A lire sur le site de Libération :
http://www.liberation.fr/monde/01012374862-fragile-degel-en-birmanie
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S’il créé la zizanie au sein d’Europe Ecologie - les Verts, les conditions dans lesquelles a été signé l’accord entre écologistes et socialistes suscitent également des remous au PS. Jeudi, le sénateur Gaëtan Gorce est monté en première ligne. L’ancien ministre Claude Allègre, qui n’est plus adhérent du Parti, juge pour sa part cet accord "aberrant".
Une "cacophonie". C’est le terme utilisé par le sénateur socialiste Gaëtan Gorce pour qualifier les relations entre le Parti socialiste et son candidat à la présidentielle, François Hollande. Jeudi sur son blog, l’élu de la Nièvre, soutien de Ségolène Royal lors de la primaire socialiste, est revenu sur l’accord conclu il y a une semaine entre son parti et Europe Ecologie - Les Verts.
"Si l’on peut se réjouir […] de l’accord avec les Verts, on ne peut que déplorer les carences démocratiques qui l’ont accompagné. Et qui expliquent, pour une large part, le désordre qui s’en est suivi!", écrit Gaëtan Gorce, qui s’interroge ensuite sur les conditions dans lesquelles ont été écrit le texte final, notamment sur les "concessions électorales". "A quel moment en avons-nous débattu, y compris avec les intéressés?", demande-t-il.
Le sénateur souhaite ainsi la convocation du Conseil national du PS, pour "préciser notre feuille de route", explique-t-il. Dans une interview pour le site Internet de Public Sénat, il va encore plus loin. "Il faut une rénovation politique au sein du parti, une rénovation du Parti socialiste dans ses modes de fonctionnement", dit-il.
Retrouvez cet article sur : http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/L-accord-entre-le-PS-et-EELV-suscite-toujours-les-critiques-a-gauche-428895/?from=headlines
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Le sénateur PS de la Nièvre Gaëtan Gorce demande une convocation du conseil national du PS après l’accord entre PS et écologistes. Il regrette un manque de « démocratie ». « Il ne faut pas que le PS fonctionne comme un club fermé de quelques dirigeants », affirme l’ex-député qui avait voté pour Ségolène Royal à la primaire. Aujourd’hui, il ne se réclame d’aucun courant. Entretien.
Vous demandez sur votre blog la convocation du conseil national du Parti socialiste. Pourquoi ?
Lorsqu’il y a de grands débats politiques à quelques mois d’une présidentielle, il me paraît logique que ces débats puissent avoir lieu dans le cadre le plus large : le conseil national, soit le parlement du parti. Il regroupe tous ceux élus aux congrès, les premiers secrétaires et parlementaires, environ 300 personnes. C’est l’instance qui prend normalement les grandes décisions politiques. Malheureusement, il se réunit à des dates de plus en plus aléatoires et l’ordre du jour est de plus en plus vague. Il serait utile qu’on ait avant Noël un Conseil national pour faire le point de la situation politique : celle créée par la cacophonie avec Les Verts, la stratégie de campagne, les thèmes qui seront abordés et la préparation législative et les choix qui ont été faits.
Vous soulignez la carence démocratique de l’accord…
Je me suis réjoui de l’accord, mais je suis surpris qu’on puisse le conclure quelques heures après avoir fait état de difficultés majeures. On a conclu l’accord tout en laissant persister une ambiguïté ou une incertitude sur une question importante comme le Mox. Il fallait donner à nos négociateurs, via le Conseil national, un mandat clair qui traduise la position du PS.
Selon vous, le candidat, comme le parti, n’avaient pas mandat pour négocier avec Europe Ecologie-Les Verts ?
Un mandat pour négocier si, mais pas de mandat sur le fond. Les positons n’avaient pas été arrêtés clairement par le PS sur la question de l’EPR, le Mox et d’autres sujets. Aux primaires, deux points de vue se sont exprimés, celui de Martine Aubry pour la sortie du nucléaire et celui de François Hollande pour une réduction progressive, qui me paraît plus raisonnable, mais la question n’a jamais été clairement tranchée. Il y a le résultat de la primaire, certes, mais il serait logique que le conseil national arrête la position, qu’il se réunisse pour débattre et évaluer la pertinence de l’accord. C’est la dernière occasion après l’autoroute de la présidentielle. Il ne faut pas qu’on néglige le parti dans cette affaire. La manière dont le parti fonctionne sera déterminante sur la manière dont on va gouverner demain. Soit on a un parti godillot, pas adapté à la situation économique et sociale, soit on a au contraire un parti où on débat et délibère. Pour ça il faut une rénovation politique au sein du parti, une rénovation du Parti socialiste dans ses modes de fonctionnement.
Il y a un manque de débat au PS ?
Non, il y a un débat à l’intérieur d’un petit groupe. Je conteste qu’il soit limité à quelques interlocuteurs, ou au mieux au bureau national, dont la légitimité, depuis le congrès de Reims, me paraît très discutable. Il est constitué sur la base d’un congrès dont plus personne ne se reconnaît !
