Le contexte politique et social offre à la Gauche une formidable opportunité de reprendre l'initiative sur les questions du travail :
En 2007, Nicolas Sarkozy n'avait-il pas promis de s'occuper de « ceux qui travaillent dur et se lèvent tôt »? Force est de constater, trois ans plus tard, qu'il a préféré revenir à ses « amis de toujours » et que le bouclier fiscal l'a plus préoccupé qu'un quelconque bouclier social que la crise aurait pourtant justifié.
Plus sérieusement, des drames comme ceux de France Telecom ont conduit également à replacer la question des conditions de travail au centre d'un débat jusqu'alors exclusivement tourné autour de la durée hebdomadaire du temps de travail.
Enfin, le projet de réforme des retraites fait ressortir crûment l'injustice qu'il y aurait à allonger la durée du travail de ceux qui ont été, tout au long de leur vie professionnelle, confrontés à des situations particulièrement pénibles.
De slogan électoral, propice à la démagogie d'un candidat sans véritable scrupule, le Travail est en passe de redevenir le centre d'un débat de société qui porte sur une nouvelle articulation entre travail et emploi. L'organisation du travail dans une économie soumise à de fortes contraintes (démographiques, environnementales, etc.) conditionnera en effet de plus en plus la capacité à embaucher et la performance des entreprises.
Aussi ne peut-on qu'inviter la Gauche à pointer et à combattre les causes du malaise actuel du et au travail.
Qui ne voit que la concentration de l'emploi sur les 30-49 ans, et l'effort excessif demandés à ces salariés sont liés à la structure de financement de notre protection sociale, assise principalement sur le travail et qui conduit les entreprises à écarter les moins productifs ?
Qui ne comprend que loin d'encourager le retour à l'emploi, nos politiques sociales consacrent trop de moyens à l'indemnisation, ce qui suppose une nouvelle réforme de la formation dans et hors l'entreprise pour garantir à tous un droit à l'avenir qui passe par l'accès à la qualification et la reconnaissance des savoir-faire ?
Qui n'a observé que les collectifs de travail ont éclaté, ce qui suppose d'articuler désormais négociation collective (nouveaux contrats de progrès au niveau des branches) et reconnaissance de nouveaux droits individuels GARANTIS : à la formation, au respect de la vie familiale, au temps partiel, etc. y compris à la protection de la vie privée sur le lieu de travail (cf. problème des mails). Sans oublier naturellement le renforcement des CHSCT et de la médecine du travail.
Qui n'est prêt enfin à conduire la véritable bataille « intellectuelle » qu'appellent les méthodes actuelles de management, à l'origine du malaise au travail, en s'efforçant en parallèle de donner l'exemple de nouvelles pratiques dans l'administration comme dans les entreprises publiques.
En 2007, Nicolas Sarkozy n'avait-il pas promis de s'occuper de « ceux qui travaillent dur et se lèvent tôt »? Force est de constater, trois ans plus tard, qu'il a préféré revenir à ses « amis de toujours » et que le bouclier fiscal l'a plus préoccupé qu'un quelconque bouclier social que la crise aurait pourtant justifié.
Plus sérieusement, des drames comme ceux de France Telecom ont conduit également à replacer la question des conditions de travail au centre d'un débat jusqu'alors exclusivement tourné autour de la durée hebdomadaire du temps de travail.
Enfin, le projet de réforme des retraites fait ressortir crûment l'injustice qu'il y aurait à allonger la durée du travail de ceux qui ont été, tout au long de leur vie professionnelle, confrontés à des situations particulièrement pénibles.
De slogan électoral, propice à la démagogie d'un candidat sans véritable scrupule, le Travail est en passe de redevenir le centre d'un débat de société qui porte sur une nouvelle articulation entre travail et emploi. L'organisation du travail dans une économie soumise à de fortes contraintes (démographiques, environnementales, etc.) conditionnera en effet de plus en plus la capacité à embaucher et la performance des entreprises.
Aussi ne peut-on qu'inviter la Gauche à pointer et à combattre les causes du malaise actuel du et au travail.
Qui ne voit que la concentration de l'emploi sur les 30-49 ans, et l'effort excessif demandés à ces salariés sont liés à la structure de financement de notre protection sociale, assise principalement sur le travail et qui conduit les entreprises à écarter les moins productifs ?
