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15 septembre 2015

Commentaires

chatel

"L'adaptation au nouveau cours d'une économie mondialisée pouvait encore avoir un sens alors, et ceci d'autant plus que l'ouverture des frontières rendait obsolète tout projet fondé sur la seule défense des acquis sociaux. Le progrès de la construction européenne pouvait même laisser espérer l'émergence d'un État régulateur à l'échelle de l'UE. Mais tout cela relève désormais de l'illusion.
C'est qu'il s'est passé depuis un événement considérable qui nous oblige à déchausser nos anciennes lunettes : la crise de 2008."

Il est difficile de partager totalement cette analyse. Les suites de la crise de 2008 ont sans doute ouvert les yeux de ceux qui n’avaient pas encore compris quelle était la nature du projet européen, notamment depuis la création de l’euro.
Mais les conséquences de l’ouverture des frontières, que ce soit la mise en concurrence des travailleurs ou la nécessité d’ouvrir le capital des entreprises nationalisées, étaient largement prévisibles.
Par ailleurs, l’espoir de l’émergence d’un Etat régulateur a toujours été un espoir chimérique, la construction européenne reposant depuis l’origine sur un projet d’inspiration libérale.
La désaffection de l’électorat envers la gauche trouve son origine dans l’incapacité de celle-ci à reconnaître ses erreurs, erreurs qui l’ont conduite à jouer un rôle moteur dans la construction de l’Europe libérale et à se faire le chantre de la mondialisation heureuse.

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