Les auditions auxquelles la mission a décidé de procéder seront diffusées en exclusivité sur LCP-Assemblée nationale.
Les premières auditions du 16 avril sont rediffusées le vendredi 18 avril : celle Monsieur Patrick Baudry, professeur de sociologie à l’Université Bordeaux III, à partir de 9h et celle de Monsieur Axel Kahn, généticien, président de Paris V, à 15h.
Les prochaines auditions auront lieu :
Mercredi 30 avril à partir de 9h30 (M. Alain Grimfeld, président du CCNE Comité Consultatif National d’Ethique – Régis Aubry, président du Comité national du suivi du développement des soins palliatifs et de l’accompagnement)
Mercredi 30 avril à partir de 16h (Marie-Frédérique Bacqué, professeur à l’Université Robert Schuman de Strasbourg - Guy Benamozig, psychanalyste, spécialiste du deuil en milieu hospitalier.)
A venir 7 Mai, 14 mai, 20 Mai, 28 Mai, 4 juin, 11 juin, 18 juin, 1er juillet, 2 et 9 juillet.
:La Chaîne Parlementaire-Assemblée nationale est diffusée sur la TNT (canal 13), sur les bouquets des principaux opérateurs câblo-satellitaires et sur l’ADSL.
Merci pour toutes ces informations. J'ai pu visionner l'audition très intéressante d’A. Kahn. En revanche, je n'ai pas pu voir celle de P. Baudry. Est-elle elle aussi accessible?
L’expression « droit de mourir dans la dignité » me semble très ambiguë et demanderait à être explicitée. « Mourir dans la dignité », est-ce mourir sans souffrir (il est en effet indigne d’une société comme la nôtre que les personnes en fin de vie puissent souffrir alors qu’il est possible de les soulager, même si les produits administrés peuvent avoir pour effet in fine d’abréger leur vie)? Est-ce mourir sans connaître la déchéance physique et/ou intellectuelle ? Mais cela signifie-t-il alors que le handicap ou la maladie rendent certaines personnes indignes de vivre ? Est-ce mourir quand on le veut ? Mais que faut-il alors opposer à ceux qui veulent mourir alors qu’ils ne sont pas en fin de vie ?
Par ailleurs de quel droit s’agit-il ? Est-ce un droit-liberté (le suicide n’est pas interdit) ou un droit-créance opposable (droit au suicide médicalement assisté) ?
Enfin présenter, comme on le fait parfois, l’euthanasie active comme un moyen de soulager la souffrance me paraît être un argument spécieux. On ne soulage pas plus une personne en la tuant qu’on allège un cartable en le détruisant.
Rédigé par : chatel | 26 avril 2008 à 16:32
Bonjour Gaëtan,
Excellent que cela soit diffusé.
Ce qui manque toujours, c'est le témoignage de familles, de proches ... qui ont participé à l'agonie de l'être aimé. Bref de citoyens-lambda qui ne soient ni professeurs de médecine, ni généticiens, ni psychologues patentés, et qui peuvent expliquer en termes simples hors la loi et la théorie, ce qu'ils ont vu concrètement.
C'est pourquoi certains pontifes montent sur leurs grands chevaux en coupant les articles de loi en 80 ou 1000 (loi qui est nécessaire j'en conviens).... si loin de l'urgence, de la solitude des personnes qui meurrent à petits feux (car quand on meurt on est seul, même bien accompagné !), de la souffrance insupportable, et de ces cas d'individus mal conseillés car mal éduqués et dans un environnement pitoyable, et sans relations ni amis ni famille.
Pensons aussi à la canicule de 2003, où tant de personnes âgées isolées, abandonnées sont décédées à cause de cela....
Les urgentistes et Maires de grandes villes (Bordeaux, Paris...) en savent quelque chose !
Rédigé par : le concombre masqué | 20 avril 2008 à 10:14