Gaëtan GORCE
(H. Muller, "La convocation ", Métaillié, Paris, 2001)
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Gaëtan GORCE
(H. Muller, "La convocation ", Métaillié, Paris, 2001)
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Veuillez trouver ci-joint les liens de ma tribune "non à l'interdiction de la burqa" et de celle susvisée:
http://gorce.typepad.fr/blog/2009/11/non-%C3%A0-linterdiction-de-la-burqa.htmlRédigé par Gaëtan Gorce | Lien permanent | Commentaires (4) | TrackBack (0)
Y-a-t-il donc toujours quelque chose de pourri au Royaume du Danemark ? Chaque dirigeant de ce monde, pris au jeu du « y être ou ne pas être », se trouve ainsi compromis dans l'échec d'un sommet parfois présenté comme celui de la dernière chance. La colère des ONG est patente ; l'opinion en revanche peine à s'y retrouver et les plus responsables hésitent à voir la bouteille aux trois quarts vide ou au quart pleine ! Avant de porter un jugement définitif, tentons de dégager quelques éléments propices à la poursuite de la réflexion :
Alors que faire ? Au vu de ce constat, d'abord reprendre l'initiative à l'échelle européenne : confirmer nos engagements de réductions, créer l'agence européenne de l'environnement et menacer à court terme de la mise en place d'une taxe carbone aux frontières de l'Union ; désigner enfin un Monsieur Climat chargé de porter la parole de l'Europe dans les prochaines discussions. Ensuite, réfléchir à une modification des modes de gouvernance mondiale : l'échec du Sommet rend nécessaire d'imaginer et d'inventer de nouvelles formes de discussion favorables à la prise de décision. L'idée d'un conseil de sécurité économique et climatique pourrait, à travers ses votes, et malgré les vétos, placer ainsi chacun face à l'opinion devant ses responsabilités. Un Parlement mondial du climat permettrait enfin d'exercer un rôle à la fois de pédagogie et de contrôle de l'action des États qui ouvrirait la voie à une restriction des souverainetés nationales chaque fois que l'intérêt de l'humanité tout entière serait en jeu. Être ou ne pas être, pour la communauté internationale, telle est bien au total, à travers ces enjeux, toujours la question !
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Les élèves de 3ème du collège Henri Wallon de Varennes Vauzelles, accompagnés de leurs professeurs, ont profité d'un voyage scolaire à Paris pour visiter l'Assemblée nationale en compagnie de Gaëtan Gorce. Cette rencontre a été l'occasion pour les élèves de lui poser des questions et de découvrir le travail parlementaire.
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Les déclarations de François Hollande, dimanche dernier, sur les Primaires sont proprement hallucinantes. Sa proposition tient en un mot : cooptation !
En s’opposant à la liberté de candidatures, il exprime mieux que personne l’état d’esprit qui s’est installé depuis trop longtemps au Parti socialiste. Il existerait ainsi « un club des présidentiables » auto-désignés, limité à 4 ou 5 personnalités, dont les principaux mérites seraient d’avoir accumulé les échecs nationaux ; des hommes et, accessoirement des femmes, qui se reconnaitraient à quelques traits particuliers : « ancien » ministre, « ancien » président de l’Assemblée, « ancien » Premier secrétaire du Parti socialiste etc. Et c’est avec cet « ancien » que l’on voudrait faire du neuf ! Sans verser dans le populisme que ce type de déclaration pourrait encourager, rappelons simplement ce qu’est la vocation des Primaires : désigner un candidat à la Présidentielle sur la base la plus large, aussi bien du point de vue du corps électoral que des candidatures potentielles. Tout système de pré-sélection serait, à priori, inacceptable d’autant plus que celui-ci serait mis en œuvre par l’appareil socialiste qui a montré depuis longtemps et, encore récemment, qu’il ne présente ni les garanties de professionnalisme, ni celles d’objectivité pour y prétendre…
La pré-sélection, ce sont les millions de sympathisants que nous appellerons à voter qui doivent pouvoir l’effectuer. Si l’on veut que cette désignation soit incontestable et plus encore, que des têtes nouvelles émergent, alors il faut laisser à chacun la liberté et la responsabilité de se présenter et laisser à chaque électeur la liberté et la responsabilité de choisir.
