La sanction que viennent de subir les socialistes est la conséquence directe de la stratégie d’enfermement et de repli dans laquelle ses dirigeants ont maintenu le PS au cours de ces dernières années.
Celles et ceux qui voulaient croire que le parti pouvait faire l'économie d'une rénovation profonde portent la responsabilité d'une erreur stratégique majeure.
Il est dommage qu'il ait fallut en arriver une nouvelle fois à un fiasco électoral pour que chacun s'accorde enfin à considérer qu'un changement en profondeur doit être engagé. Mais il n’est pas possible de répondre au désarroi des femmes et des hommes qui veulent encore croire à l’avenir de la gauche, par de simples raccommodages tactiques ou de nouvelles promesses de rénovation sans lendemain.
Ce dont souffre le Parti socialiste, c’est de la captation de la volonté de ses militants, comme de ses électeurs, par des courants et des clans incapables de dépasser leurs intérêts particuliers pour servir l’intérêt collectif.
Je n'ai cessé depuis deux ans de le dénoncer. Je le rappelle aujourd'hui, avec d'autant plus de force que cette analyse est désormais confirmée en tous points par la colère exprimée par les électeurs dans les urnes dimanche dernier.
Le PS doit impérativement sortir de lui-même, pour voir plus loin et plus grand.
La rénovation, dont aujourd’hui tout le monde se réclame, ne pourra véritablement aboutir, que si elle échappe à un « système » qui est structurellement incapable de l’accomplir. Il faut en retirer la responsabilité à l'appareil pour la confier à nos militants et sympathisants
C’est la raison pour laquelle j'en appelle à la tenue, dès septembre, d’États-généraux du renouveau qui seraient ouverts à toutes celles et à tous ceux qui, au-delà même des frontières du PS, veulent contribuer à construire une véritable alternative politique. Ces États-généraux devront avoir pour objet de fixer les grandes étapes et les grandes lignes d’un nouveau projet qui intègre l’exigence sociale à l’exigence économique et l’exigence écologique. Ils devront permettre de définir le périmètre de primaires ouvertes par lesquelles sera désigné par les électeurs de gauche celui ou celle à qui sera confié, avant la fin de cette année, le rôle d’être le leader de cette rénovation.
Seul un tel processus venant bousculer les procédures bureaucratiques qui paralysent notre parti depuis trop longtemps, offrira la véritable garantie d’un changement que nos électeurs sont désormais fatigués d’exiger et d’attendre. Là se trouve la voie du changement et c’est dans cette direction que j'invite un maximum de militants et de dirigeants socialistes à choisir de s’engager demain lors du Conseil National.
Gaëtan Gorce et Aurélie Filippetti
Bonjour,
Il faudrait a votre appel, beaucoup plus riche en fond que celui de P. Moscovici, un site web dedie avec une petition en ligne.
Amities socialistes,
Fabien
Rédigé par : FP NICOLAS | 14 juin 2009 à 02:57
SUPPLIQUE D’UN ADHERENT DE BASE A CEUX QUI PEUVENT ENCORE QUELQUE CHOSE POUR NOUS
Le verdict est tombé. Les analyses n’en finissent plus d’analyser et « essayer de comprendre ».
Cela fait 7 ans que ça dure. Vous faites partie de ceux qui ont compris et qui implorent la transformation tant attendue mais la glu de la temporisation, des « étapes à respecter » et surtout de « la relativisation » va encore faire son œuvre. L’exemple est concret, bien présent, je viens de le vivre et c’est consternant.
En réunion de section élargie, hier soir (10/06), les personnes présentes, invitées pour une réunion sur les problèmes de la Justice avec 2 intervenants de qualité, ont patiemment, courtoisement et avec intérêt malgré tout, participé à ce débat fort bien mené mais nous sentions bien que le « résultat des élections » et le drame que vit le PS, notre « maison » (mais est-ce bien le cas ?) était à fleur de peau, de tripes nouées, de gorges prêtes à hurler.
Alors nous avons vécu ce qui incarne exactement le fossé entre des élus appartenant à une majorité, soucieux de maintenir un cap « passe-partout », permettant de faire le dos rond en attendant la fin de la tempête, et nous les électeurs , les militants , les « croyants ». Notre élu en question a commencé son propos en rondeur, en « comprenant »…, en parlant de fâcheuses interactions : la malheureuse catastrophe de l’Airbus, le film « Home», donc de nos électeurs partis cette fois chez les écologistes mais le comble arriva quand notre représentant nous demanda de RELATIVISER !!! Çà, ce n’est pas passé et une sérieuse houle est montée instantanément du fond des poitrines.
