Le blog de Gaëtan Gorce

Appel pour un Congrès extraordinaire de refondation

Appel pour un Congrès extraordinaire de refondation

Depuis 3 mois, le calendrier du Premier secrétaire nous est présenté comme le plus à même d’assurer la stabilité de notre parti. Voire ! Ce processus n'a pas su prévenir le choc des égos, dont les échos nous font un tort considérable. Il n'a pas non plus contribué à donner à notre opposition une forme innovante, pourtant rendue indispensable par la nature des enjeux auxquels est confronté le pays. Il n'a pas su impulser une véritable dynamique de rénovation. Loin de nous préserver, ce statu quo nous affaiblit.

Depuis 3 mois, alors que (...)

Du bon usage de Nicolas Sarkozy

Le Président de la République s'efforce résolument, depuis des mois, d'affaiblir l'opposition. Un jour il rameute certains de ses dirigeants en mal de maroquin. Un autre il ouvre des pistes de débat, en particulier sur les institutions, dans lesquelles les Socialistes s'engagent aussitôt en rangs dispersés ... Tout cela résulte à l'évidence d'une stratégie délibérée.

Le Parti socialiste n'a pas su, bien que la question lui soit posée maintenant avec insistance depuis la composition du premier gouvernement d'ouverture, trouver la parade. Il se persuade, faute de mieux, que

Gaëtan Gorce sur LCP-Assemblée nationale

"Travailler plus pour gagner plus : à quel prix ?"

C'est le thème sur lequel Gaëtan Gorce, en sa qualité de Vice Président du Groupe socialiste, radical et citoyen de l'Assemblée nationale chargé du Travail et de l'Emploi, portera la contradiction à Xavier Bertrand, Ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité.

A voir mardi 16 octobre à 19h25 sur La Chaine parlementaire - Assemblée nationale.
Émission rediffusée le :

Mercredi 17 octobre 2007 à 03h00

Dimanche 21 octobre 2007 à 21h00

Samedi 27 octobre 2007 à 19h00

La Caisse des Dépôts et Consignations victime de ses relations complexes avec l'État

80 députés, toutes tendances confondues, ont pris la plume pour rédiger "Les Echos" d'aujourd'hui. Gaëtan Gorce était l'un deux :

Une éventuelle réforme de la CDC ne devrait-elle pas conduire à dépoussiérer la commission de surveillance, à associer le Parlement à la nomination du directeur général et à préciser la stratégie de l'établissement public sous forme d'un contrat d'objectifs qui préserverait son indépendance ?

Ne serait-il pas temps de clarifier les relations entre la Caisse des Dépôts et Consignations et l'Etat ? C'est sans doute l'une des questions qui se posent au vu des derniers développements de l'affaire EADS ce week-end. L'établissement public a d'ailleurs voulu rappeler aussitôt après l'audition de vendredi de Thierry Breton devant la commission des Finances du Sénat son statut d'indépendance.

Par deux (...)

Interview de Gaëtan Gorce dans Libération de jeudi 4 octobre 2007

«Le PS est dans une psychanalyse de groupe»

Gaëtan Gorce, député socialiste, appelle à un congrès extraordinaire pour rénover le parti :

Par DAVID REVAULT D’ALLONNES

Député de la Nièvre, membre des «rénovateurs» du PS, Gaëtan Gorce appelle à un congrès extraordinaire contre l’ «immobilisme» , les «synthèses factices» et les «fondamentalistes-conservateurs». 

Pourquoi en appeler à un congrès extraordinaire ?

Je m’apprête à lancer une pétition appelant à un congrès extraordinaire après les municipales, mais avant l’été 2008. Il s’agit de donner aux adhérents les moyens de peser dans un débat interne qui se déroule aujourd’hui sans eux. (...)

Pour une République moderne

par Gaëtan Gorce, Député PS de la Nièvre et Manuel Valls Député PS de l'Essonne

Alors qu’il l’avait ignoré durant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a choisi de placer le dossier institutionnel au cœur de l'agenda politique obligeant les socialistes à préciser et à actualiser leur vision de la République. La donne est en effet profondément différente de celle qui prévalait voici quelques mois. En rendant plus visible le leadership présidentiel, Nicolas Sarkozy n’a fait en vérité que tirer les conséquences inéluctables du quinquennat comme de l’inversion du calendrier qui font du chef de l'État le vrai chef du gouvernement et de la majorité. Cette évolution achève en quelque sorte le processus entamé en 1958 et surtout accentué en 1962 avec l’élection du Président de la République au suffrage universel. La cinquième République est depuis l’origine un système hybride dont le versant présidentiel l’a depuis longtemps emporté sur le versant parlementaire. La question n’est donc plus (...)

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Pour une République moderne, par Gaëtan Gorce et Manuel Valls
LE MONDE | 03.10.07

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Question de Gaëtan Gorce au gouvernement

Question à Mme Christine Lagarde, Ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi.

Madame la Ministre,

Vous avez à plusieurs reprises fait part de votre détermination à faire progresser l'emploi et le pouvoir d'achat. Je n'ai naturellement pas de raison de douter de la sincérité de vos intentions.

Mon devoir de parlementaire (...)

Mme Lagarde "est fâchée avec les chiffres"

AFP 03.10.07 | 12h05

Le député Gaëtan Gorce, chargé de l'Emploi et du Travail au groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a estimé mercredi que la ministre de l'Economie et de l'Emploi, Christine Lagarde, était "fâchée avec les chiffres", citant ses déclarations concernant la fusion de l'ANPE et de l'Unedic.

M. Gorce craint que les "approximations" de Mme Lagarde ne "visent à masquer la décision de l'État, dans le cadre de la fusion Anpe/Unedic, de n'apporter aucun moyen supplémentaire à l'accompagnement des chômeurs et même de chercher à faire des économies sur le compte de ceux-ci".

"Voici quelques jours, a-t-il dit dans un communiqué, c'est sa manière de décompter les chômeurs qui était contestée par un rapport de ses propres services (...), aujourd'hui, c'est le nombre de chômeurs suivi par chaque agent de l'ANPE qui se révèle, dans les déclarations de la ministre, totalement fantaisiste".

Mme Lagarde avait affirmé mardi aux Echos que la fusion ANPE-Unedic permettrait à chaque agent de suivre en moyenne trente demandeurs d'emploi "et non plus une soixantaine comme aujourd'hui". "Toutes les données disponibles concordent pour considérer que le rapport n'est pas aujourd'hui de 1 à 60, mais au mieux de 1 à 120 et parfois beaucoup plus selon les régions et les bassins d'emploi", souligne le député de la Nièvre.

Mme Lagarde "éprouve des difficultés avec les chiffres et par conséquent à tenir ses comptes", souligne M. Gorce.

Pour un Pacte national sur l'avenir des retraites

En mettant en avant la question des régimes spéciaux, N Sarkozy a choisi d'entrer dans le débat sur l'avenir des retraites par la « porte étroite ». Mais celle-ci sera indiscutablement difficile à refermer. Et si tout le monde est d'accord à Gauche pour considérer qu'une telle réforme ne peut être envisagée de manière manichéenne, personne ne songe sérieusement, une fois cette condition remplie, à en contester le principe.

La véritable question est dès lors d'élargir le débat à l'avenir de notre système de retraite dans son ensemble, le calendrier nous appelant à traiter ce dossier au plus tard au début de l'année prochaine.

Quelle stratégie la Gauche doit-elle retenir ? Le risque n'est-il pas (...)