Question au gouvernement sur la Tunisie
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Assemblée nationale
Séance du mardi 11 janvier 2011
Monsieur le Premier ministre,
Depuis plusieurs jours, se déroulent des évènements sanglants en Algérie et en Tunisie.
Ces évènements sont la conséquence d’une dégradation sensible de la situation économique et sociale intérieure.
Mais ils traduisent aussi le malaise profond de la population confrontée à la pauvreté et au chômage alors que le produit des richesses naturelles dont regorge leur sous-sol ne bénéficie qu’à des minorités.
Ces évènements ont été durement réprimés, donnant lieu au moins à des dizaines de morts. En Tunisie, les communications avec l’extérieur ont même été restreintes et le travail des journalistes, notamment du correspondant du Monde, a été gravement entravé.
Compte-tenu des liens qui nous unissent historiquement avec ces deux pays, ces événements n'ont pu être, de ce côté-ci de la Méditerranée, que très douloureusement ressentis.
Dans un tel contexte, le silence prolongé de la France, puis l’extrême prudence des déclarations récentes du Quai d’Orsay ont déçu et choqué, non seulement les défenseurs des Droits de l’Homme, mais aussi tous ceux qui ont conscience des enjeux de ces événements pour l'avenir de nos relations avec tout le Nord de l'Afrique.
Cette attitude, permettez-moi de vous le dire, n'est pas à la hauteur de l'amitié que la France porte à la Tunisie et au peuple tunisien.
La France doit se ressaisir et s’exprimer désormais d’une voix forte, à la fois pour condamner la répression et ses auteurs et pour encourager un indispensable processus de réforme.
Ou bien allez-vous rester prisonnier de cette fausse alternative selon laquelle entre les Islamistes et des pouvoirs autoritaires et parfois corrompus, il n’y aurait rien ?
Gaëtan Gorce, Député de la Nièvre
Vice-président du Groupe socialiste, radical et citoyen
en Charge des Droits de l'Homme
Monsieur le Député,
Reprenant votre question écrite au Premier ministre sur l'A.E.R. le 12 octobre 2010, je suis, comme bien d'autres seniors chômeurs, en fin de droits sur le mois de janvier 2011, étonnée et outrée de voir que Monsieur le Premier ministre et son gouvernement repète le même scénario que l'an passé à tarder à prendre une décision concernant l'A.E.R, alors même qu'il a précisé le 9 septembre dernier dans l'émission "A vous de juger" la mise en place d'un système pérenne équivalent à cette A.E.R.
Le retard mis pour l'entrée en vigueur du décret correspondant plonge très rapidement bien des milliers de seniors dans la précarité sans compter toutes les prières, doléances qu'ils doivent faire auprès des banques pour différer leurs emprunts, arréter leurs placements ....... Ces mêmes seniors? qui disposent de tous leurs trimestres de cotisation et même plus, se sont vus reporter de 4 mois l'âge légal de leur départ en retraite. Quelle malchance d'être nés après le 30 juin 1951 !!
Début décembre 2010, j'ai adressé la même réquête auprès de Monsieur Vincent DESCOEUR, Député du Cantal où je demeure, afin qu'il agisse de même au vu de votre alerte ; "l'UNION FAISANT LA FORCE", sans sectarisme, pour des milliers de seniors inquiets.
Vous remerciant vivement de votre action, je vous prie d'agréer, Monsieur le Député, l'expression de ma considération la plus distinguée.
Martine MOINGEON
Lempret
15350 CHAMPAGNAC
Rédigé par : Martine MOINGEON | 16 janvier 2011 à 21:51
Merci, Gaëtan, je viens publier ceci :
http://www.lepost.fr/article/2011/01/12/2368219_tunisie-c-est-l-attitude-de-nicolas-sarkozy-qui-fait-le-jeu-des-islamistes.html
Qu'il est triste et révoltant de voir nos gouvernants répéter à l'infini les mêmes erreurs, les mêmes errements.
Rédigé par : RichardTrois | 12 janvier 2011 à 13:19