Alors s’il vous plaît, écoutez-nous, nous vous en supplions au nom de tout le poids de l’Histoire de notre mouvement.
Ne relativisez plus rien. Les états des lieux et diagnostics en tous genres, on en a à revendre. Vous savez ce qu’il faut faire. Agissez, nous serons derrière vous ! Les structures d’action du PS sont périmées : voyez le site de notre parti triste à pleurer, la grande majorité va sur les blogs amis et sur Facebook !
Voyez nos affiches, nos publications attirantes comme l’ennui. Voyez nos bulletins de vote sans le moindre travail de graphisme pour la reconnaissance de nos candidats et l’accroche des électeurs.
Entendez les discours (pas tous heureusement) trop verbeux, trop académiques, qui comportent des éléments concrets mais noyés dans une phraséologie que l’on n’entend plus. Tout le monde a fait la différence avec le propos simple et efficace de Cohn-Bendit.
Allez mes amis, nous croyons en vous, rassemblez-vous, comptez-vous, sans préalable ni condition et présentez-vous face à la direction de notre parti, en posant sur la table avec la plus ferme conviction, votre pack bien serré, rempli de décisions pour maintenant, des décisions de fraîcheur, de vrai renouveau, de lumière pour un parti aujourd’hui dans le noir.
Les propositions de Martine Aubry, portent des débuts d’infléchissement de route du dinosaure mais l’étincelle n’y est pas. Á vous de la faire jaillir.
Sans quoi et comme hier soir, le discours anesthésiant ayant fait son œuvre, les gens se tairont, accablés, écoeurés et cette fois, ils seront encore bien plus nombreux à franchir le pas. Tout seuls, sans mot d’ordre pour un ailleurs d’où ils ne reviendront plus.
Si vous avez pu consacrer deux minutes à cette « supplique », merci.
Rédigé par : Marze | 11 juin 2009 à 13:35
Au préalable à toute rénovation/refondation, la base du PS doit réclamer un audit du PS doublé d'un bilan social de son personnel politique à faire réaliser par un organisme indépendant avec comme programme d'analyse et de vérification avec bouclage réciproques de ces éléments inter-dépendants
- les idées, les buts et les statuts du PS,
- l'organisation,
- les Responsabilités,
- les pouvoirs,
- l'exécution et le fonctionnement au sein du PS,
- Rendre compte au sein du PS,
- Contrôle de la gestion du PS.
Le bilan social du personnel politique (pyramide des âges, origines et diversité sociales, formation, CV, carrière...etc.) devra notamment compter le nombre de camarades ouvriers, originaires des classes moyennes sur les 30 dernières années afin de réélire des camarades ouvriers et d’origines ouvrières à l’Assemblée Nationale sur les deux centaines de députés socialistes.
L'audit devra aussi analyser "la démocratie statutaire adaptée" en vigueur au PS et faire le point des droits des adhérents pour aboutir à l'élaboration d'un droit de l'Adhérent avec comme coeur : le droit à l'information et à la communication et à la défense des adhérents ainsi que le droit à la considération par au minimum réponse à ses courriers.
Une étude sur la dictature des courants et la conformité au statuts des associations/filiales des présidentiables est également à intégrer dans le champ d’investigation pour envisager la réintégration de tous les forums des associations/filiales du PS au sein du site Web du PS dont il est dépourvu aujourd’hui pour ne parler que dans un lieu et soutenir le seul et unique candidat du Parti.
Si l'Etat Major du PS le refuse, les Adhérents Socialistes Hors Courant (ASHC du PS) l'organiseront et le réaliseront.
Fraternellement.
Rédigé par : ASHC du PS | 11 juin 2009 à 11:55
La rénovation du parti socialiste est en marche. elle est inéluctable et elle a commencé en 2006. mais il faut du temps au parti pour l'accepter. car c'est un changement de valeurs et d'actions que cela engage.
De plus il s'agit de dépasser la social-démocratie alors qu'elles sont omniprésentes en Europe. Donc incontournable pensent certains.
Or la social-démocratie est morte ce 7 Juin. Il est temps de passer à l'étape prochaine qu'est le social-humanisme. ce que construit Ségolène Royal avec patience et détermination malgrè les railleries et les moqueries:
http://la-loire-soutient-segolene-royal.over-blog.com/article-32497307.html
Ce social-humanisme repose sur une devise toute simple: Le progrès pour tous et le respect pour chacun.
