J'ai participé à l'émission Docs Ad Hoc sur les relations entre De Gaulle et les Etats-Unis.
Cette émission sera diffusée le
vendredi 25 juin à minuit
dimanche 4 juillet à 14h30samedi 10 juillet à 19h30
J'ai participé à l'émission Docs Ad Hoc sur les relations entre De Gaulle et les Etats-Unis.
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vendredi 25 juin à minuit
dimanche 4 juillet à 14h30samedi 10 juillet à 19h30
Rédigé par Gaëtan Gorce | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Je ne connais rien du film qui nous est annoncé, en revanche, je vous invite à profiter des facilités que donne aujourd’hui le DVD pour vous procurer l’admirable film de Michel Mitrani « Les Guichets du Louvre ».
Michel Mitrani avait déjà réalisé une magnifique adaptation de l’œuvre de Julien Gracq « Un Balcon en forêt ». Avec « Les Guichets du Louvre » il nous présente presque sans rien montrer « directement » de l’horreur de l’occupation, l’inhumanité de la collaboration. Il le fait, non pas en jouant sur les sentiments et les émotions mais simplement en mettant en rapport l’amour qui naît entre deux jeunes gens (« Les enfants qui s’aiment » de Prévert) et le destin implacable qui va s’abattre sur eux à l’occasion de cette rafle. Il montre, en opposant un sentiment noble et beau à la barbarie bureaucratique, ce qu’était justement l’état d’esprit de ceux qui ont fait procéder à la rafle du Vel d’Hiv.
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Alors que nous commémorons le 65e anniversaire de la libération d'Auschwitz-Birkenau, la question de la conservation du camp et de son financement, continue, un an après l'appel de Simone Veil d'être posée. Par la voix de son Premier ministre, la Pologne en a appelé aux dons des autres États membres de l'Union européenne pour mobiliser les 120 millions d'euros nécessaires.
La mémoire des hommes, femmes, enfants, vieillards, qui y moururent gazés, ou de celles et ceux qui y travaillèrent jusqu'à l'épuisement et à la mort est pour chaque être humain imprescriptible. L'attentat à la condition humaine, perpétré par le Nazisme, exige que chaque citoyen, de chaque état du monde, se sente aujourd'hui responsable de la préservation de ce qui reste du plus terrible témoignage de l'abomination que fut la Shoa.
L'Allemagne a déjà annoncé sa décision de participer, à hauteur de 50% au financement attendu. La France doit à son tour donner l'exemple, et sans attendre, apporter sa contribution. C'est en tout cas ce à quoi j'invite, au nom de l'histoire et de la simple humanité, le gouvernement français.
Dalle commémorative à Auschwitz.
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Ce dimanche matin, je me suis autorisé en quelque sorte un détour de campagne. Toute la Nièvre étant a Magny-Cours (et à juste titre pour défendre un circuit de F1 que nous devons garder), je me suis échappé comme chaque année à la même date au coeur du petit canton rural de Varzy. Au pied aussi des monuments du souvenir que notre vielle France ne cesse de fleurir. D'étape en étape, c'est un peu le chemin de croix de la Nièvre résistante que l'on remonte . A la mémoire des combattants morts les armes a la main succède celle des civils arrêtés et massacrés en représailles. Quelques noms inscrits sur de vieilles plaques et que la mémoire humaine n'abandonne pas encore.
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Proposition de loi visant à abroger l'article 4 de la loi n° 2005-158
du 23 février 2005 portant reconnaissance de la Nation
et contribution nationale en faveur des Français rapatriés
Proposée par par MM. Bernard DEROSIER, Jacques FLOCH, Jean-Marc AYRAULT, François HOLLANDE, Victorin LUREL, Gaëtant GORCE, Jean-Paul BACQUET, Mme Hélène MIGNON, MM. Gérard BAPT, Jean GLAVANY, Mmes Odile SAUGUES, Christiane TAUBIRA, MM. Pierre COHEN, Alain NÉRI, Mme Patricia ADAM, MM. Jean-Marie AUBRON, Christian BATAILLE, Jean-Claude BEAUCHAUD, Jean-Pierre BLAZY, Serge BLISKO, Patrick BLOCHE, Jean-Claude BOIS
Mesdames, Messieurs, Lors du débat à l'Assemblée nationale sur le projet de loi portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés, l'adoption d'un amendement parlementaire portant article additionnel a dénaturé les objectifs initiaux de ce projet qui aurait dû faire consensus au sein de la représentation nationale. Cet amendement, sous-amendé en séance, devenu l'article 4 de la loi n° 2005-158 du 23 février 2005 a été adopté contre l'avis des socialistes et sans qu'un débat préalable et approfondi ne puisse être mené. Son contenu n'est pas acceptable. De façon anachronique et en contradiction avec les grands principes qui animent la démocratie française, le deuxième alinéa de cet article apparaît comme une reconnaissance de la colonisation