Y-a-t-il donc toujours quelque chose de pourri au Royaume du Danemark ? Chaque dirigeant de ce monde, pris au jeu du « y être ou ne pas être », se trouve ainsi compromis dans l'échec d'un sommet parfois présenté comme celui de la dernière chance. La colère des ONG est patente ; l'opinion en revanche peine à s'y retrouver et les plus responsables hésitent à voir la bouteille aux trois quarts vide ou au quart pleine ! Avant de porter un jugement définitif, tentons de dégager quelques éléments propices à la poursuite de la réflexion :
- le premier est que l'évidence et l'imminence de la menace ne suffisent pas à convaincre les gouvernements de passer à l'action. À cet égard, Copenhague est une sorte de Munich du climat. Peu importe les conséquences de l'accord pourvu qu'il y en ait un. Mais surtout comment ne pas voir que la logique de la négociation, qui pousse chacun à privilégier ses seuls intérêts, prend vite le pas sur l'objet même du débat : en l'occurrence, la limitation des émissions de co 2 ? Ces grandes conférences, à l'instar de celles de l'entre deux guerres, poussent à la lâcheté collective, chacun prenant prétexte de l'attitude de son voisin pour masquer sa propre absence de courage ! Cela renvoie au rôle des opinions publiques, aux nécessaires mobilisations citoyennes sans lesquelles rien ne surviendra...
- le deuxième, moins négatif, est qu'il reste à la communauté internationale à inventer les cadres de discussion adaptés à la prise de décision. Les grandes conférences ne le sont guère. Faut il s'en étonner ? On a pour la première fois étrenné une forme nouvelle de démocratie internationale à laquelle l'ONU, pas plus que les États, n'étaient véritablement préparés. Partagée entre séances plénières en forme de happening et réunions plus discrètes réservées aux plus riches ou aux plus puissants, la conférence a peut être servi de brouillon à une nouvelle organisation tournée vers l'opérationnel et le décisionnel. Et montré tout le chemin à parcourir pour y parvenir. Mais au moins pourrait il y avoir eu ce week-end prise de conscience...
- la troisième reste le poids de cette notion de base du droit international : la souveraineté des États. C'est elle qui a fait obstacle à la transparence exigée des engagements ! C'est elle qui a conduit Obama, empêché par le Sénat, à aller plus loin. On aurait certes pu rêver d'un nouveau Wilson entraînant le monde avant de partir en campagne dans son propre pays pour convaincre son opinion ! Force est de constater que la médiatisation du pouvoir n'incite pas à l'initiative et au vrai courage. Pour autant il faudra attendre janvier et la nature et la qualité des engagements pris individuellement par chaque État pour dire si oui ou non serait en train d'émerger, en marge de l'Onu, un système de discussion crédible mais impliquant uniquement, à l'instar du G20, l'oligarchie des puissances.
- la quatrième réside dans l'effacement de l'Europe dont la réthorique via certains de ses leaders n'a guère pesé lourd face au tandem (bloqué) Sino-américain. Quelle déception de voir notre Union, pourtant la plus avancée en termes d'engagement, réduite au rôle de spectateur du débat entre les deux Grands !
Alors que faire ? Au vu de ce constat, d'abord reprendre l'initiative à l'échelle européenne : confirmer nos engagements de réductions, créer l'agence européenne de l'environnement et menacer à court terme de la mise en place d'une taxe carbone aux frontières de l'Union ; désigner enfin un Monsieur Climat chargé de porter la parole de l'Europe dans les prochaines discussions. Ensuite, réfléchir à une modification des modes de gouvernance mondiale : l'échec du Sommet rend nécessaire d'imaginer et d'inventer de nouvelles formes de discussion favorables à la prise de décision. L'idée d'un conseil de sécurité économique et climatique pourrait, à travers ses votes, et malgré les vétos, placer ainsi chacun face à l'opinion devant ses responsabilités. Un Parlement mondial du climat permettrait enfin d'exercer un rôle à la fois de pédagogie et de contrôle de l'action des États qui ouvrirait la voie à une restriction des souverainetés nationales chaque fois que l'intérêt de l'humanité tout entière serait en jeu. Être ou ne pas être, pour la communauté internationale, telle est bien au total, à travers ces enjeux, toujours la question !
Gaëtan Gorce
monsieur MONNIOTTE avez dit et bien mieux que moi ce que je pense de toute cette manipulation car a qui va t on demande de payer aux pauvres d ailleurs c est ce qui ressort du rapport du conseil constitutionnel
la phrase du ministre TARDIEU est toujours d actualite
il faut faire payer les pauvres ils sont moins riches que les riches mais ils sont plus nombreux
bonne annee a tous si c est possible
GIRARD
Rédigé par : ,GIRARD | 04 janvier 2010 à 21:07
A propos de la taxe Carbonne et de la peur
Sous l’impulsion de Sarko avec l’aide de Rocard, nous voilà une nouvelle fois imposée d’une taxe
La taxe Carbonne
Cela fait des décennies que nous achetons notre carburant en versant à l’état prés de 80% de sont prix.
Pourquoi celui-ci n’emploie-t-il pas cet impôt pour faire la reconversion écologique dont nous avons besoin ?
