Vous trouverez à l'adresse ci-dessous l'épisode de l'émission "A nous le Sénat" dans lequel je suis intervenu, pour Public Sénat.
http://www.publicsenat.fr/vod/a-nous-le-senat/gaetan-gorce/121535
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Rédigé par Gaëtan Gorce | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
S'il existait un Prix Nobel pour les stratèges les plus calamiteux, nul doute que ceux qui ont conçu et préparé le Congrès de Toulouse devraient sans attendre prendre leur billet pour Stockholm pour y recevoir une récompense bien méritée.
À quoi sont-ils en effet parvenus par le biais des petits arrangements, qui leur sont si familiers et en recourant à des formes de cooptation qui ont choqué au-delà de nos rangs ?
D'abord, à réaliser ce tour de force de démobiliser et démoraliser un parti qui après 10 ans d'opposition vient pourtant de gagner les élections nationales ! Dont la moitié des adhérents qui lui reste a choisi de bouder les urnes. Et dont un tiers des participants au scrutin s'est détourné d'une Motion soutenue, excusez du peu, par le gouvernement au complet comme par la quasi-totalité des groupes parlementaires et des instances nationales et fédérales. De l'art de gâcher ses atouts ! À abîmer, ensuite, par des pratiques opaques, l'image d'un parti que le recours aux Primaires ouvertes avait pourtant, voici un an, placé au premier rang de l'innovation démocratique. Au point même d'autoriser les dirigeants de l'UMP à l'ironie. Un comble ! Enfin, à sur-représenter, au nom de l'unité et du rassemblement derrière le gouvernement, l'aile « gauche » du parti, hostile à la politique européenne de F. Hollande mais désormais présente au Conseil National via deux motions : la 1 et la 3 !
Pareil fiasco devrait conduire ses promoteurs à la discrétion. Ce qui reviendrait à condamner au silence les principaux porte-paroles de la direction ! Cela devrait surtout amener H. Désir à changer, à défaut de stratèges, à tout le moins de braquet. Ne devrait-il pas, s'il veut retrouver une autorité politique, tout mettre en œuvre pour échapper à l'influence de ses faux-amis et se tourner vers les militants ? Relancer un processus de rénovation qui a, dans le parti, beaucoup plus de supporters que notre Motion n'a obtenu de suffrages ? Et trouver ses alliés parmi celles et ceux qui sont prêts à y travailler ?
Aussi aurait-il intérêt à tourner le plus vite possible la page de Toulouse pour se mettre à la tâche, sans mise en scène ni tapage médiatique. Avec la résolution, et la modestie, de ceux auxquels il reste tout à prouver !
Pour ce qui touche à notre Motion, nous sommes fiers d'avoir recueilli un peu plus de 5% des voix. Partant de (presque) rien, avec le soutien d'un seul parlementaire, privé par la Motion 4 d'une grande part des réseaux de Désir d'avenir, nous avons réussi en à peine un mois à mobiliser plus de 1500 signatures et 4000 suffrages. Mieux : nous avons su préserver la cohérence de notre démarche dédiée à la rénovation écologique et démocratique, ce qui dans la confusion qui règne aujourd'hui constitue une force ! Aussi formons-nous le vœu de passer rapidement à autre chose. D'ores et déjà nous nous mettons au travail pour essayer de convaincre ceux qui ont moralement perdu ce Congrès des raisons de leur défaite et de la nécessité d'agir autrement. Bref : à renoncer à leur Nobel.
Souhaitez-nous bonne chance !
Rédigé par Gaëtan Gorce | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
Juliette MÉADEL, Jean-Louis BIANCO, Gaëtan GORCE et toute l'équipe de « Question de Principes » se félicitent, pour le parti et pour tous les militants qui veulent la rénovation, que notre motion ait pu franchir le seuil des 5 %, garantissant à toutes celles et tous ceux qui les ont soutenus une représentation dans les instances nationales et fédérales. Les 5% constituent un « score qui permettra de continuer la rénovation au sein du PS puisque celui-ci devrait nous permettre de peser dans les instances du PS au national mais aussi localement pour asseoir nos idées et nos principes démocratiques » ajoute la première signataire.
