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16 mai 2008

Commentaires

le concombre masqué

N'est-ce pas, Bothorel ?

Ce que vous dites est toujours si juste, de mon point de vue.

PS :
Attali et ses plagiats ou innovations véritables :
à considérer toujours avec une extrême modération !
Comme certains vins ... traîtres.

Bothorel

Une fois de plus, j'apprécie les prises de position de Gaëtan Gorce, telles qu'il les a exprimées dans l'interview à LCI. Je suis furieux de voir que la préparation du congrès est encore une fois une bataille des chefs et qu'accessoirement des idées. Il y a cependant un clivage clair entre ceux que Gaëtan Gorce appelle les fndamentalistes-conservateurs, qui continuent à croire qu'ils peuvent trouver les solutions aux problèmes de notre temps dans les écrits de Karl Marx, comme le font les chrétiens dans la Bible ou les musulmans dans le Coran, et les socialistes réalistes qui savent quelles réformes de fonds sont incontournables pour que notre pays retrouve les moyens d'une solidarité forte envers nos concitoyens malheureux, ainsi qu'un avenir pour nos enfants et petits-enfants. Cette scission fondamentale n'apparait pas avec force dans les échanges médiatisés de nos leaders socialistes. Nos réformateurs ne font pas assez acte de pédagogie en exliquant en détail la situation de notre pays et les solutions qui doivent être envisagées, en ayant le courage d'aller voir ailleurs les solutions qui ont réussi. A ce sujet je voudrais citer trois livres qui traitent au fond des choses des domaines où la France souffre de handicaps struturels. 1) "Faut-il brûler le modèle social français ?" d'Alain Lefèbvre et Dominique Méda (Seuil 2006), description remarquable et critique de la socale -démocratie des pays nordiques, que j'ai découvert en écoutant ses auteurs lors d'une des toutes premières réunions de Désirs d'Avenir à Paris. 2) "Faut-il sauver les Grandes écoles ? - de la culture de la sélection à la culture de l'innovation (les presses de Sciences Po 2007) de Pierre Veltz, président de Paris Tech qui regroupe dix écoles d'ingénieurs parmi les plus prestigieuses. Les conséquences de notre choix de consacrer l'essentiel de nos moyens à la formation d'une petite élite d'ingénieurs de haut niveau au détriment de chercheurs créatifs y sont clairement analysées. 3) "La Finlande : un modèle éducatif pour la France -les secrets de la réussite" - "ESF éd. 2008" de Pascal Robert. Après avoir rappelé le classement catastrophique de la France dans les enquêtes PISA sur les performances des systèmes éducatifs des pays de l'OCDE, cet auteur montre que la Finlande qui truste toutes les premières places a choisi un système éducatif fondamentalement différent du nôtre. Les discussions actuelles sur le nombre d'eneignants et le contenu des enseignements ne nous rapprocheront pas des "secrets de la réussite". Une réforme beaucoup plus profonde est nécessaire.
Nos personnalités socialistes réformatrices ne pourraient-elles pas organiser des débats avec ces auteurs pendant qu'il est encore temps de le faire, avant que tout soit bouclé une nouvelle fois ? Et pourquoi pas aussi avec Jacques Attali, dont les comptes rendus* de la "commission pour la libération de la croissance française" qu'il a animée ont été rejetés sans les lire sous la pression d'une centaine de chauffeurs de taxi, possédant une très forte C.N.V. (capacité de nuisance visible) et à gauche sous prétexte que c'était une commande du président Sarkosy. Alors qu'un bon nombre de ces propositions devraient avoir l'appui d'une gauche réformiste, et que déjà plus de 150 d'entre elles sur 300 seront mises en chantier d'ici juin (dixit Jacques Attali dans un entretien avec Alain Minc.
* "300 décisions pour changer la France" Jacques Attali (La documentation Française - 2008).

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