Intervention de Gaëtan Gorce le 10 novembre 2007 lors de la journée de débat « Refonder le clivage Droite / Gauche
Si nous sommes ici, c'est parce que nous aimons la Gauche ; parce que nous ne pouvons nous résigner à son échec ; surtout parce que nous ne pouvons nous résoudre à cette impuissance à se transformer à sa régénérer dans laquelle elle semble aujourd'hui vouloir s'enfermer. La gauche n'a de pire ennemi qu'elle même. Notre conviction , c'est que le Parti socialiste a toutes les ressources humaines, politiques, intellectuelles, pour réussir son renouvellement. Mais il se heurte, pour y parvenir, à deux obstacles majeurs, que nous avons pour devoir de dénoncer, contester et combattre :
d'abord « l'attentisme », celui qui, joue de la force des habitudes, qui trouve toujours de nouveaux prétextes pour ne rien changer : la crainte du chaos, la guerre des chefs, les risques que contient tout changement à l'approche des élections municipales. C'est cet attentisme qui aujourd'hui nous mine, transformant toute question à trancher en obstacle à franchir.