Le résultat mitigé de la motion 1 montre le risque, si les pratiques de cooptation devaient être maintenues, de démobiliser le parti et d’affaiblir son image dans le pays.
Le score obtenu par les différents textes montre bien au contraire que c’est sur de nouvelles bases que doit s’engager la période qui vient. Nous travaillerons pour que le Congrès de Toulouse soit le point de départ d’une nouvelle dynamique à laquelle nous voulons travailler de manière constructive.
Nous attendons du Premier Secrétaire par intérim, Harlem Désir, qu’il fasse respecter la volonté exprimée par les militants et que le score que les adhérents ont donné à notre motion ne soit pas remis en cause. Ce sera le premier test de sa capacité politique à amorcer une nouvelle orientation rendue indispensable par le vote des militants hier soir et plus encore par l’importance de l’abstention.
Communiqué de presse de la motion 2, "Question de principes"
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Monsieur le ministre,
Le 3 février 2008, un détachement de l'armée profitait de la confusion qui régnait alors à N'Djamena pour arrêter et faire disparaître l'un des principaux opposants au pouvoir en place, Ibni Oumar Mahamat Saleh, mathématicien et militant des droits de l'homme.
En août de la même année, une commission d'enquête internationale mettait directement en cause « les plus hautes autorités de l'Etat » tchadien et exigeait une enquête judiciaire.
Depuis 4 ans, le régime tchadien multiplie les manœuvres dilatoires.
Depuis 4 ans, aux côtés de la famille, avec le Président Jean-Pierre Sueur, nous ne cessons de réclamer la vérité.
Monsieur le ministre,
Nous avons bien compris que le contexte, avec l'affaire du Mali, n'est guère favorable. Mais l'alliance n'implique pas la complaisance. C'est d'ailleurs justement parce que la France est engagée au Tchad que nous avons le devoir d'agir.
A quelques jours du sommet de Kinshasa, ce peut être l'occasion de fonder notre politique en Afrique sur des principes solides.
Ne me dites pas, Monsieur le ministre, comme l'ont fait avant vous M. Kouchner, Mme Alliot-Marie puis M. Juppé, que l'enquête suit son cours.
Dites-nous plutôt comment la France entend amener Idriss Deby à respecter ses engagements !
Pendant 4 ans, avec la famille, nous avons eu l'espoir qu'un nouveau gouvernement aurait sur ce dossier une nouvelle approche, plus ferme, plus déterminée.
Cet espoir, ne le décevez pas !
Question posée par Gaëtan Gorce à M. Laurent Fabius, séance des Questions d'actualité au gouvernement, jeudi 11 octobre
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Vous trouverez en cliquant sur le lien ci-dessous le courrier que j'ai adressé ce jour à Alain Fontanel, Secrétaire National aux fédérations et Président de la Commission nationale d'organisation du Congrès, concernant des erreurs commises à Montreuil.
De pareilles méthodes méritent d'être sanctionnées !
Téléchargement Courrier GGorce à AFontanel - Montreuil - 10.10.12
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Si faire de ce Congrès "une question de principes" nous vaut un vrai succès de sympathie dans les réunions auxquelles nous participons, nul doute qu'il sera jeudi plus difficile de concrétiser ce sentiment en votes tant l'inquiétude est grande.
Au-delà en effet des pressions exercées (chassez le naturel et dans certaines fédérations il revient au galop), la peur de la division, attisée par la rhétorique de la direction du PS, rencontre celle, ressentie par beaucoup, des difficultés politiques à venir ! Si bien que nombre de nos adhérents croient voir dans le ralliement à une démarche qui les choque (la cooptation au nom d'une unité prétendue) le seul moyen, pourtant, qui leur serait donné de manifester leur soutien au Gouvernement. À nous de démontrer qu'il n'en est rien et que le débat va au-delà du Congrès comme de l'action quotidienne du Pouvoir.