L’accord PS/EELV a été passé dans le dos du parti ?
Je ne dirais pas dans le dos. C’est une question de méthode et de principe. Il est normal que ça se fasse avec un mandat. Or on l’a fait en petit comité, ce qui explique les erreurs et les approximations qui l’ont accompagné.
Mais remettre le couvert, après une séquence difficile pour le PS et son candidat, ne sera-t-il pas pire ?
Non. C’est plutôt une façon de rappeler à ceux qui dirigent le parti que la démocratie est le meilleur remède à la confusion. Je le dis à Martine Aubry et à François Hollande. Il ne faut pas que ce parti fonctionne comme un club fermé de quelques dirigeants qui pourraient considérer qu’à eux seuls il puisse diriger la campagne. Il faut que le PS reste un club ouvert, où un maximum de parlementaires et de militants restent associés. Il faut le faire avant qu’on soit en pleine campagne. Mais en amont, il y eu une façon de faire qui n’est pas satisfaisante.
Vous dites qu’« à voir la manière dont on traite notre Parlement en interne, on peut s’inquiéter de notre future pratique des Institutions ». N’avez-vous pas peur de jouer contre votre camp par ce genre de déclaration ?
Si je le faisais à quelques jours de la présidentielle, on pourrait s’interroger. Là, je le fais assez tôt pour que ce soit possible de le faire. Et que cela serve d’avertissement plutôt que de pénalité. C’est maintenant qu’il faut le dire. Après, ce ne sera plus possible. Les contradictions entre les orientations d’Aubry et Hollande sur le nucléaire sont-elles l’unes des causes de la cacophonie sur l’accord avec les écologistes ? Oui, il y a eu des difficultés. J’ai eu du mal à comprendre les conditions dans lesquels cet accord a été conclu. Il y avait un désaccord et brusquement les choses se sont éclaircies au prix d’ambiguïtés.
Et au prix de circonscriptions pour Europe Ecologie-Les Verts ?
Ça, c’est encore pire. J’ai un peu de mal à comprendre l’intérêt politique pour le PS de conclure dans ces conditions l’accord, compte tenu aussi des remerciements qu'on a pu faire. Car nous nous sommes faits agressés par Eva Joly.
http://www.publicsenat.fr/lcp/politique/ga-tan-gorce-il-faut-une-r-novation-parti-socialiste-174485
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Le sénateur socialiste remet en cause l'accord entre son parti et EELV qui selon lui aurait dû être négocié par l'équipe de François Hollande. Il parle de "cacophonie".
Gaëtan Gorce ne mâche pas ses mots. Selon le sénateur PS, la "cacophonie" qui règne entre le Parti socialiste et son candidat à la présidentielle impose la convocation d'un Conseil national pour "préciser notre feuille de route". "La cacophonie de ces derniers jours, qui a fragilisé le début de campagne de François Hollande, est d'abord l'illustration des faiblesses et des défaillances de notre organisation", affirme le sénateur de la Nièvre sur son blog. "Et si l'on peut se réjouir (...) de l'accord avec les Verts, on ne peut que déplorer les carences démocratiques qui l'ont accompagné. Et qui expliquent, pour une large part, le désordre qui s'en est suivi!", poursuit-il. "Qui a négocié avec les Verts? Le candidat ou le parti? Un peu des deux, semble-t-il, ce qui s'est traduit par les atermoiements que l'on sait! Et sur quel mandat? Délivré par qui?", lance celui qui avait voté pour Ségolène Royal au 1er tour de la primaire.
"Ce serait bien le moins!"
"Est-on jamais revenus dans nos instances, pour la trancher, sur la contradiction entre les orientations de notre Première secrétaire et celles du candidat élu? Et qui a jamais évoqué la question du (combustible, ndlr) Mox? Quant aux concessions électorales, à quel moment en avons-nous débattu, y compris avec les intéressés ?", interroge Gaëtan Gorce.
Aussi demande-t-il "une convocation de notre Conseil national qui n'a pas été réuni depuis des lustres". L'ordre du jour (...) devrait être consacré à l'examen de la situation politique, mais aussi économique et financière, pour préciser notre feuille de route. Ce serait bien le moins!", selon lui. Le Conseil national (un peu plus de 300 membres) se réunit au moins quatre fois par an.
Retrouvez cet article sur : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/accord-ps-verts-gorce-s-emporte-contre-la-direction-socialiste_1054749.html
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S’il convient de rester prudent, l’évolution en cours en Birmanie est aujourd’hui plutôt encourageante. S’ils sont tenus, les engagements pris par le Gouvernement de libérer de nouveaux prisonniers politiques (terminologie jusqu’alors rejetée) et de modifier la loi électorale pourraient ouvrir la voie au dialogue et, peut-être, à la réconciliation.
Dans ce contexte, il est plus que jamais nécessaire de soutenir l’effort de Madame Aung San Suu Kyi qui essaie, avec courage et détermination, d’ouvrir de nouvelles portes vers la démocratie.