Qui ne comprend que loin d'encourager le retour à l'emploi, nos politiques sociales consacrent trop de moyens à l'indemnisation, ce qui suppose une nouvelle réforme de la formation dans et hors l'entreprise pour garantir à tous un droit à l'avenir qui passe par l'accès à la qualification et la reconnaissance des savoir-faire ?
Qui n'a observé que les collectifs de travail ont éclaté, ce qui suppose d'articuler désormais négociation collective (nouveaux contrats de progrès au niveau des branches) et reconnaissance de nouveaux droits individuels GARANTIS : à la formation, au respect de la vie familiale, au temps partiel, etc. y compris à la protection de la vie privée sur le lieu de travail (cf. problème des mails). Sans oublier naturellement le renforcement des CHSCT et de la médecine du travail.
Qui n'est prêt enfin à conduire la véritable bataille « intellectuelle » qu'appellent les méthodes actuelles de management, à l'origine du malaise au travail, en s'efforçant en parallèle de donner l'exemple de nouvelles pratiques dans l'administration comme dans les entreprises publiques.
Au total, disons-le tout net, la question du travail a été trop longtemps délaissée au profit de celle de l'emploi qui n'en est pourtant que la conséquence. Il appartient à la gauche, dans l'effort de réflexion qu'elle effectue sur elle-même, de retrouver le bon ordre des priorités.
Gaëtan Gorce
M. le Député,
Le vote du projet de loi sur les retraites est prévu mercredi 15 septembre.
Afin d' "assurer la confiance des Français dans leur système de retraite."
Soutenez vous une décision par voie référendaire ? et plus largement que comptez vous faire le 15 septembre ?
Rédigé par : futur retraité | 08 septembre 2010 à 10:10
Oui ,en effet en 2007 Nicolas Sarkozy avait promis de s' occuper de "ceux qui travaillent dur et se lève tôt":il a tenu ses promesses:ils vont travailler encore plus dur et plus longtemps!
cela me fait penser à ce dessin de Paul Poncet dans "l'assiette au beurre"en 1909:
promesses de Clemenceau-enfin, l'ami voila une chambre qui s'occupera de toi!(1906)
résultat-Clemenceau-comment , populo, tu te plains...mais on s'occupe que de toi!avec l'affiche du bilan:15 ouvriers tués,500 ouvriers blessés , 200 années de prison ,1200 révocations(1909)
Le parti socialiste a 2 ans pour penser qu 'il ne peut pas trouver cet allongement injuste en étant dans l' opposition et le tolérer quand il sera au pouvoir.question de crédit.
girard
Rédigé par : ar | 07 septembre 2010 à 21:06
Oui il est grand temps dans ce pays de parler du travail, depuis trop d'années on a parlé que d'emploi : avec à la clé ce cliché :il a un emploi il est heureux, il est sans emploi c'est un misérable.
voulez vous faire une société harmonieuse ou faire comme la droite faire travailler très très dur ceux qui ont un emploi et faire entretenir par ces travailleurs une masse de chomeurs de 2 ou 3 millions , ce qui permet d' exercer une terrible pression sur ceux qui travaillent.
Ce n'est pas la démocratie, c'est un comportement injuste,je pense que la France , qui a souvent été grande doit montrer le chemin.
De partager le travail ne créera pas de richesses supplémentaires , mais à quoi sert un état une nation si ce n'est à organiser la vie de ceux qui y vivent.
Je vous le dis si vous n' avez pas la volonté d' agir en ce sens laisser le pouvoir à la droite
si vous pensez que c'est une utopie vous faites honte à nos glorieux anciens!
Il y aurait de la grandeur à tenter pareil chose .
Il est indispensable que la démocratie ne reste pas à la porte des entreprises on ne peux concevoir la démocratie à mi-temps
le chomage est une bénédiction pour le patronat et le droite ils ne cherchent nullement à le combattre .Si la gauche revient et ne fait rien, vous pourrez annoncer : quittez toute espérance .
mais un peuple qui à perdu son espérance est capable de tout.
girard
Rédigé par : ar | 07 septembre 2010 à 19:25