Comment peut-on se réjouir de l'échec promis par mon collègue Gérard Collomb à Syriza dont les propositions sont inspirées d'abord par la défense de l'économie et des salariés grecs ?
Loin de céder à la tentation de sortie de l'Euro, et aux sirènes de l'alter-économie, Syriza souhaite mettre un terme à la politique d'austérité imposée par la troïka dont la Directrice générale du FMI elle-même, qui ne s'est jamais fait connaître pour son " gauchisme", a dénoncé l'inanité.
Comment ne pas du coup ne pas se féliciter que ce soit la Gauche qui l'ait emporté à Athènes pour autant que celle-ci continue à s'identifier à des politiques alternatives qui préparent l'avenir ? Avons-nous à ce point perdions repères que nous serions dans cette du côté des banques et des spéculateurs, des rentiers et des conservateurs ?
Comment ne pas voir que l'échec de Syriza signifierait la victoire des populismes de droite et d'extrême-droite, à l'instar de la poussée du Front National en France?
Notre politique ne peut être une politique du pire ! Notre intérêt, celui des démocrates de gauche, comme celui des Français,c'est d'aider Syriza à régler sans se renier le problème de sa dette pour relayer notre revendication d'une relance européenne sans laquelle il n'y a pas d'issue pour la zone euro !
Ce n'est pas de l'aveuglement il tombe le masque car bien que d'origine modeste il est passé dans l'autre camp, a -t-il le courage de se l'avouer à lui même?.
les Français ne sont pas dupes il y a bien l'étiquette sur la bouteille mais le contenu n'est pas le bon, il est comme les radis rouge à l'extérieur et blanc à l'intérieur, mais un de plus ou de moins ça n'a vraiment plus beaucoup d'importance: les carottes sont cuites!.
girard
Rédigé par : girard | 11 février 2015 à 20:04