Rédigé par : asse42 | 10 juin 2009 à 22:45
Bonjour,
Je rejoins tout à fait les commentaires faits ci-dessus, sympathisante socialiste, inscrite au PS de la Nièvre, puis ayant rejoint Dijon il y a quelques mois, j'avoue que je suis particulièrement déçue de la tournure que prend le PS actuellement. Nous avons été à vos côtés dans certaines réunions lors de l'éléction présidentielle de 2007, nous continuerons à soutenir le PS, mais nous voulons un changement de cap, un rajeunissement du PS, nous étions d'accord avec vous pour un congrès exceptionnel, il faut rénover le PS. Nous comptons sur vous pour engager des débats, et essayer au mieux de faire une rénovation du partie avec l'équipe des quadras et des quinqas..., il faut absolument faire bouger les choses. Il faut vraiment faire bouger les choses si nous ne voulons pas encore une fois que les futures élections soient encore un échec cuisant pour le PS. Merci. Manue21
Rédigé par : SPINDLER Rémi et Emmanuelle | 10 juin 2009 à 13:21
Bonjour,
PAS TERRIBLE
A qui la faute à nous tous certainement.
Nous ne sommes plus audibles mais qui veut nous entendre et surtout qui veut nous écouter et nous lire ?
Le style et l’apparence ne sont pas au rendez vous, nous ne faisons pas « bander »
Pourquoi ? Nos idées ? Notre façon de les exprimer ? Comment atteindre tout le monde ?
Comment déjà mobiliser et faire adhérer nos militants ?
Mais existe-t-il encore des militants ?
Eh oui suprême question parce que quand on est socialistes et membre d’un parti on ne choisit pas « le plat du jour » c'est-à-dire le plat écologiste du vendredi soir, on se doit et on doit avoir une conscience.
Les médias : qui les rémunère ? Nos amis ? Je ne pense pas et vous ?
Nous voir, être audible et là tout ne passe pas par la toile, d’ailleurs ne tombons pas dans cet élitisme technocratique et médiatique, le blog, le mail, c’est bien c’est aussi parfois beau, mais les personnes âgées (qui votent elles) ou les exclus de tout bord et de tout poil soient s’en battent les noix soient ni ont plus accès.
Comment toucher tout le monde ?
Certes le média basique Film, TV, RADIO
Mais le média qui touche basiquement tout le monde c’est la lettre et oui la lettre et la lettre personnalisée !
Cela s’appelle du Marketing Direct et cela à un coût mais 50% des français gardent un tel courrier, ce n’est obsolète ET RESTE notre dernier recours puisque nous ne pouvons plus nous offrir une chaîne à large diffusion alors sortons un peu du média Bobo Baba de nos centres Villes ou de nos banlieues huppées !
Cela ne suffira pas si nous ne sommes pas capables de donner des propositions concrètes !
Il y en marre du il faut que et du y a Ka, étayons nos insolences !
Pierre
Rédigé par : pierre Pène | 10 juin 2009 à 11:55
M.Aubry ignore superbement la base du PS et joue la montre !
Gaétan et Aurélie, surtout n'aller pas dans la galère de M.Aubry. C'est peine perdue. Laissez-les faire. Ils ne veulent pas réformer le Parti.
Les décisions de M. Aubry sont une caricature des travers du PS clairement dénoncés par les adhérents du PS à Reims en novembre 2008. Rien sur la dictature des courants qui a reconduit le Conseil National par seulement 20% d'encartés, rien sur la démocratie statutaire interne du PS dénoncée à Reims, rien sur la définition d'un droit de l'adhérent qu'attendent les 60 % d'adhérents qui se sont abstenus à Reims et pour certains aux européennes de 2009.
Le comble est sans doute dans la réponse de M.Aubry à la sclérose du PS par une distribution de postes qui est la plaie endémique du parti où une majorité d’élus attendent leur tour et font tout pour conserver leurs charges comme sous l’Ancien régime en cumulant sans complexe plusieurs mandats ou en s’incrustant dans des circonscriptions à vie en évitant d’aller siéger à Bruxelles.
Ségolène va-t-elle renier ses partisans et ses revendications contre un plat de lentilles ?