Communiqué de Gaëtan Gorce, co-rapporteur de la mission en Birmanie de l’Assemblée Nationale
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A lire à l'adresse ci-dessous :
http://www.maire-info.com/article.asp?param=14273&PARAM2=PLUS
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Les socialistes et les écologistes ont finalement conclu un accord mais ils ne sont pas parvenus à s’entendre sur la question du nucléaire. Quelles en sont les conséquences politiques ?
Ça n’aura pas beaucoup de conséquences pour la campagne présidentielle. L’accord limité montre que François Hollande peut dire « non », ça y est c’est prouvé ! Cette idée était, visiblement plus importante à faire passer dans l’opinion que celle d’une entente complète avec les écologistes. Si le candidat socialiste voit son image de rassembleur légèrement écornée, il dément sa réputation de « père-la-synthèse » qui lui collait à la peau. De leur coté, les écologistes, sur la question du nucléaire et de l’EPR, ont été sans doute au bout du bout de ce qu’ils pouvaient concéder (c'est-à-dire tout !). Il n’est d’ailleurs pas certain que l’accord ainsi ficelé soit accepté avec enthousiasme par leur conseil fédéral qui doit se réunir samedi. Pour Eva Joly, qui n’arrive pas à faire décoller sa campagne par son propre charisme, une dose de différenciation politique avec le PS ne peut pas lui faire de mal. Cet accord est jugé par les deux partis, assez conséquent pour que se construise une majorité parlementaire mais pas assez complet pour que s’envisage une majorité gouvernementale. C'est-à-dire que, pour l’instant les socialistes feront en sorte qu’EELV ait un groupe parlementaire en juin prochain mais il n’y aura pas forcément de ministres écologistes en cas de victoire de François Hollande. Tout ça a largement le temps de changer et les Verts comptent bien sur de futures expertises de sécurités explicites pour faire évoluer l’opinion du candidat socialiste sur l’EPR.
Le PS peut-il maintenant réaliser un tel accord avec le Front de Gauche ?
Non et c’est une évolution notable du paysage politique… Alors que dans les collectivités locales, largement dominées par la gauche, les majorités sont roses, rouges, vertes, le Front de Gauche ne peut envisager d’entrer dans une majorité avec les socialistes et les verts en 2012. Ou alors… ça veut dire que les positions politiques des uns et des autres ne sont que des postures. Le Front de gauche a une conception de la crise, de la dette et de l’Europe incompatible avec la vision plus ou moins fédéraliste européenne que partagent écologistes et socialistes. Dans l’accord verts/PS, il y a unité de vue sur la fiscalité, sur l’idée qu’il faille se donner comme objectif de réduire les déficits et de répondre aux critères européens. Il y a l’idée d’aller vers un gouvernement économique européen. La future, éventuelle majorité PS/Verts aura donc, logiquement, une opposition sur sa gauche en plus de l’opposition de droite. Cette réalité n’est pas encore clairement admise ni assumée par tous les socialistes qui ont besoin, pour gagner la présidentielle, du report des voix de toute la gauche…En revanche, l’alliance PS/écologistes, même avec ses ratés, est une logique en marche. L’histoire de la sociale démocratie est faite de compromis entre le socialisme et la réalité de l’époque. La prise en compte de ce que l’on appelle la « finitude » du monde, une autre vision de la croissance, ce sont des idées qui font leur chemin dans toute la gauche. Deux personnalités socialistes ont écrit récemment deux livres intéressants sur l’histoire de la sociale démocratie : Gaétan Gorce, L’avenir d’une idée chez Fayard et Henri Weber, Nouvelle frontières, au Seuil. Tous deux concluent leur ouvrage par cette conviction : l’avenir du mouvement socialiste européen sera social-écologiste ou ne sera pas.
A réécouter ici : http://www.franceinter.fr/emission-l-edito-politique-socialistes-et-ecologistes-un-accord-et-apres
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Le « débat » qui vient de se dérouler sur la proposition de loi organique de Robert Badinter et François Patriat relative à la responsabilité du chef de l’Etat a démontré l’incapacité de l’UMP et du Gouvernement à s’adapter à la solution nouvelle créée par les Grands Electeurs en septembre dernier.
En boycottant la discussion, après avoir inscrit en catastrophe un projet attendu depuis quatre ans à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale, l’UMP et le Gouvernement cherchent visiblement à contourner la deuxième chambre, quitte à méconnaître ses prérogatives. Les déclarations choquantes de M. Bertrand, à Canal + hier matin, vont malheureusement dans le même sens.
Le simple respect de la démocratie comme des choix des électeurs devrait conduire le Gouvernement à abandonner cette politique délétère et à choisir de travailler avec la majorité du Sénat qui a montré, depuis septembre, autour de Jean-Pierre Bel, sa sérénité mais aussi sa détermination.
Communiqué de Gaëtan Gorce, Sénateur de la Nièvre
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