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Qu’est-ce que l’idée socialiste ? A l’origine une volonté d’organisation ! Le refus du désordre économique, social et moral produit par le libéralisme économique. Le socialisme n’est pas à l’origine le revers du capitalisme. Il ne se construit pas contre le progrès industriel, ni même contre la loi du marché mais contre l’anarchie, l’anomie qu’il produit. Il ne se résout pas, comme certains penseurs conservateurs avec lesquels les libéraux vont d’abord le confondre, à la dissolution du « tout ». Son but est l’harmonie sociale et ses « voyages en Icarie » ne rêvent que de restituer à la communauté sa consistance, sa cohésion même. C’est ce qui rendra son rapport aux libertés si difficile, parfois même si ambigu. Il faudra tout le syncrétisme d’un Jaurès pour réussir là où Blanc et Leroux, peut-être Proudhon avant lui, avaient échoué pour réconcilier individualisme et socialisme, liberté et organisation économique, épanouissement personnel et harmonie sociale !
Le poids de l’ « habitus » marxiste a rendu cette transfusion démocratique héritée d’une autre tradition, née avec la Révolution, complexe et progressive. Elle a souvent conduit le mouvement socialiste à refuser d’en tirer complètement les conséquences. Après Bernstein, le « planisme » est à cet égard un tournant puisqu’il propose de concilier cette volonté d’organisation avec le capitalisme et le marché en le faisant reposer sur l’intervention d’un Etat démocratique et (redoutable ambiguïté que le keynésianisme saura purger), national.
Ce processus trouvera après la guerre son aboutissement dans la social-démocratie. Le problème, et il reste d’actualité, c’est que ce succès n’a jamais été assumé idéologiquement. Au moment où l’idée du socialisme démocratique triomphait, ses représentants n’avaient de cesse d’en décliner la paternité. Au cœur d’une crise financière sans précédent, à l’orée d’une crise climatique qui appelle des solutions durables, le socialisme se retrouve bien à la croisée de ses vieux chemins : réguler, c'est-à-dire organiser, sans nier le besoin de liberté, d’invention et d’initiatives. Faut-il continuer à l’appeler « socialisme » ou lui donner un nouveau nom ? Là encore, l’histoire tranchera puisque c’est elle qui nous dira ce que nous aurons dû introduire de changements, voire même de rupture pour rester nous-mêmes…
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Publié sur le site d'Agoravox.
Les mois passent et le constat qu’il était déjà possible de faire voici un an n’a fait que se confirmer. Loin de profiter à la Gauche, supposée incarner le retour de la régulation, la crise la laisse au contraire dans un été d’errance intellectuelle stupéfiant.
Cette situation n’est évidemment que le reflet d’un mal plus profond qui travaille nos partis depuis au moins 20 ans.
Les causes en sont connues mais il faut encore y revenir puisqu’elles ne suscitent toujours pas de réactions. Pour l’essentiel, le courant socialiste, en Europe et, plus particulièrement en France, est victime de son désintérêt, de son indifférence même, pour l’Histoire. Au rebours de leur tradition, les socialistes sont incapables de produire et même de rechercher une analyse critique de leur histoire pour en dégager des constantes, en corriger les erreurs, en tirer des leçons pour l’avenir. Il ne s’agit pas de citer (à défaut de relire) Jaurès, d’évoquer Blum ou Pierre Mendès-France pour s’en inspirer véritablement. La réflexion rétrospective sur les choix qu’ils ont dû opérer est seule, en effet, de nature à dégager les éléments constitutifs de notre identité politique, économique et sociale.
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