Pourquoi les ménages habitant les régions froides doivent-ils payer pour ceux qui vivent dans les régions chaudes ?
L’industrialisation du pays fut réalisée par les familles des régions froides, et c’est à eux que l’on demande une nouvelle fois une contribution pour reconvertir l’industrie du pays.
Comment est-ce possible ?
Pourquoi vouloir aller vite dans cette décision alors que nous savons que même si nous arrivons à faire baisser, ou à stabiliser le taux de CO2, le climat ne baissera pas pendant encore 1000 ans.
C’est quoi cette manipulation grossière ?
Vous avez bien lu 1000 ans et ils prennent une décision d’un nouvel impôt en quelques semaines, dans l’urgence, sous la peur, comme si la guerre était à notre porte, alors qu’elle existe entre le nord et le sud depuis toujours.
Vous savez cette peur tel le slogan suivant « au secours la gauche revient ».
Les familles des régions froides on certainement intérêt à voir le réchauffement de leurs régions augmenter, cela leur permettra de moins payer de taxe carbone.
Demandons aux familles qui n’ont pas les moyens de payer leur chauffage puisque habitant des appartements ou maison ne disposant pas d’isolation thermique.
Cette taxe est une absurdité.
La peur devient de plus en plus un mode de gouvernement, afin d’imposer sans débat, c’est la démocratie bafoué, le mur de Berlin est tombé, mais les pratiques des dirigeants des pays de l’est ont passé la frontière, comme le nuage de Tchernobyl.
Pourquoi ne pas taxer les modes de vie hors du commun à travers les produits de luxe polluant tel que les bateaux, les voitures de fortes cylindrés etc. ?
Et non, les produits où n’existe aucune alternative crédible, actuellement, du fait de leur prix élevé.
Nous savons que le réchauffement climatique ou le refroidissement est une activité cyclique due à l’activité solaire, aujourd’hui et pour encore des centaines d’années nous sommes dans une phase ou le soleil va augmenter sont activité
Nous savons que la durée de vie du carbone, ainsi que l’inertie des océans, qui relâchent très lentement l’excès de chaleur emmagasiné, fait que même en arrêtant toute émission de Carbonne sur terre la température ne descendrait que d’un ½ degré d’ici l’an 3000.
Les produits qui permettent de produire de l’énergie renouvelable telle que l’énergie issue de l’énergie solaire est encore hors de prix et mal aidée, l’aide fiscal est limitée, voire diminuée pour 2010, alors que les familles ont très souvent besoin de réaliser des travaux importants pour isoler la maison ou l’appartement avant de pouvoir réaliser des travaux pour bénéficier de cette énergie solaire gratuite.
Quand nous entendons les partisans de solution rapide, qui pénalisent les ménages et non les pollueurs de l’industrie, en jouant sur la corde sensible de l’humain « les hommes des pays pauvres sont condamnés à mourir si rien n’est fait sur le climat », sans se poser la question de l’économie et du développement des pays pauvres.
Comment répondre à cette question ?
-Par le contrôle des prix des matières premières exercées par les pays riches, au détriment des pays pauvres.
-Arrêter le vol des matières premières des pays pauvres par les pays riches et surtout les pressions exercées pour que les pays pauvres ne transforment pas leurs matières premières en produit semis fini ou finis, qui leur permettraient, enfin, de s’assurer des devises pour leur développement, stoppant, par là même occasion, l’hypocrisie liée aux aides actuelles.
-le commerce international est faussé par les subventions accordé par les pays riches à leur industrie agro alimentaire, aboutissant à des prix plus faible que les productions produites localement même avec des salaires de 50 à 100E mensuel, les pays appauvris ne demande pas la charité, ils demandent que l’on ne s’occupe plus d’eux, il faut leur laissé leur souveraineté alimentaire et industrielle
-Par le refus de la lutte contre la corruption tant dans les pays riches que les pays pauvres.
-Le « débat » sur l’avenir de la planète est particulièrement mal posé, posons-le en terme de développement économique pour tous.
-Dans le même temps pour faire absorber les rejets industriels de Carbonne, plantons des arbres, ils ont besoin de Carbonne et gérons les forêts par une instance internationale.
-Faisons comme les Espagnol, cultivant une algue dont la croissance est multipliée par 7 grâce à l’apport de Carbonne, et avec cette algue ils produisent du pétrole et du carburant
-Pour sauver l’humain, mettons en place une sécurité sociale pour tous, permettant de voir disparaitre les disparités en matière de santé, car enfin, comment peut-on parler de sauver l’humain si on lui refuse les soins indispensable à sa survie ?
-Sans oublier l’école pour tous les enfants du monde, gratuite et obligatoire, car c’est effarant de voir le potentiel perdu pour l’humanité de tous ces enfants du monde interdits d’aller à l’école, pour raison économique.
-Elément indispensable à la vie, l’eau doit devenir une matière première non marchande, géré par chaque pays et contrôlé par une instance indépendante internationale
On le voit le sujet est vaste, élaborons des propositions afin de rendre toute les énergies à la porté de tous
Le soleil ou la lumière est présente partout sur notre planète. Tout le monde doit pouvoir profiter de cette énergie gratuite.
MONNIOTTE Jean Claude
Le 24 décembre 2009
Rédigé par : monniotte | 27 décembre 2009 à 16:45