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01 septembre 2014

Commentaires

girard

Nous y voila , comme sur le fronton de l'enfer lisons "vous qui entrez ici abandonnez toute espérance"Je ne sais pas oû est l'imposture des postures mais je sais bien oû est l'imposture des impostures c'est que vous soyez en place et que vos fonctions ne servent à rien sinon à augmenter le montant de la dette.Je vous l'ai déjà dit ici si vous n'avez aucune prise sur les événements , sur l'économie , sur la vie de notre pays il faut vous saborder.
Il faut commencer par le président qui devrait prendre comme devise le contraire de la famille Fouquet "jusqu'oû ne descendra -t-il pas ?
Je ne sais pas comment cela va finir , sans doute très mal en récitant avec Baudelaire:
"O Satan , prends pitié de ma longue misère".
Et toi Manuel du passé fait table rase.
girard

chatel

"Alors oui, Manuel, à la réforme, si elle ne perd pas de vue son objectif qui est de reprendre la main sur la folie de l'économie financière."

Mais justement, la réforme telle que la conçoivent M. Valls et les dirigeants allemands va à l'encontre de cet objectif. Elle consiste à se soumettre "purement et simplement à la logique des marchés abandonnant cette part d'espérance sans laquelle il n'est plus possible de se revendiquer socialiste". "L'impuissance publique" fait bien partie de l'ADN de cette gauche prétendument moderne qu'incarnent M. Valls et désormais aussi FH alors qu'"elle aboutit, ce qui est un comble, à sacrifier les plus modestes".

Un militant PS quelconque

En tant qu'adhérent de base, j'ai le souvenir que "sous le règne" de Martine Aubry, probablement aussi pare que c'était dans le cadre de la préparation d'un projet pour l'élection présidentielle, un grand nombre de rencontres, de rapports, mêlant cadres du parti, élus, experts extérieurs (experts légitimes, généralement, pas des experts de tout comme il en passe souvent à la télé) ont été produits, que j'ai alors attentivement écoutées, lus, voire annotés, partagés, discutés.

Ce qu'il faut peut-être discuter, travailler, c'est le passage de la production d'idées et d'expertise à la réalisation, et la transparence et l'obligation de motivation dans le processus. En effet, un vrai problème au PS me semble être le concept de "boite à outils" : des projets (ciblés) de politiques publiques sont élaborés, puis une certaine partie, ou rien cela, n'est finalement retenu, sans que la non-sélection ne soit motivée. Bien entendu, on ne peut pas tout faire, et tout n'est pas bon, et les institutions du gouvernement et du parlement sont légitimes pour déterminer les politiques publiques.
Mais en l'état, l'expérience est trop souvent que la production formalisée d'idées ira caler une armoire, et d'autres rapports seront commandés, en interne au gouvernement. Les intellectuels et praticiens en seront peut-être découragés de participer aux démarches socialistes. Mon point central serait donc le suivant : il faut que l'executif prenne l'habitude de motiver précisément les choix qu'il fait et les choix qu'il délaisse. D'ailleurs, trop souvent, les exposés des motifs et études d'impact des activités parlementaires ne sont pas au niveau qu'il faudrait, par bonne ou par mauvaise foi - on sent que cet exercice est parfois, pour le rédaction, vécu comme un exercice obligé fastidieux et que l'exposé des motifs est un peu trop rédigé en fonction de la conclusion qu'on veut tirer.

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