française. Il dispose en effet que les programmes scolaires devront mettre l'accent sur le « rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord ». Les auteurs de cet amendement ont volontairement ignoré la réalité de la colonisation. Cette initiative est révélatrice de l'incapacité de certains de nos compatriotes à faire face avec lucidité au passé colonial et à assumer les conséquences d'une décolonisation qui a engendré des relations difficiles avec les populations des anciennes colonies. Car ce texte est une injonction faite aux historiens d'écrire et à l'école de la République d'enseigner une histoire officielle afin de reconnaître le caractère bénéfique de la politique de colonisation française notamment en Afrique du Nord. La présence française outre-mer s'est étalée sur plusieurs siècles et a eu des effets divers. Certes cette présence a engendré des avancées dans le domaine des infrastructures, des équipements publics et autres, réalisées par le travail des travailleurs français et de ceux issus de ces territoires, mais il est difficile, a priori, de ne les voir que sous leurs seuls aspects positifs et cela ne peut justifier en soi la colonisation. En tout état de cause, il n'appartient pas au législateur d'en décider. En outre, cette affirmation marque un mépris inacceptable à l'égard des populations des pays autrefois colonisés auxquelles il n'était pas reconnu la qualité de citoyen. Cela ne manquera pas de rejaillir sur toutes les personnes issues de l'immigration originaires de ces anciennes colonies, contredisant ainsi les politiques d'intégration. Or, depuis juin 1999, les autorités françaises ont marqué leur volonté de reconnaître à l'histoire algérienne de la France et à la guerre d'Algérie, sa place dans l'histoire nationale, d'abord par sa reconnaissance officielle par l'Assemblée nationale par un vote à l'unanimité, puis par l'ouverture des archives trente ans après les faits et enfin par l'inscription de la guerre d'Algérie dans les programmes scolaires nationaux. Alors que le fait colonial est reconnu dans toutes ses manifestations même les plus brutales et les plus récentes, l'article 4 de la loi du 23 février 2005 semble un étrange revirement.
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Proposition de loi relative à l'attribution du titre de reconnaissance de la Nation aux réfractaires au Service du travail obligatoire.
Proposée par MM. Jean-Claude VIOLLET, Jean-Marc AYRAULT, Gaëtan GORCE, HENRI EMMANUELLI, CLAUDE EVIN, LAURENT FABIUS, ALBERT FACON, JACQUES FLOCH, PIERRE FORGUES, MICHEL FRANÇAIX, JEAN GAUBERT, MMES NATHALIE GAUTIER, CATHERINE GÉNISSON, MM. JEAN GLAVANY, GAËTAN GORCE, ALAIN GOURIOU, MMES éLISABETH GUIGOU, PAULETTE GUINCHARD-KUNSTLER, M. DAVID HABIB MME DANIÈLE HOFFMAN-RISPAL, MM. FRANÇOIS HOLLANDE, JEAN-LOUIS IDIART, MME FRANÇOISE IMBERT, MM. SERGE JANQUIN, ARMAND JUNG, JEAN-PIERRE KUCHEIDA, MME CONCHITA LACUEY, MM. JÉRÔME LAMBERT, FRANÇOIS LAMY, JACK LANG, JEAN LAUNAY, JEAN-YVES LE BOUILLONNEC, MME MARYLISE LEBRANCHU, MM. GILBERT LE BRIS, JEAN-YVES LE DÉAUT, JEAN-YVES LE DRIAN, MICHEL LEFAIT, JEAN LE GARREC, JEAN-MARIE LE GUEN, PATRICK LEMASLE, GUY LENGAGNE
Mesdames, Messieurs, La loi n° 93-7 du 4 janvier 1993 relative aux conditions d'attribution de la carte du combattant a, par son article 1er-V, inséré un article L. 253 quinquies au code des pensions militaires d'invalidité et des victimes de guerre, créant pour les militaires des forces armées françaises et pour les personnes civiles de nationalité française définies en application de l'article L. 253, un titre de reconnaissance de la Nation. Ce titre de reconnaissance a, jusque-là, été réservé aux titulaires de la carte combattant excluant de fait les réfractaires au Service du travail obligatoire (STO). Or, le devoir de mémoire exige de rappeler qu'alors que la loi du 4 septembre 1942, promulguée par le Gouvernement de Vichy, rendait mobilisables pour le travail forcé en Allemagne tous les hommes de 18 à 50 ans, et qu'un autre texte, le 16 février 1943, visait spécialement les jeunes classes, remplaçant le service militaire par le Service du travail obligatoire, 500 000 d'entre eux, selon les services allemands, 600 000 à 700 000, selon les services français, refusaient de partir ou, contraints et forcés de rejoindre les usines d'outre-Rhin, profitaient de leur première permission en France pour rejoindre la clandestinité. Ce sont ces hommes ayant opté volontairement pour la clandestinité et devenus de ce fait des « hors-la-loi », selon les forces allemandes d'occupation et le Gouvernement de Vichy, que l'on appelle les réfractaires.
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Rédigé par Gaëtan Gorce | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)