L'on aurait certes pu penser à d'autres choix, mais nous avons la chance d'avoir à la tête du gouvernement un homme intègre moralement et politiquement, et qui n'a d'autre ambition que de bien accomplir sa tâche. Alors, oui, il faut l'aider ! C'est pourquoi, malgré des réserves légitimes, il faut voter le Traité européen. Et du même coup sanctionner ceux qui ont choisi d'en faire un enjeu de Congrès...
Mais aider le gouvernement, c'est aussi le flanquer d'un parti fort, qui soit non une pâle copie, ou un simple porte-parole mais un partenaire politique loyal, solide, et aussi conscient que son horizon va au-delà du calendrier gouvernemental. La rénovation n'est, de ce point de vue, pas une simple question de principe démocratique. Mais, tout aussi bien, un enjeu politique majeur.
Que nous démontrent, en effet, les mois qui viennent de s'écouler sinon que nous ne pouvons plus sous-traiter au Front de gauche l'expression de la colère sociale et aux Verts notre ambition écologique, chacune de leurs prises de position nous apportant la preuve que faute de cohérence pour les uns, de maturité pour les autres, ils ne peuvent l'assumer ?
Il n'est pas mauvais quelquefois d'être assez lucide pour bien évaluer la conséquence et la logique de ce que l'on met en œuvre : les Primaires poussent inéluctablement à une fédération des gauches sous l'égide du PS. Limitées à un usage interne, elles conduiraient en revanche à son éclatement sous la poussée des luttes d'écuries qui se reconstituent déjà autour des plus ambitieux et (parfois) talentueux de nos ministres. Les hommes font l'Histoire, disait le philosophe de Trèves avec l'ironie mordante dont il était coutumier, mais ne savent pas l'histoire qu'ils font. Aussi est-il savoureux que ce soit à Arnaud Montebourg, le plus fervent contempteur de la Vème République, que revienne le mérite d'avoir introduit dans notre système les Primaires, instrument d'une présidentialisation et d'une personnalisation accrues.
C'est donc à d'autres qu'il revient de tirer les leçons de cette innovation : à celles et ceux qui auront la charge de conduire le PS dans les prochaines années et auxquels il incombera de prendre l'initiative de cette fédération. Pour y parvenir, il leur faudra d'abord s'adresser aux électeurs de la Gauche (comme nous l'avons fait avec les Primaires), en les associant à nos débats, en organisant en notre sein cette diversité sur une base nouvelle qui ne peut plus être celle des vieux courants. En pensant aussi ce rassemblement sur un plan théorique via l'éco-socialisme. Il y a là une tâche magnifique pour une nouvelle génération de dirigeants politiques qui dédierait son engagement à cette régénération de la Gauche. Pas de ces apparatchiks qui ne pensent qu'à succéder aux élus dont ils ont été les collaborateurs, formant une génération de suppléants perpétuant y compris dans leur pratique la postérité de ceux qui leur ont délégué l'héritage. Non, des hommes et des femmes courageux, inventifs, déterminés, indépendants des coteries, qu'il nous faudra faire émerger ! Si ce n'est à l'occasion de ce Congrès, alors au-delà...
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Vous trouverez à l'adresse ci-dessous un article de France 3 Bourgogne reprenant ma proposition de reporter le Congrès de Toulouse.
http://bourgogne.france3.fr/info/gaetan-gorce-propose-de-reporter-le-congres-du-ps-75591879.html
Rédigé par Gaëtan Gorce | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Hyperactive pour négocier de petits arrangements voici 15 jours, la (nouvelle) direction du PS a disparu de nos écrans radars. Est-ce parce que les appétits des uns et des autres seraient satisfaitsles poussant à une bienheureuse somnolence ? Est-ce parce que les postes revendiqués n'auraient d'intérêt qu'autant qu'on les réclame mais n'en présenteraient plus une fois obtenus, qu'il faut se mettre au travail ? Le problème est que tout cela semble faire le plus grand bonheur de l’UMP ! M. Copé peut ainsi parler de "racisme anti-blanc" sans s'attirer mieux que des réactions discrètes et M. Fillon critiquer le budget sans provoquer plus que de molles répliques ! Bien qu'il y ait tant à dire sur l'héritage que nous a laissé Sarkozy, la direction du PS ne semble intéressée que par celui de Martine Aubry ! Et si l'on cherche le Premier secrétaire nominé, on le trouvera arpentant les AG de fédérations en quête d'une (impossible) légitimité plutôt que sur les plateaux de télé à pourfendre une opposition arrogante à laquelle il serait pourtant juste et utile de rafraîchir la mémoire !
