La crise provoquée par la loi "Travail" prend, de plus en plus pour Manuel Valls, la forme d'une descente aux enfers.
L'autorité qu'il cherche à exprimer n'est pas comprise. On peut même penser qu'elle inquiète et qu'elle est rejetée. Nul doute qu'il en paiera, une fois de plus, le prix fort dans l'opinion. Le Premier ministre s'efforce pourtant uniquement de maintenir la cohérence du discours de l'exécutif.
Sa conviction : que l'Etat ne peut assumer ses missions, qui plus est dans un contexte marqué par la menace permanente d'attentats, qu'en préservant sa crédibilité. Sa fermeté face à la CGT n'a pas d'autre explication. Son insistance, déçue auprès du président de la République pour qu'il ne renonce pas à la déchéance de la nationalité non plus. Préserver l'autorité de l'Etat dans un contexte où celle-ci peut avoir, à tout moment, à s'exercer face une agression terroriste, voilà son mantra. Et il est prêt, à l'évidence, à y sacrifier sa popularité.
Le problème est que l'opération tourne à vide.
D'abord parce que sa préoccupation n'est pas partagée par le président de la République qui lui manœuvre, ne craint pas de trébucher pour mieux se relever, affirme des priorités à géométrie variable et ne se soucie vraiment que d'une chose : 2017
Ensuite parce qu'il "choisit", pour faire preuve du caractère qu'on lui connaît, les mauvais dossiers et la mauvaise politique. Qui peut comprendre, dans la période que nous vivons, l'acharnement de l'exécutif à imposer une "réforme" sociale centrée sur le sujet, ésotérique pour la majorité de nos concitoyens, de "la hiérarchie des normes" ? Pas un ne peut y voir une question assez importante pour prendre le risque d'une paralysie des transports, justifier des manifestations et des désordres à répétition, provoquer un épuisement des forces de police pourtant susceptibles, à tout moment, d'être sollicitées par d'autres événements etc.
A la décharge du Premier ministre, admettons qu'il n'y est pas pour grand chose et que sur la déchéance comme sur la loi Travail cet agenda improbable a été fixé à l'Elysée. Mais c'est tout le paradoxe : Manuel Valls s'efforce de sauver des mesures, qu'il approuve sans doute, mais qu'il n'a pas décidées et dont le principe contredit l'objectif du rassemblement qui selon lui devrait tout commander.
Du coup, il joue parfaitement son rôle de paratonnerre présidentiel. Si la foudre doit tomber, ce sera sur lui. Sa chute dans les sondages l'en a, sans doute, suffisamment averti.
Alors pourquoi reste-t-il ? Sans doute pour des raisons tactiques : quelle place occuper quand on a si peu de troupes une fois qu'on a perdu les attributs du pouvoir ? Et partir ne serait-ce pas laisser le champ libre à ses concurrents ? Mais l'homme n'est pas médiocre : et l'on peut penser aussi et peut être surtout qu'il se refuse à partir pour sauver ce qui peut l'être, et d'abord de l'idée qu'il se fait de l'Etat.
Moi qui déplore la politique qu'il a acceptée d'endosser depuis deux ans, c'est d'ailleurs ce que je crois ! Et c'est ce qui fait que je le combats et le respecte à la fois. Mais quel gâchis !
Voir ainsi se déliter, "en un combat douteux", les qualités d'homme d'Etat qu'il a montrées depuis son arrivée à Matignon, mettant de l'ordre là où régnait le désordre, amenant du professionnalisme là où prospérait l'amateurisme (qui n'a d'ailleurs pas disparu), ne peut que désoler tous ceux qui assistent à la baisse continue du niveau de notre personnel politique !
La formule employée voici trente ans tout juste par Bon et Burnier n'a donc pas pris une ride : que le meilleur perde !
Je t'aime bien, OK ,mais quels sont les actions prévues et anticipées après ce beau constat, OK mais pas plus que des mots encore et encore,
La poésie est une Liturgique, par contre la politique n'est pas une chose figée
Je suis persuadé que tu gardes un volonté mais que le système depuis longtemps t'a rattrapé
Au travers une amitié ancienne je te suis, mais voilà les ors t'ont rattrapés il y bien longtemps
Rédigé par : Jean-Michel RAYMOND | 11 juin 2016 à 15:11
Découvertes Mai 2016
Pour quelles rasons les sénateurs et trices sont prioritaires aux pompes d'essence en cas de grève, qui plus, est prioritaire sur les professions actives médicales : Médecins, infirmières libérales et autres (je n'ai jamais su si l'essence du mot était féminin ou masculine)
La honte fut la réponse de la sénatrice( le sénateur du coin faisait profil bas à ce moment...)
J'ai 3 inaugurations, et l'enterrement d'un maire du département dixit la sénatrice du coin
Moralité le politique privilégie dans sa pensée le deuil avant la vie de ses concitoyens
Au passage le réservoir devait bien nécessiter un plein aux vues de sa consommation ( Range Rover dernier cri, 15 l au sang d'une perfusion....)
Cherchez les erreurs
Bonne santé à cette sénatrice et aux autres....
Rédigé par : Jean-Michel RAYMOND | 11 juin 2016 à 14:50
Que le meilleur, merde encore, et le début des réévaluations des poly-tics recommenceront, qu'attendez vous d'un électorat qui à pris conscience qu'un siège de sénateur doit disparaître, tu as trop de mégalomanie innée, je le sais depuis que du avez 12 ans, tu ne vas pas au combat, alors que moi j'y suis allé toute ma vie pour mettre les gens en valeur dans leur travail
Rédigé par : Jean-Michel RAYMOND | 11 juin 2016 à 14:29
Oui tu as bien raison ,Walls à commencer sa descente aux enfers.
Dans quel cercle aura-t-il sa place ,celle des orgueilleux, des coléreux ou des traîtres à leur parti comme Hollande qui a sa place dans le neuvième cercle.
Revenons sérieux,oui c'est un gâchis,personne dans le peuple ne doute des capacités du premier ministre,mais il est perçu -peut être à tors-comme immensément orgueilleux;et l'orgueil que l'église considérait comme "la mère nourricière de tous les vices"à juste raison semble bien là.
Pour ce qui est de Hollande il a comme tu le dis un but 2017 , et comme le dit son compatriote de Neuilly Stéphane Guillon l'humoriste un seul but : conserver sa petite fée.
Et nous pauvre peuple devons faire avec .
Louis XI qui fut un grand roi aimait citer souvent ce proverbe:
"Quand orgueil chevauche devant honte et dommage suivent de près"nous allons nous en apercevoir.
Car ce genre d'homme est prisonnier de son vice, ce qu'avait remarqué Churchill"l'orgueilleux aimera mieux se perdre que de demander son chemin"
girard
Rédigé par : girard | 01 juin 2016 à 15:54
Chirac, avait dit : LE meilleur d'entre nous ......!
Rédigé par : francois d'Auvigny | 30 mai 2016 à 19:21