Le plus désolent et impardonnable pour les adhérents est sans conteste la mise à l’écart des débats de la base des adhérents socialistes comme à Reims qui est superbement ignorée par M.Aubry depuis la défaite. Seul l’Etat Major omniscient à la parole. M.Aubry reproduit les effets de la dictature des courants qui sévit à Reims où les idées de la base n’ont pu s’exprimer en dehors des courants des écuries présidentielles. Comme par exemple, la censure symbolique de l’option politique de « la cohabitation », taboue au PS, formulée par les Adhérents Socialistes Hors Courants du PS. Pourtant « Revenir au pouvoir en deux temps en privilégiant la stratégie sur le programme socialiste » reste d’une éclatante actualité qui se posera au parti en 2012 s’il parvient à gagner, avec un bon candidat, la seule élection à sa portée : les Présidentielles.
En ce donnant six mois, M. Aubry et les courants jouent tout simplement la montre car ils attendent tous, les désignations des candidatures PS, déjà quasi arrêtées par la Direction, pour les Régionales de 2010 …en position d’élus. Les postes, toujours les postes, rien que les postes guident la hiérarchie socialiste et mène le parti à sa perte.
Veulent-ils vraiment gagner en 2012 ? Qu’est-ce qui les intéressent ? Améliorer le sort du peuple qui souffre en élisant un Président-arbitre ou n’ont –ils que les yeux uniquement rivés sur leur propre élection dans leur circonscription dans la pure tradition retrouvée de la S.F.I.O ?
Après une nouvelle défaite annoncées aux Régionales de 2010, ils diront qu'ils ont enfin (peut-être) compris.
Dites-leur qu'ils se trompent et prennez acte et vos distances pour l'avenir. Exigez une véritable refondation en associant la base du PS.
Fraternellement
Rédigé par : ASHC du PS | 09 juin 2009 à 22:58
Je rejoins totalement Michèle PAYS.
Quoique disent les représentants actuels du PS, ce sera ignoré, inaudible et inintéressant pour l'électeur lambda.
C'est un constat qui s'impose, même aux plus obtus !
Les sympathisants socialistes, à tous les degrés d'implication dans le débat politique, n'en peuvent plus de ce PS magouilleur, éloigné des réalités vécues par les gens, sectaire, sclérosé et j'en passe.
Une seule solution, là, à court terme, et ce ne serait que décence pure :
Une démission collective.
Et pour jeter les bases de la préparation d'un Congrès Extraordinaire ou d'Assises ouvertes (?), une direction provisoire collective.
Ce que vous aviez justement estimé, cher Gaëtan, du temps de la gouvernance de François Hollande, après le 2nd tour de la Présidentielle, en juin 2007.
PS : mon compte facebook a été désactivé, et depuis le 1er juin j'en ai recréé 1 autre, avec reconstitution patiente mais limitée, de "mon carnet d'adresses d'amis sur facebook".
J'ai demandé à nouveau que nous "soyions amis"...
Bien à vous.
Rédigé par : la fourmi rouge | 09 juin 2009 à 17:41
Même remarque que Yann, tenez nous au courant s'il y a des suites.
Gérard Levasseur
Militant PS
Seine et Marne
Rédigé par : Gérard Levasseur | 09 juin 2009 à 16:44
En effet les élections européennes ont été un fiasco. Cela dit...est-ce une découverte? Ne pouvait-on pas anticiper ce résultat? Personnellement je pense que oui. Depuis Dimanche soir j'entends dans les médias Moscovici, Peillon et d'autres parler de refondation du PS, de divisions criminelle....et selon eux là serait le coeur du problème. Monsieur Gorce vous même, à la lecture de votre texte, vous avancez la même ligne.
Au risque de vous paraitre simpliste je pense personnellement que le problème n'est pas si profond que l'on veut bien le dire. Je suis de ceux qui pense que si l'on va à un examen sans avoir travaillé alors on rendra une copie "minable". Le PS a-t-il fait une réelle campagne de terrain? Les fédération ont-elles réellement coordonnée, animée, inventée une campagne de terrain? Les militants ont-ils fait une campagne de terrain? Les candidats aux élections européennes ont-ils expliqué leur bilan et ont-ils rencontré les militants mais aussi (et surtout) les citoyens? Bref, maladroitement je vous l'accorde, je suis entrain de vous expliquer que lorsque l'on part à la guerre...ben... faut s'armer, motiver les troupes...avoir une stratégie et une armée.