Je n'aurais pas enfin la cruauté de demander à la "future mais pourtant proclamée" majorité comment elle entend aider le Président sur la question européenne puisqu'elle s'est voulue incapable de s'exprimer d'une seule voix sur ce sujet, ayant associé dans un même attelage partisans et adversaires du traité. Quand l'unité se paie au prix de la confusion et de l'inertie, on serait presque en droit de se demander si le débat et le pluralisme n'auraient pas été d'un meilleur apport...
D'où cette proposition, qui n'engage que moi, que j'exprime en souriant mais qui m'est inspirée par le simple bons sens : pourquoi ne pas reporter purement et simplement le Congrès de Toulouse ? Je plaisante à peine. Une telle décision s'inscrirait parfaitement dans la logique des économies déjà réalisées : n'a-t-on pas déjà fait celle de l'élection du Premier secrétaire ? Pour faire des gains d'échelle, n'a-t-on pas enrôlé la quasi-totalité de nos élus et dirigeants autour d'une même Motion, déjà sûre de l'emporter ? N'a-t-on pas constitué par avance le secrétariat national ? N'est-on pas même allé jusqu'à limiter à 2 semaines ouvrables le temps du débat ? Pourquoi, dès lors, ne pas aller jusqu'au bout de cette logique en faisant l'impasse sur les dépenses considérables, d'organisation et de sécurité, que va générer ce grand rendez-vous dont on a voulu faire un non-événement ?
Certes, on frustrera de leurs effets de tribune quelques orateurs impénitents. Ministres et premiers secrétaires, passés et à venir, devront se passer de la longue traîne des caméras courant à leur suite. Mais en cette période difficile, ce seront là de petits sacrifices qu'ils accepteront, j'en suis sûr, de bonne grâce car ces gens-là n'ont pas mauvais fond. Harlem et Guillaume, enfin, ont vécu si longtemps dans l'ombre de Martine et de Laurent, que quelques jours d'abstinence médiatique supplémentaires ne sauraient les troubler. Et puis cela nous permettrait surtout de rendre notre direction "renouvelée" à sa tâche pour qu'elle puisse enfin se consacrer à répondre à l'opposition, préparer les futures mobilisations, organiser la réflexion, etc... toutes missions que le poids écrasant de la préparation du Congrès lui interdit manifestement d'effectuer aujourd'hui !
Vous en faut-il un dernier exemple ? Vient de se tenir dans l'indifférence générale, ce week-end-end, le congrès du PSE ! L'on aurait pu s'attendre à ce que le parti français tout à sa responsabilité d'aider le Président ait mobilisé le ban et l'arrière ban de ses leaders pour convaincre les socialistes européens des enjeux politiques et sociaux majeurs que sont la définition d'un programme de relance de nos économies, contré aujourd'hui par les gouvernements conservateurs, et l'assouplissement des conditions d'intervention de la BCE ! N'est-ce pas auprès des autres socialistes de l'Union qu'il nous faut chercher des appuis ? Eh bien non, là encore, tous avaient trop à faire à Paris ou ailleurs pour porter le débat à l'échelle de la gauche européenne ! Si être à Toulouse nous empêche d'aller à Bruxelles ou à Berlin, comme cela nous freine pour dire son fait à Paris à l’UMP, alors n'hésitons plus : reportons ce Congrès et laissons les nouveaux talents s'exprimer sans avoir à s'expliquer sur les raisons de leur choix ! Et nous, militants et élus, nous nous épargnerons, du même coup, de devoir ratifier ce que d'autres ont décidé à notre place. La période est suffisamment difficile pour ne pas y ajouter cet arrière-goût d'amertume qu'on peine parfois à oublier !
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