, ce que je ressens autour de moi dans tous les milieux que je suis amené à fréquenter. Je ne sais pas si tu te souviens Gaëtan, nous étions une centaine, invités à Evry par Manuel Valls en août 2008 pour se pencher sur la rénovation du PS. Nous étions autour d'une machine à café avec Arnaud Montebourg et Christian Paul et alors qu’Arnaud faisait les présentations tu m'as demandé, à moi qui venait de Corse, ce que je pensais de la rénovation de notre parti. Je t'ai répondu " as tu déjà essayé de réchauffer les pieds d'un mort pour le ressusciter? " et Arnaud a ajouté " les partis de gouvernement sont comme les astres morts, ils continuent a briller mais en fait ils sont morts" . Nous y sommes et je crains qu'il n'y ait plus grand chose à faire. Quand je pense qu'il se trouve aujourd'hui des socialistes pour conspuer publiquement le seul ministre qui soit réellement populaire, c'est à dire entendu et compris par le peuple, je pense qu'on n'est pas loin d'atteindre le fond: celui dont on ne remonte pas.

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