Dès le début l'entreprise était hasardeuse. Parachuter des candidats pour respecter l'équilibre des motions (que l'on soit A, B, C,D,E,F...) voilà qui est stupide. Avoir un Responsable de campagne (Monsieur Cambadélis) qui ne se tape pas toutes les sections (j'ai bien dit section et non pas fédération) pour motiver, expliquer...alors même qu'à l'UMP Xavier Bertrand connait toutes ses sections et n'a pas arrété de les visiter. Et enfin il nous faut avoir l'honnêteté intellectuelle de le reconnaitre, la grande majorité de nos élus s'en fiche de l'europe et de cette campagne. Malheureusement pour nous nous sommes un parti d'élu, de conseillé municipaux, généraux etc... et donc en toute logique nous n'avons pas fait une réelle campagne. Je n'en veux pas à Martine Aubry (travailler avec un bureau national de 80 personnes..quel bordel!!), je n'en veux à personne car avant même l'annonce des résultats je pensai bien que nous prendrions une belle claque. Je pensai aussi que les verts auraient une bonne place (notez qu'à chaque élection européenne ils font de bons scores mais ensuite pour les élections nationales cela se gate).
Monsieur Gorce, je dirai que votre analyse n'est pas fausse mais vous utilisez ces résultats alors même que, selon moi, la vrai raison toute simple c'est que l'on a pas fait campagne et donc c'est une copie zéro pointé que l'on gagne. Je vous laisse une petite réflexion... vouloir ouvrir aux symphatisants alors même que l'on n'est pas capable de travailler avec les militants me semble une erreur coupable...à moins qu'il s'agisse d'un calcul subtil.
Je reconnais que la division, les ambitions personnelles tuent le PS. Mais ne pensez vous pas que cela existe aussi à l'UMP, au NPA, chez les verts...?
Perdre des batailles n'engage pas l'issue de la guerre. Je suis intimement persuadé que nous souffrons d'un manque de rigueur de travail, de logique de management et de bien d'autres choses (difficile de tout écrire ici). Je suis socialiste et je resterai socialiste car c'est un idéal qui est mien mais je me fatigue d'entendre depuis plus de trois ans l'idée d'une refondation, d'une ouverture large alors même que des solutions simples mais volontaristes et autoritaires seraient selon moi un premier reméde efficace.
Amicalement de cahors
Laurent
Rédigé par : Laurent | 09 juin 2009 à 12:45
Tenez moi au courant, si il il y a des suites à la déclaration, ça m'interesse.
Yann Berthier
secrétaire de section Grenoble-Villeneuve
Fédération de l'Isère
Rédigé par : Yann Berthier | 09 juin 2009 à 11:26
le PS n'a toujours pas compris que la crise du politique vient de la crise de la représentation politique : la population veut être associée et participer à la gestion de ses affaires !le PS doit évoluer dans le sens du militant/partenaire . La prise de décision ne doit plus être réservée aux seuls apparatchiks .C'est l'immobilisme qui tue le parti .....
Rédigé par : Michèle PAYS | 09 juin 2009 à 06:12
La collusion du PS avec l'ultra liberalisme , initiée par L Jospin exploitée maintenant
par Sarkozy avec le concept de "gauche moderne" qui recouvre les ralliés au
nouveau pouvoir ont brouillé les piste . La main tendue de Segolene Royal au modem
a pu enforçer l'idée que la frontière était désormais bien floue entre la droite et une certaine gauche dite "caviar".L'echec du modem et les prises de paroles indignes de son président vont le griller définitivement et j'espere décourager définitivement ceux qui croient encore faire alliance avec cette formation .Je n'appartiens à aucune formation . Europe Ecologie n'est pas encore un parti .Si l'écologie a toute sa place dans le discours politique elle n'en demeure pas moins , à mes yeux du moins, subordonnée à une vision plus large des rapports sociaux , en particulier une plus juste répartition des fruits du travail , d'une lutte décidée contre la spéculation et ses dérives .A ce titre j'ai apprécié le slogan du npa :"pas question de payer leur crise".
Si le PS s'ancre résolument à gauche , avec un programme anti ultra-libéral clair il a peut etre une chance de reprendre la place qui doit etre la sienne . Sinon ce
sera une lente agonie puis la fin .
Propos d'un citoyen apres le resultat des élections européennes qui n'A PAS voté pour le PS .
Rédigé par : gilbert dhuime | 08 juin 2009 à 23:58